Film : Le plus beau pays du monde 2

Bien vu, bien dit Gilles.

Il est vrai qu'il y a un peu confusion des genres dans ces films. Soit on fait une fiction animalière dont la prétention est de faire rêver et non d'enseigner soit on fait un documentaire.
Dans ce dernier cas, un minimum d'honnêteté scientifique s'impose.
Après chacun choisit en fonction de ce qu'il recherche. On a le droit aussi d'aimer les navets... ou le sucre d'orge

Pour Lex:
ne nous y trompons pas, le chat domestique, malgré sa pitance servie régulièrement, est un chasseur remarquable et parfaitement efficace pour ne pas dire quelque peu cruel par moment.
Le mien, qui semble pourtant passer la plus grande partie de son temps à dormir, me ramène régulièrement les tripes sanguinolentes de ses victimes sur le carrelage de ma buanderie. Parmi ses victimes: campagnols, rat noir, écureuil, geai et divers petits oiseaux dont je retrouve encore quelques restes disséminés çà et là dans le jardin.
Un vrai bonheur !

Alors respect pour le fauve S.V.P. !

 

Le chat est plus rapide en attaque que le serpent ! Ne l'oublions pas ... C'est un adversaire formidable pour sa proportion, juste derrière le glouton & le blaireau.

Bon ... les blaireaux ne manquent pas dans nos régions ... on en croise souvent dans des lieux hostiles tels que sous bois, forêts domaniales, bars pmu, nightclubs ... même jeunes ils sont déjà teigneux.

Leur pelage change au gré des saisons et de l'âge. Les vieux blaireaux tendent vers un poil gris. En fin de vie ils migrent dans le sud et se concentrent vers des sanctuaires ensoleillés tels que Nice, Cannes, Orange, etc

 

Bonsoir

Ça chauffe , preuve qu’il y a problème. Ce qui me met hors de moi dans ce docu c’est qu’il prétend montrer notre belle nature donc il y a tromperie du « grand public ».
Par exemple montrer un ours (pyrénéen mais il me semble que ce n’est pas dit) qui est un grizzly, bigre ! du coup les « ignares » vont en conclure que ces monstres se baladent dans nos montagnes et peut-être, que les éleveurs ont raison de vouloir les éliminer. Voilà un exemple des effets pervers que peut avoir ce type de « fiction ».
C’est d’autant plus dommage qu’il y a une qualité technique et de gros moyens. On y trouve de très beaux passages de « nature vraie » alors pourquoi vouloir à tout prix mettre des scènes bidonnées en reconstituant une scène de l’âge de glace ou une fable de La Fontaine. Ça peut être un exercice de style mais dans ce cas on annonce la couleur.
Juste un problème d’honnêteté intellectuelle.

Bufo

 

Bé voui, c'est bien ce que je pense... Finalement, je trouve qu'on est à peu près tous d'accord sur les qualités et les défauts de ce documentaire.

Lex, on n'insulte pas les blaireaux, étant moi même un vieux blaireau (qui compte bien cependant rester au fin fond de sa Franche-Comté... )

Avec un peu de patience on peut en voir ici des vrais de temps en temps:

Mger

 

Dans le Haut-Doubs il fait encore un peu frais l'hiver (régulièrement - 20°C du côté de Mouthe) mais j'ai quand même l'impression qu'il y a moins de neige...

Perso, je trouve qu'il y a plus insupportable que le froid: le chaud. Alors le désert du sud de la France, non merci ! Je ne parle pas de la faune... pas photo !

Même s'il y a bien quelques nez-de-boeufs ou autre "beuqueneuillots" sur les plateaux ...

 

Le lynx, ici, descend plus bas en altitude et devient un peu plus fréquent.


Quant au chamois, il y a belle lurette qu'il s'est installé en plaine...

 

... Alors le désert du sud de la France, non merci ! Je ne parle pas de la faune... pas photo !

Même si la proportion de "vieux animaux" fatigués par les fausses révolutions (les soixante-huitards) et aux fantasmes gratuits (les bobos) provenant des autres contrées pluvieuses de l'Europe de l'ouest augmente un peu trop au gré des "bestiaux" autochtones, il ne faut pas oublier que ce qui est vécu comme un désert par des septentrionaux n'est que ce que nous nommons garrigue (de l'occitan garric qui désigne le chêne kermès, seul apte pendant longtemps à peupler ces solitudes après les déboisements intensifs depuis le Moyen Age) et qui reverdit à outrance depuis l'abandon des cultures en milieux malaisés.
On ne reconnait d’ailleurs plus les paysages pelés des environnements villageois photographiés au début du XXe siècle. La revégétalisation à outrance des zones non habitées est un fait indéniable malgré les envahissements périurbains par des non latins.

Quant aux pantigues, cigales et lézards verts, lavande, thym, ciste et romarin, c'est leur domaine.
De même que la mythique salsepareille des schtroumpfs, le pistachier si cher aux grecs, et la sieste si bénéfique aux poètes.

C'est très bien que d'aucuns n'aient pas envie de venir envahir une fois de plus Lo Pais de Cocanha (le Lauraguais en fait). La soldatesque génocidaire de Charles Martel, les barons françois de Simon se taillant gratuitement des domaines grâce à des bûchers collectifs de ceux qui ne croyaient pas comme eux, les dragonades d'un autre Louis et les congés-payés de la République ont déjà fait assez de mal. Arrêtez le pillage !
De nos jours on peut très bien, chez soi, boire le Pastis ou du Muscat, manger un Pan Banhat, un Cassolet ou du Ròcafòrt (Roquefort) sans avoir à venir laisser sacs en plastique et papiers gras sur les plages de la Mar Nòstra.

Certains "nordistes" y ont "importé" des loups et des bisons (heureusement parqués, mais pas partout) ou des vautours (reclus dans leur gorge) pour "faire nature"; d'autres, vu que ce n'est pas chez eux (comme les éoliennes et les loups), ont imposé des ours slovènes en liberté ... et s'étonnent du rejet des habitants ! Arrêtez les pitreries ! Faut choisir, soit Los pastres de montanhas, soit les intrus qui dévorent leurs brebis.

 

les loups - hou - vont entrer dans Paris ?

Bonjour,

Certains "nordistes" y ont "importé" des loups et des bisons (heureusement parqués, mais pas partout) ou des vautours (reclus dans leur gorge) pour "faire nature"; d'autres, vu que ce n'est pas chez eux (comme les éoliennes et les loups), ont imposé des ours slovènes en liberté ... et s'étonnent du rejet des habitants ! Arrêtez les pitreries ! Faut choisir, soit Los pastres de montanhas, soit les intrus qui dévorent leurs brebis.
Aïe, on entre en polémique ?
Amour de sa région, et de ses particularités bien sympathiques, vision réaliste de l'évolution des territoires ruraux, j'aime bien, sauf que...une certaine xénophobie apparaît vite en filigrane, les " intrus" et ceux qui les défendent sont rapidement assimilés...
Faut choisir ? Non, Agdimage, les deux peuvent coexister, comme c'est le cas dans d'autres pays pas bien loin, mais à condition de ne pas se laisser naïvement abuser par les discours démagogiques de lobbies motivés par bien autre chose que la défense du terroir et de ses habitants.
Contrairement aux idées reçues, à la "campagne" où j'ai été élevé et où je vis toujours, pour la nature (avec ou sans N majuscule) tout n'était pas forcément partout si mieux que ça avant, tout particulièrement au début du XXème siècle, nous sommes bien d'accord.
Mais ce ne sont ni les soixante huitards anciens combattants du "garderem lou Larzac" ni les bobos plus récents qui sont responsables du retour du loup.
(Et c'est affligeant de constater qu'il ya encore des gens pour croire à cette fable).
Il est venu tout seul, et se débrouille très bien pour poursuivre son expansion vers l'Ouest et le Nord, malgré la guerre totale que lui a organisée le lobby des éleveurs/trafiquants de viande de mouton, tellement amoureux de leurs milliers d'ovins qu'ils les connaissent tous par leurs prénoms avant de les débiter
en côtelettes.(pitreries ? Vous avez dit : pitreries ?)
Pour les ours des Pyrénées, c'est approchant (bien qu'il y ait des différences).
Mais bien sur seuls les pauvres bergers sont en voie de disparition et pas protégés, eux. Alors faut comprendre que parfois ça dérape, n'est ce pas ?
les vautours rendaient bien des services autrefois au monde paysan...
Est ce que ce sont les marchands de machines agricoles, d'engrais et de pesticides qui le leur ont fait oublier ?
Et les éoliennes ? Ah, euh, c'est pas pareil, ça peut me rapporter combien une éolienne sur mon terrain ?

Cela dit, Fifi, j'ai vécu dix ans dans la Drôme et je peux t'assurer en effet qu'au niveau faune et notamment les lépidoptères, c'était autre chose que ma chère Bretagne dévastée, défigurée, empoisonnée...

 

Aïe, on entre en polémique ?
... sauf que...une certaine xénophobie apparaît vite en filigrane, les " intrus" et ceux qui les défendent sont rapidement assimilés...

Non !
Je me mettais juste au gabarit du sujet.
Allez, j'en rajoute.

A Athènes par exemple, berceau de notre Démocratie si glorifiée, il y avait des citoyens (20%), pas mal de métèques (les non athéniens, utiles et contrôlés) et surtout une foule d'ilotes (les esclaves, qui permettaient à cette démocratie de fonctionner). Sans compter que la gens féminine comptait pour zéro à tous les niveaux; sauf Athéna, mais là c'était elle la plus forte; et une ça leur suffisait. Et je crois qu'il en est de même près du Golfe Arabique de nos jours.
Alors, on doit continuer à bader des concepts ?
Donc pas de polémique. Constat que tout est à l'aune de celui qui regarde.


NB
Si, comme le chikungugna, les loups sont venus tous seuls depuis peu (depuis les Abruzes semble-t-il) il est étrange d'empêcher aux bergers (les autochtones des lieux tout de même), non seulement de ne pas vouloir les tenir éloignés, mais pire de les punir s'ils se défendent ! Plus fort, je sais bien que l'assistanat perpétuel est une plaie française récurente, mais rembourser les brebis égorgées par les loups avec nos impôts, ça a quand même le don de nous prendre aussi à la gorge. Pour plaire à des penseurs patentés. Ah! c'est vrai ! J'oubliais le "puissant lobby" des bergers ! Isolés dans leurs châteaux montagnards, au milieu du luxe et de la vie facile !
Quant aux ours, "cher Monsieur", n'accepteriez-vous pas de les héberger dans votre jardin plutôt que d'imposer ça aux autres. C'est tellement aimable de vouloir aider les slovènes à venir en aide à leur surpopulation d'ursidés, mais point trop n'en faut. Car si à Prats de Mollo (mais pas seulement) il est à la base des ô combien traditionnelles fêtes de Carnaval (depuis le néolithique, au sortir de l'hiver la bête émerge de sa tanière, symbole du printemps), je doute fort que nos catalans aient tout d'un coup tant envie de les retrouver aux coins de leurs allers-venues.
Donc, pour toutes ces aimables bestioles, pour l'instant plutôt loin de chez soi, "Après vous, cher Monsieur. N'hésitez surtout pas à vous servir et les prendre chez vous".

Comme on disait à une époque pas si lointaine "Les pacifistes sont à l'Ouest, les missiles à l'Est." En plus clair de nos jours: les bien pensants loin des problèmes, les victimes potentielles tout près.
On ne parle pas de xénophobie, juste de pratique de bon sens. L'écologie est la science des interactions entre les êtres vivants (eh oui, rien d'autre), pas de les forcer à entrer dans un même bocal, puis d'agiter et voir les résultats.
Ceci dit je n'empêche personne de penser autrement.

 

peut on se passer du massacre de 60 milliards d'animaux par an ... ?
Ben non ... puisqu'ils sont élevés pour être mangés.
Ou, peut-être, en les avalant tout crus ...

Donc finie la fatigue du cochon, avec un coup de masse sur le front pour l'estorbir (assomer), puis l'égorgement et la récolte du sanquet (le sang, destiné au boudin), l'écartèlement sur une échèle oblique, l'éviscération ... jusqu'à la fabrication avec les voisins des salsichas (saucisses), du frezinat (boulettes), des costeletas et des cambajons (jambons) qu'on salera avant de les faire sécher de longs mois, .
Finies les fêtes locales autour du thème ancestral. Finies Lacaune, Aoste et Bayonne. Plus de pieds pour Sainte-Ménéhould (qu'es pas en Occitania aquèsta vilòta) ou de fromage de tête chez le charcutier.

... C'était pas les bonnes réponses ?

 

Bien dit, Agdimage
Au point de vue des animaux endémiques de la garrigue tu aurais pu citer le lézard ocellé ou la couleuvre de Montpellier que je me désole de ne rencontrer que bien trop rarement aujourd'hui. Tous les reptiles sont en voie de disparition dans nos belles contrées méridionales et, comme l'a dit je ne sais plus qui dans cette discussion, on ne va pas chercher à en émouvoir la ménagère de 50 ans ! Pensez donc ... des serpents ! Chez nous ! Quelle horreur !
Pour revenir sur le débat de fond, il est aussi vieux que La Fontaine qui bien que sa charge eut dû le rendre compétent en sciences naturelles, a raconté un tas de balourdises pour enjoliver ses fables. Aujourd'hui il faut faire la différence entre les vrais films animaliers et les fictions fondées sur une pseudo-vie animale plus ou moins "humanisée". Le drame c'est que cette différence n'est peut-être pas perceptible par tout le monde.
Si les producteurs de ces films "pseudo-animaliers" avaient un minimum de talent, ils nous serviraient de véritables fables avec un véritable scénario où la véracité et la rigueur scientifique ne seraient pas un critère de jugement. Comme dans le film "Le renard et l'enfant". C'est une fiction avouée qui ne cherche pas à tromper, on ne peut lui en vouloir d'avoir utilisé des animaux comme des acteurs. C'est du CINEMA de fiction et c'est très bien comme ça.
En revanche les "télé-réalités" animales que l'on propose (impose) aux mémères et aux midinettes sont encore plus bêtes (c'est le cas de le dire) que celles qui font jouer des "acteurs" humains. A contrario, j'ai souvenir de "La vie des animaux" que je regardais dans mon enfance, elles prenaient un sel particulier grâce au commentaire de Claude Darget qui savait à merveille "humaniser" des scènes authentiques par la seule magie de son verbe.