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Quand le numérique remplace l'argentique

Discussion in 'Cinéma numérique' started by mcr, May 2, 2014.

  1. mcr

    mcr
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    Quand le numérique remplace l'argentique...


    L'arrivée en force du numérique... Est-ce vraiment un progrès ?

    Les cinémas dont les cabines sont encore équipés de projecteurs 35 mm deviennent de plus en plus rares.
    Partout des projecteurs Nec, Christie ou autres Barco, flambant neufs les ont remplacés.
    C'est un changement considérable pour le septième art, auquel d'aucuns ont du mal à se faire... Pourtant, c'est un réel progrès pour la qualité des projections.
    Plus de copies usées par les passages multiples, rayées, instables à cause de perforations éclatées. Désormais, on a droit à une image d'une stabilité exemplaire et un piqué auquel on n'était pas habitué (surtout en 4K), et ceci depuis la première projection jusqu'à la fin de l'exploitation du programme.
    Normal puisqu'il n'y a plus d'usure possible. Tout est dématérialisé (des séries de zéros et de 1, décryptés par la magie de l'informatique).

    Bien sûr, il y a eu quelques ratés au début. Les projectionnistes n'étaient pas habitués à cette nouvelle technologie et se laissaient facilement déborder par des problèmes qu'ils nétaient pas habitués à résoudre ; mais, très vite ils ont fini par maîtriser la grosse bête qui a remplacé le 35 mm qu'ils chouchoutaient depuis des années.

    Comment se présente un film numérique ?

    Dans la majorité des cas, c'est un disque dur externe qu'il faudra brancher sur le serveur ; parfois même une simple clé USB... Les dizaines de kilos de pellicule ont fait place à quelques grammes ou dizaine de grammes.

    Voyons plus en détail comment tout cela fonctionne :

    La pellicule est remplacée par un DCP (Digital Cinema Package), uniquement constitué de fichiers numériques.
    Ces fichiers contiennent :
    - Les suites d'images au format JPEG2000, empaquetées dans un format MXF.
    - Les sons, au format WAV, empaquetés dans un format MXF.
    - Les sous-titres (s'il y en a).
    - Quelques fichiers contenant des méta-informations (nom du film, version, liste des fichiers MXF nécessaires à la lecture, etc...)
    Certaines copies numériques sont chiffrées, ce qui implique qu'elle sont impossibles à projeter si on ne dispose pas des clés permettant de les déchiffrer : les KDM (Key Delivery Message).

    Pour déchiffrer une copie, il faut avoir un player DCI et disposer de la clé.

    Les KDM prennent la forme d'un petit fichier texte au format XML, généré par des "encodeurs DCI".
    Produire un KDM pour un film donné, pour un serveur donné et une durée donnée, prend seulement quelques secondes... Un gain de temps considérable par rapport au temps qu'il fallait en 35 mm.

    Chaque film ayant son KDM propre, pour pouvoir gérer de nombreuses projections de programmes différents, il faut un endroit pour stocker toutes les copies numériques (que l'on peut garder très longtemps puisqu'elles ne s'abîment pas à la projection) : C'est la "librairie", simple serveur informatique qui permet de stocker et ranger les copies numériques.

    [​IMG]
    Une cabine équipée en numérique

    .
     
  2. expitation

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    <s>Sa dépend après</s>
     
  3. homero

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    après quoi ? :perplexe::perplexe::perplexe::perplexe::perplexe:
     
  4. Fifi52

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    :perplexe: :perplexe: :perplexe: énigmatique, en effet ! Il manque une clé ! :D
     
  5. caraibe

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    Très bien MCR de lancer cette discussion :good:

    Savoir et si je me trompe tu peux me rectifier:
    Une bonne copie d'exploitation d'apres des tests de la Commission Supérieure Technique de l'image et du son culmine à 800 lignes de définition verticale !!!

    Donc même en 2k on est pas perdant
    D'autant que là je parle d'une BONNE copie d'exploitation ...Pas d'une copie prestige ni d'une copie 0 bien sûr !!!

    Le problème c'est qu'on a eu dit tout et n'importe quoi sur la qualité de l'argentique ..QUI précisons le reste une référence si il est bien "traité" d'un bout à l'autre de la chaine!!!
    Ce n'est pas un "contenant dont la limite est fixé comme le numérique" donc on peut avancer ce qu'on veut sur le piqué et la qualité.
    Un négatif peut suivant le grain et la qualité optique donner l'équivalent de 20MP ou plus peut être ..
    Mais QUI regarde un film en négatif ;)

    André :jap:
    heureusement que expitation nous éclaire de ses lumières :D :D
     
  6. mcr

    mcr
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    Tu as entièrement raison, andré, même en 2K on a une meilleure définition que celle d'une copie 35 mm neuve... Mais l'un des avantages du numérique, du point de vue qualitatif, c'est surtout que la qualité persiste quel que soit le nombre de projections (plus de rayures, plus de poussières, etc...).

    Maintenant que l'on sait parfaitement étalonner les rushes numériques, la prétendue froideur qu'ont leur reprochait n'est plus qu'un lointain souvenir et il devient très difficile, même pour l'œil exercé d'un chef-op, de reconnaître au cours d'une projection si un film est numérique ou argentique.

    L'expérience a déjà été faite plusieurs fois, devant un public de professionnels du cinéma. On leur a projeté des extraits de films, à partir d'une cabine équipée d'un projecteur 35 mm et d'un projecteur numérique 2K, et ils ont constaté qu'ils leur était le plus souvent impossible de faire la distinction.
    Comme le 4K commence a remplacer de 2K dans un nombre de salles de plus en plus important, on n'est pas loin de la définition du 70 mm (sans ses inconvénients).

    Le passage au numérique est probablement l'une des plus grandes révolutions du septième art !

    Maintenant, il ne reste plus qu'a attendre l'appréciation d'expitation.... ;-)

    .
     
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  7. caraibe

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    Re Mcr :hello:

    OUI Et c'est une révolution que je savoure chaque jour !!
    Je me suis monté une petite salle dédiée TRES MODESTE : pas d'estrade pas d'étoile au plafond :mdr:
    Avec un VP en 1080 qui était l'entrée de gamme de Mitubishi, mais comme je passe par un PC je me fou de son traitement numérique sûrement pas top.

    Mon écran ne fait que 2m60 au format 1.77 comme ça je suis pas géné par certains films blu ray qui permute en cours du 2.35 au 1.77.
    Désolé je sais que certains fans de ciné ne jurent que par le 2.35 ..Mais certains cadrages vont très bien en 1.77 aussi ..Puis en numérique le 1.77 c'est le format le plus grand si on regarde le nombre de pixels ;)

    2.60 pour seulement 3m de recul ..J'ai même un peu plus, que l'angle optimal de vision, recommandé dans les normes THX de la Century Fox. :good:

    Révolution aussi pour les passionnés de vidéo !!! j'ai connu le super 8 et maintenant je filme avec une qualité 35mm et tout ça sur de minuscules cartes !!!
    En super 8 j'hésitais avant d'appuyer sur le bouton !!!
    Je ne sais combien coutait la minute en 16mm encore moins en 35mm ( mais là le problème du coût de la peloche était négligeable par rapport ..au reste disons).

    En super 8 on était pas loin des 20€ la minute (converti au coût actuel) avec souvent des mauvaises surprises au développement ...

    He bien non je ne pleure pas l'argentique, que j'ai pourtant pas mal pratiqué en photo comme en cinéma.
    Un seul petit regret en PHOTO quand même!! où j'aimais bien tout gérer, du développement au tirage ..Mais ça c'est devenu un luxe

    André :jap:
     
  8. Fifi52

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    C'est vrai que le 16mm coûtait très cher. :cry2:

    Mais il y avait une magie qui n'a rien à voir avec le numérique, de la prise de vue au montage.

    Tu gérais la pelloche, jamais les accus. Pas besoin d'énergie pour vérifier l'image dans le viseur avant d'appuyer sur le déclencheur. Par contre,, tu faisais gaffe à ne pas déclencher n'importe comment, vu le prix de la chute. :sad:

    Et puis le montage : extraordinaire pellicule que tu façonnais à la main ! :approb: :approb:

    Dernière chose que n'ont pas oubliée les anciens de l'argentique, l'odeur de la pellicule ! Rien que de renifler l'odeur des vieux films en ouvrant leur boîtes fait remonter des sensations aujourd'hui oubliées. :rolleyes:

    Alors oui, tout cela appartient déjà au passé et le numérique est une bénédiction pour l'amateur car il permet d'accéder à une qualité d'image et un confort de tournage extraordinaire. Jamais je n'aurais imaginé en achetant ma première Beaulieu, en 1977, que l'image deviendrait un jour aussi accessible en prix et qualité...


    Aujourd'hui, il faut gérer les accus à l'extérieur et tu fais gaffe en mettant ta bécane sous tension quand tu sais que tu dois passer plusieurs jours loin de toute prise électrique...

    La magie a changé d'aspect: le résultat est immédiat (ah, l'attente de huit à quinze jours pour voir arriver les boîtes jaunes !) les chutes n'existent plus. Les ratés ou les vues indésirables sont vite recyclées, l'heure de tournage ne coûte plus rien en terme de support. Tant que l'image existe elle est de qualité inchangée, pas de poussières, pas de rayures, pas de perforations déchirées... :good:

    Question tout de même:
    Quelle durée de vie pour nos images numériques ? :perplexe:
     
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  9. saint kro

    saint kro Conseiller Technique Son numérique
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    Ben il fallait aussi gérer les batteries, le reste de péloche dans le magasin,les doubles prises (mag A, mag B), la bande pour le son avant de te lancer sur un plan séquence un peu long. :D

    Durée de vie illimitée, si on prend la peine de dupliquer sur les nouveaux supports au fur et à mesure et avec les nouveaux codec afin de pouvoir les lire.

    A+
     
  10. Gruuz

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    le labo photo je ne le regrette pas. Je préfère le soleil. Mais il m'a apporté plus que ce que je cherchais sans doute à partir de mes 15 ans.
    Après un break entre la vente de l'agrandisseur et mon premier montage numérique posté sur YT, j'ai retrouvé la même joie d'une certaine popularité ou reconnaissance.

    Hier sur un vide grenier, j'ai examiné un agrandisseur Optima4, j'ai juste trouvé que c'était un bel objet mécanique et de tôlerie. De là à en faire un bibelot de déco? pas du tout, à la rigueur un statif pour photographier des documents ou petits objets.:suspicious:

    A voir la photo du projecteur numérique de grande salle (merci Mcr), je ne peux pas m'empêcher de penser aux écrans OLED qui vont bientôt remplacer d'abord les petits écrans portables, puis je n'en doute pas de larges écrans. Il faudra juste créer une imprimante assez large. Les fabricants de projecteurs auront du mouron à se faire.
     
  11. homero

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    Fallait gérer les accu aussi, les batteries ceinture étaient lourdes et longues à charger. Les équipes partaient souvent avec un Bell & Howell 70DR en caméra d'appoint pour les muets et plans de coupe. Et c'est vrai que l'on réfléchissait avant d'appuyer sur le bouton. Mais ça n'empêchait pas que de temps à autre on se payait un bourrage caméra ou plus grave un filage (désynchro obturateur - griffe) qu'on de découvrait qu'au montage à la sortie de la "soupe" (labo), sans compter que de la fraîcheur des bains dépendait l'exposition de l'image : on pouvait se prendre presque un diaph de sous-exposition en fin de semaine. Et je n'aborde même pas les problèmes de synchro image et son au début.... à rattraper au repiquage avec le SLO du Nagra.


    Encore vrai, avant de passer au numérique (péniblement), je bossais dix fois plus vite sur mon Atlas 16 mm.

    Pour le pro aussi, pour rien au monde je ne reviendrais en arrière, aux débuts du du BVU 3/4", je préférais partir en 16 mm ... mais avec le Betacam, surtout le numérique (Digital, SX, DVCpro), tout a changé. Plus de boîtes vides, de sacs noirs de chatterton, d'étiquettes, de cellules (2 ou 3), de charging-bag : le bonheur !

    Heureusement les batteries ont fait d'énormes progrès, avec une batterie NP-1 dans une Betacam tri-tubes, il fallait les changer à mi-cassette = 12 ', déprimant !

    Les seuls risques qui subsistent : égarer les cartes, de très rares crashs.
     
  12. Fifi52

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    Pas de moquerie Saint homme ! ;-)

    Je parlais en tant qu' amateur animalier au budget réduit pour qui l'attente était souvent longue pour obtenir quelques minutes de rushes ( jamais pu obtenir plus de dix minutes de rushes exploitables en une seule séance, il est possible que je ne sois pas très doué... :sad:) .

    J'aurais du spécifier ! Jamais fait autre chose ... Sinon, je serais resté au au super 8 ! Chacun son vécu, cher saint pro ! :rolleyes:

    Durée de vie illimitée des rushes... pas si sûr, même en faisant des sauvegardes régulières. :unsure:
     
  13. Fifi52

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    J'avais oublié ces autres joyeusetés qui arrivaient même en tournant peu.
    J'imagine l'angoisse pour vous, pôvres pros, qui deviez livrer vos images à temps.
    L'amateur pouvait se contenter de pleurer sur sa misère sans autres conséquences ! :laugh:
     
  14. saint kro

    saint kro Conseiller Technique Son numérique
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    Le numérique n'étant qu'une suite d'infos binaire, chaque nouvelle copie régénère un état neuf.

    A+
     
  15. caraibe

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    Amusant

    Le chant du cygne en photo argentique:
    Un come back assez rigolo de l'argentique en photo:
    Fujifilm Instax MINI 90 NEO Classic Appareils Photo Argentiques Compact Instantané: Amazon.fr: High-tech

    Photo de la taille d'une carte de crédit :laugh:
    Polaroid faisait mieux je crois ..

    Certains ont mis en avant avec justesse les incertitudes du développement en peloche.
    Les films Super8 je pouvais pas le faire :cry2:

    Mais en photo quelle différence entre un développement par un magasin et celui que je faisais moi même en choisissant des produit à grain ultrafin (dont j'ai oublié le nom) OBLIGATOIRE en 24*36 pour des posters en 40*60!!!

    Je profite de ce topic pour dire une chose:
    Le super8 n'était pas loin à mon sens une sacrée arnaque ..Ils avaient profité d'un leger agrandissement de la cible pour faire croire à une amélioration de la qualité / 8mm !!

    Quand on voit aujourd'hui les images produites sur des cibles de 5.3mm de largeur:
    AG AC 90 de Pana et leur série 700 800 900 ça fait réfléchir.

    Mais c'était une époque plus simple pour évaluer la qualité d'un matos cam ou photo:
    Grandeur du négatif et Qualité optique étaient les éléments déterminants !!!!

    Maintenant tout se cache, essentiellement, dans les méandres obscures des circuits électroniques ...Même si pour certaines qualités(sensibilité dynamique) et fonctionnalité (PDC) la grandeur du capteur intervient.
     
    #15 caraibe, May 19, 2014
    Last edited: May 19, 2014
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