EN ELLE court tourné en canon 550d

ps : je ne présenterai donc pas "repentirs" mon prochain court-métrage "dogmatique" !
bibi - michelle

 

Vous présentez ce que vous voulez, quand vous voulez : ce sont les admin/modos, qui décident en dernier recours si un post est valide, pas les repairenautes.

Si vous soumettez vos courts métrages, vous aurez des avis, bons ou mauvais, c'est le jeu. Le pire qui puisse vous arriver est de laisser l'auditoire indifférent pour cause d'ennui.

le parfait exemple : on ne peut pas tout résoudre par la non violence, y compris dans les films.

 

.....(fail)
il n'empêche qu'on lui a fait un sacré hors sujet le pauvre, il va plus savoir ce que vaut son film au final

 

Parfois un débat est nécessaire : on est pas dans le troll, mais dans le questionnement de fond sur la violence, et qui reste relié à son court. On ne peut pas mener spontanément ce genre de débat dans une autre partie du forum, il faut un exemple de départ.

 

de la violence en veux-tu en voilà

 

Je suis d'accord avec vous 2 pour ces deux derniers messages, au dessus de "la petite cuillère", son film était tellement bien fait, la fille tellement bien percée, trucidée, qu'on le croit vrai cet acte... ça dérange, donc opération réussie mais, et je comprends LA NONNA, on dirait qu'il n'y a que ça à filmer de nos jours ... la mort ! c'est ça qui est pénible, parce que nous, on en bouffe du film quand même à longueur de journée.... bravo pour son travail technique, peu de moyens/bon résultat, idem bravo pour la mise en scène, mais maintenant au travail ! ! ! Pour demain, exercice: Faites des films sans tuer quelqu'un ... sauf à montrer les chaussures du mort dans je ne sais plus quel Hitchcok (mais qui a tué Harry?) ...ça, ça va.

 

.....oui .... monsieur-hulot ...c est ça !!! rien d autre ! je ne renie en aucun cas le "manichéisme" il existe bel et bien - ce qui me ... choque ... c est le mal qui gagne toujours sur le bien qu oiqu on fasse !

mais ceux qui comme nous voulons montrer par des "films" (pardon) "l exemple"
bitte bitte essayons une seule fois sans cette sempiternelle "violence" ! c est juste que parfois .... trop c est trop !

merci - le débat m a beaucoup plu - il est resté correct et de bon goût ! ça aussi ça prouve quelque chose !
michelle

 

oui, que l'on a échangé simplement des points de vue divergents entre gens intelligents

que celà ne t'empêche surtout pas de poster tes films ici, je me ferais une joie des les encenser si ils sont bon comme je me ferais une joie de les descendre si ce n'est pas le cas




PS:

c'est réciproque

 

Michelle nous devons, avec Snoozkilla, t'avouer quelque chose, nous sommes, tous les 2, de Marseille, CAPITALE EUROPEENNE DE LA CULTURE 2013!

Nos avis feront donc loi pour toute cette année 2013, car nous sommes les élus, la lumière qui distille le bon goût et le miel. (fin du mode "humour")

 

mes amis
j aimerais pouvoir continuer ces "propos" ailleurs ... mais ou et comment faire ?!

à alex : (je l appelle ainsi - il se reconnaîtra - lexcalvin : loi de calvin ???)
je regrette qu il n ait pas eu le courage la franchise de me dire ce qu il pensait de "laffaire de la nonne" au bon moment et au bon "endroit" !
je dois aussi corriger une phrase qui sans doute a été mal interprétée :
... je vous ai compris .... !

venant de ma part je voulais dire que
je comprenais ce que l on s écrivait
rien d autre !

à sk : ..... diable ..... quel magnifique paradigme !!!

il y aurait tant de choses à revoir ! si j ai bien compris vous êtes les "victimes" d un jeu de "gladiateurs" du film régi par une hiérarchie qui vous dictent quel genre de films doivent être visionnés sur le "repaire" ? alors ou est le libre-arbitre dans le domaine de la visualisation des films ? (ceci toujours au sujet de la ... non-violence ..... etc !)
je reconnais que vous faites un travail fantastique ! c est beau ! quellel patience ! merci pour tout !
bien à vous - michelle

 

ps : à tous les "illuminatis" :
prochain court-métrage non plus sur le .... lait .... mais sur le miel (salé) !!!!
ciao !

 

ne confondez pas lâcheté et politesse, j'ai fait preuve de detachement pour ne pas pourrir votre topic. Là vous amalgamez bcp d idees donc il est temps de faire une mise au point. Mais puisque vous voulez un avis sur le fond, la prochaine fois c'est ce que vous aurez.

 

eh ben voilà nonna, t'as gagné! t'as réveillé SHREK
ton prochain film va morfler

 

Wow, jamais vu autant de commentaires sur un thread d'un de mes films. J'en suis ravi, encore plus qu'il puisse servir de point de départ pour parler d'un tel sujet.

Le cinéma est une grande passion depuis ma jeunesse,. j'aime beaucoup de genre de films différents, de Vittorio de Sica à Tarantino, en passant par Bertolucci, George Roméro, René Clément, Melville, Blake Edwards, Leone, Gray, Coppola, Woody Allen, Cronenberg, Lynch, Nanni Moretti et j’en passe. Je n’ai pas de préférence particulière.

Ceci étant dit, Je n'ai aucun problème avec la violence au cinéma, elle ne me dérange absolument pas. Beaucoup moins que la violence quotidienne à laquelle nous sommes confrontés dans la vie. Ca peut paraître facile, mais je la sens omniprésente cette violence, dans le métro, au travail, dans les bars, au JT etc etc. Comme disait l’autres, les gens sont plus intéressés par les trains qui déraillent plutot que par ceux qui arrivent à l’heure.

Je la préfère largement en fiction. D’ailleurs celle-ci est largement utilisée dans la littérature, toutes les pièces de Shakespeare, De Othello a Richard III sont d’une violence inouie, je ne parle même pas de la bible qui est truffée de meurtres en tous genre. Tout cela n’est pas nouveau.

Meme jeunes, un cartoon comme Bip Bip et Coyote est également ultra violent si on regarde bien. C’est juste l’histoire d’un tueur obsédé par son gibier, prêt à utiliser les pièges et stratagèmes les plus vicieux pour tuer. Je ne suis même pas sur qu’il chasse pour manger. Non, uniquement pour le plaisir gratuit du coyote et de têtes blondes dont je faisais partie (Ce Bip bip était vraiment agaçant par moment, on a beaucoup plus de sympathie pour ce pauvre Willy le coyote). Ici, nous sommes clairement dans la comédie, et plus exactement dans le cartoon.

En revanche, j’aime beaucoup moins la violence au cinéma quand elle est édulcorée pour passer pour le grand publique (Je ne parle pas non plus des films comme La Chèvre ou Depardieu envoie des coups de tête à gogo tout le long du film). Mais je trouve les gros blockbusters à la Michael bay ou nos productions Europacorps malhonnêtes et abrutissants.
Je n’aime pas les fusillades interminables et lourdingues ou les coups pleuvent sans conséquence aucune.
Par exemple malgrè l’intérêt cinématographique et la chorégraphie des films de John Woo, je dois dire que ce n’est vraiment pas ce que je préfère, pourtant la mise en scène y est très bien travaillée.
Je préfère nettement aller piocher chez Sam Peckinpah, un des grands précurseur de la violence qui à eut le mérite d'avoir cassé une hypocrisie de la violence, il lui a rendu justice. Il l’a rendue terrifiante, sale, dégueulasse, parfois insoutenable (Les Chiens de Paille) mais elle est juste et permet également de nous responsabiliser, un coup de tête fait très mal, un coup de pistolet dans l’épaule également, un viol est une atrocité.

Pourtant, je ne suis pas certain que la violence de Peckinpah soit la plus terrible à observer. Je pense qu’un film (magnifique d’ailleurs) comme Macadam Cowboy de John Schlesinger, narrant les aventures d’un texan bas de plafond qui part se prostituer à New York pensant qu’il parviendra à être entretenue auprès de belles New Yorkaises est un des films les plus violent qu’il m’ait été donné de voir. Son plan est un fiasco total et il se retrouve obligé de se prostituer réellement et la réalité de cette « profession » le rattrape assez brutalement. La descente aux enfer est ensuite terrifiante. Le film à d’ailleurs été classé X a sa sortie.

Il y a des exemples beaucoup plus extrèmes mais néanmoins intéressants. Hostel d’Eli Roth m’avait au début semblé comme un film d’horreur assez crétin et vicieux. Ca appartient a à la branche du « Torture Porn » on peux difficilement faire pire. Mais plus je regardais des films d’horreurs modernes et plus je trouvais qu’Hostel avait qq chose de plus que les autres.

Je me suis renseigné et suis tombé un jour sur un documentaire de Luc Lagier sur l’horreur dans le cinéma. Et bien surprise, ce garçon est plutôt intelligent, la tête sur les épaules et ne semble pas être un profond déséquilibré. Il est bien conscient du genre de film qu’il fait, assume complètement et ne s’en cache pas. Il explique la fascination des fans pour son film:

« En un week-end, il a rapporté 20 millions de dollars, on n’en revenait pas et pour tout dire on n’a tous été sous le choc. On espérait bien que le film marche mais de là à penser qu’il soit numéro 1, c’était fou. On se disait : « Mais pourquoi tant de gens veulent voir des personnages se faire torturer ? ». La réalité, c’est qu’ils ne voulaient pas voir ça, cette idée les terrifiait, mais ils devaient expulser cette peur qui était en eux. Vous ne pouvez pas crier à votre travail, vous ne pouvez pas crier à la maison, vous n’avez même pas le droit de montrer que vous avez peur. Je me suis par exemple rendu compte qu’Hostel était très populaire dans les bases de GI’s en Irak. Et je comprends pourquoi. Ces soldats sont amenés à voir des morts, des atrocités, et ils doivent y être insensibles comme s’ils étaient des machines. Tout est intériorisé mais il faut bien à un moment que ça sorte. C’est aussi à ça qu’a servi Hostel. " (source: Vous connaissez Eli Roth*? | Blow up - L'actualité du cinéma (ou presque) | Mouvements de cinéma | fr - ARTE)


Je suis assez d’accord avec lui sur la fonction du cinéma dans la vie. Nous permettre de vivre des expériences diverses sans avoir à en payer le prix : Se trouver dans le cockpit pendant un crash d’avion avec Howard Hughs de Aviator, se balader en vespa avec Moretti dans les ruelles de Rome avec journal intime, sillonner New York la nuit dans un taxi jaune avec un chauffeur mal dans sa peau, participer à des danses tziganes avec Kusturica, se shooter à l’héroine avec Aronofsky, se faire incarcérer en prison avec les Scums d’Alan Clark ou tout simplement regarder un monstre géant réduire une ville à néan (a choisir parmi les différents films catastrophes). Je choisis exprès des extrêmes pour illustrer mon propos.


Alors, mon film n’est certainement pas Hostel (Nonna nous aurait fait une attaque cardiaque), ni Psychose, ni Peckinpah, mais je voulais parler d’une obsession malsaine, d’une espèce d’auto destruction (c’est aussi à lui qu’il fait du mal en la tuant) et c’est vrai, essayer de choquer, surprendre. L’idée originale du film était beaucoup plus vaste. Le type était une espèce d’artiste peintre/ sculpteur/ photographe, je voulais filmer différents types d’arts plastiques, le filmer faires ses couleurs, broyers des pigments, travailler l’argile pour, tel un Gepetto construire cette femme idéale. La chute était la même, il prenait plus de plaisir à l’imaginer, la façonner, la dessiner plutôt qu’à coéxister avec elle. Mais le concours est arrivé et j’ai du simplifier mon scénar pour renter das les contraintes de temps et de sujet. Ce film à failli ne pas exister, mais la contrainte et la deadline m’ont motivé à tenter le coup.

Merci à vous tous pour cet échange, c’est vraiment intéressant, tous les avis comptent, que l’on aime ou pas je suis ravi de lire vos réactions.
​

 

...Merci