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Profil de chez Technicolor pour 5D en ligne

Discussion dans 'Archives moteurs' créé par urba, 30 Avril 2011.

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  1. jcbouden

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    Je n'ai pas étudié aussi loin que toi ce profil, mais et si la LUT prévoyait ce rabotage? Surtout qu'au pire tu n'as qu'à renterrer tes noirs sur ton signal à l'étalonnage pour éviter le problème. Une LUT ne veut pas forcément dire que le signal va être étendu de 0 à 255.

    Je ne voudrais pas défendre Technicolor parce que c'est technicolor, mais bon quelque chose d'aussi gros venant d'eux me surprend.
     
  2. romain2

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    Jay : "La création et l'utilisation d'un tel picture style n'a de sens que si on étalonne derrière, et l'étalonnage fait partie du workflow naturel de tout film sérieux". "Après chacun fait comme il veut, mais si on veut du vite fait bien fait sans une réelle démarche de cinéaste a la base, juste du "flux", c'est pas vraiment non plus le meilleur type d'appareil."

    le vite fait bien fait peut aussi consister à filmer n'importe comment sous pretexte qu'avec le super preset technicolor on fait ce qu'on veut en post-prod.

    l'étalonnage caractérise les films pro et sérieux, qui ne le seraient pas sans ? c'est très généraliste non ?

    oui effectivement il y a deux écoles, comme chez les ingé-son d'ailleurs, et le parallèle est fort, entre ceux qui d'une part font des prises de son clean, voire cliniques qu'ils ont tout le temps de traiter sans risque en post-prod, et les autres, qui prennent le risque d'enregistrer le son tel qu'ils l'imaginent.
     
  3. jcbouden

    So

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    Ce n'est pas du tout la même chose que pour du son. En son, tu as rarement de la compression de ton signal, ou même si elle existe, elle est incomparable à la notre en vidéo.

    Tout chef opérateur sérieux de toutes façons étalonne son film. C'est comme ça, et il faut que ça rentre dans la tête de tout le monde. Quand tu filmes uns scène sous plusieurs axes, tu as forcément besoin de rééquilibrer les niveau de noirs et les contrastes avec un oscilloscope. Même si tu ne retouches pas à la colorimétrie. Donc MÊME dans une démarche de "j'obtiens l'image finale pour le montage" sur le tournage, l'étalonnage est obligatoire.

    Ensuite, il y a deux choses qui rentrent en compte: la compression et le fameux picture style. La compression, tout le monde le sait, est très forte sur les canon, et même avec magic lantern tout cela restera à jamais du 4:2:0, et dès que l'on va tirer sur le signal à l'étalonnage le bruit va remonter comme c'est pas permis. Il faut donc faire attention sur le tournage aux informations qui sont enregistrées et c'est pour ça que l'oscilloscope de magic lantern est plus que recommandé. Il faut un maximum exposer vers le haut, tout en veillant à ne pas cramer les hautes lumières. Ce qui n'est pas évident avec la dynamique pourrie des dslr.

    Même dans une scène que l'on veut sous exposer au final, il faut avoir à la prise de vue une image qui soit exposée "le plus haut possible", puis redescendre le niveau à l'étalonnage. Déja parce que ça vous donnera plus de détail dans les noirs, mais aussi parce qu'en descendant les niveaux vous faîtes descendre le bruit. Alors que si vous sous exposez votre image dès le tournage, et que vous vous rendez compte qu'il aurait fallu ouvrir plus le diaph, eh bien vous allez pleurer quand vous verrez tout le bruit qui remonte lorsque vous tirerez sur les niveaux.

    En ce qui concerne la colorimétrie, il ne faut pas trop saturer ses couleurs sur le tournage, pour les resaturer ensuite à l'étalonnage. Là par contre, il faut directement donner sur le tournage ses intentions colorimétriques avec la balance des blancs, parce que le 4:2:0 ne pardonne rien.

    Enfin, qu'en est-il du profil technicolor dans tout ça? Il permettrait une meilleure dynamique. Moi ce que j'ai remarqué c'est une bien meilleure gestion des carnations et de la saturation des hautes lumières, et ça ça fait vraiment plaisir. Mais je n'ai pas remarqué de véritable hausse de la dynamique. Ce que cette courbe permet, c'est d'avoir plus de marge à l'étalonnage lorsque par exemple si vous voulez tirer un peu sur les basses lumières où il vous manque des infos. Le bruit remonte beaucoup moins vite qu'avec un profil standard.

    Le compromis, c'est qu'il faut du bon matériel pour l'étalonnage, un bon écran HD SDI pour visualiser son image me parait nécessaire. Voilà pourquoi l'utilisation de ce profil n'est pas conseillée à tout le monde.
     
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  4. Antonin

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    J'ai tourné 15mn avec ce fameux profil, pas plus: l'image est tellement plate que je n'arrivais pas à faire la mise au point. En plus j'avais l'impression d'être souvent surex... a tort. Le réglage standard est très bien je trouve, il y a peu de retouche à faire.
     
  5. PMor

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    J'ai essayé ce profil. pas évident d'aprecier le reglage à la prise de vue, mais ensuite, transformé en cinéform, je trouve que c'est sympa à étalonner, avec une belle dynamique et de la souplesse. J'avais oublié le réglage sur "standart " pour quelques plans, c'est vraiement moins bon à l'arrivé, avec les ombres bouchées et les hautes lumières cramées. Essais d'étalonage avec AEF et une courbe perso (pas trouvé le moyen d'utiliser la lut ) . J'ai pas essayé avec le reglage sur neutre c'est domage. J'ai filmé des intérieurs (lumière du jour d'une fenetre + tungstène avec 1/2 de bleu et des exterieurs (lumières travaillées aussi aves des réflecteurs)
    Bon, le tournage en 5 d n'est pas aussi galère que ça, sauf le suivi de point vraiement limite avec le 24/105 tellement c'est court, mais bon si on a pas une pdc trop pontue, ça passe . Plus cool avec de vieilles optiques nikon.
    Pour la gestion du diaph, j'ai l'impression que le profil aide à encaisser une légère sur ou sous exposition. D'autres aurait aussi cette impression ?
     
  6. romain2

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    jcbouden : "Tout chef opérateur sérieux de toutes façons étalonne son film ; C'est comme ça, et il faut que ça rentre dans la tête de tout le monde." ?


    tout film sérieux n'a pas besoin de son chef opérateur. c'est comme ca et il faudra que ca entre dans la tête de certains.
     
  7. lexcalvin

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    Même Donald McAlpine (je vous invite à regarder le cv du monsieur) estime que rien ne vaut un bon casting, une bonne histoire et un bon rea. Les affaires des directeurs de la photo n’intéressent personne à part une poignée de techniciens pointus.

    Ce n'est pas parce qu'un film est juste du point de vue de l’étalonnage et de la colorimétrie, qu'il sera bon : ça veut juste dire que l'amplitude de retouche sera plus grande si le boulot est bien fait au départ.

    Mais pour des projets amateurs (en opposition à sérieux?) on a pas ce genre d'exigence : réunir une équipe, des acteurs, une camera, c'est déjà énorme. Par la suite on peut fort bien contacter les gens qui savent tel Roger Deakins, mais ce n'est plus le même budget, le même projet.

    Et avoir la plus belle image du monde étalonnée par Deakins ne produira pas forcément le meilleur film subjectif.

    Javier Aguirresarobe a éclairé LA ROUTE, Don Burgess, Le livre d Eli, 2 films post apo très marqués par leur "couleur", et malgré le gros budget et le cv de Don Burgess, je préfère de loin le choix de Javier Aguirresarobe sur La Route.

    Ça doit tenir au coté plus humain, au choix du thème, des acteurs et .. tiens mais n'était ce pas ce que disait Donald Mc Alpine, plus haut ? :D
     
  8. romain2

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    on est à un moment où la technique ouvre des portes aux créateurs, certains espaces de liberté jusque là peu accessibles, expérimentations détachées de certains automatismes. et comme certains musiciens se sont approprié l'enregistrement et le mixage (parfois avec succès) de leur travail, certains réa ou vidéastes pourront s'approprier la réflexion et le travail sur la lumière. les outils quant à eux sont déjà à portée de main.
     
  9. jcbouden

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    Je disais juste que ta comparaison avec le son est erronée.

    Ensuite, il n'y a juste aucun rapport entre "le sérieux d'une fiction" et l'étalonnage. L'étalonnage est juste une étape de post production, comme le sont le montage, le montage son, le mixage. Passer outre, c'est ne pas faire preuve de professionnalisme, car surtout aujourd'hui, les outils sont à portée de main de tous.

    Je souhaite réagir sur vos propos qui semblent bannir le métier de chef opérateur de tout tournage. Ce genre de discours était arrivé il y a quelques années pour le son, et voilà maintenant que même france 3 n'engage pas systématiquement un ingé son pour les reportages du 19/20.

    Je suis totalement contre l'idée qu'un film peut se faire sans chef opérateur. Qui va s'occuper du suivi de l'image? Qui va réfléchir en détail à la lumière, et la régler précisément sur le tournage? Qui va être responsable de la qualité de l'image, du cadre? Qui va suivre le travail de l'image en post production?

    Vous? Pensez vous avoir les connaissances suffisantes? Pensez vous surtout ne pas avoir assez de responsabilité? Il est très bien en tant que réalisateur de s'intéresser à la lumière, de dicter sa vision de l'image, et d'imposer des cadres. Mais ne confondons pas tout. Même si vous pensez tout savoir, un chef opérateur est un interlocuteur privilégié pour le réalisateur.

    Et c'est bien ça le problème. Vous pensez savoir faire de l'image, du coup vous vous passez des services de gens comme nous. C'est contre la philosophie du cinéma, qui se veut être le fruit de la collaboration entre réalisateurs, acteurs, et techniciens. Et la plus belle de ces collaborations est certainement celle entre un réalisateur et un chef opérateur.

    Lorsqu'on est amateur, faire ses films tout seul, c'est bien, ça nous apprends beaucoup de choses. Cependant, arrivé à un certain niveau, il est temps de laisser la responsabilité de l'image à quelqu'un de qualifié et de se concentrer sur l'écriture et la mise en scène. Déjà parce que proposer ses services de sois disant chef op/cadreur/réalisateur, c'est voler la croûte d'un pauvre gars qui n'aurait demandé que de bosser pour vous, au service de votre film. Et faire ça, c'est encourager les productions à diminuer le budget salarial, tout comme les canon 5D et 7D ont encouragé les productions à mettre de moins en moins de moyens dans tout ça (tout comme ils ont permis à certains films de se faire !).

    Aujourd'hui, on vit une heure assez grave car on ne contrôle plus le pouvoir de l'image. Celle-ci est tellement à portée de main, que l'on voit des films où personnellement je ne vois que les défauts techniques. Pourquoi? Parce que le réalisateur "croit savoir" faire de l'image. Et c'est dommage. Peu à peu, on s'habitue à la dégradation de la qualité de l'image avec ce genre de chose, mais aussi avec le torrent d'image que nous servent les chaînes télévisées. C'est aussi à cause du passage du cathodique au LCD: on y a tout perdu, le contraste est totalement faussé, la colorimétrie est affreuse, je me demande vraiment ce que tout ça va devenir car les gens se sont malheureusement habitués à cette qualité de diffusion.

    Lorsque je vais au cinéma, là j'ai l'impression qu'il y a du respect pour moi, spectateur. Parce que l'image est belle, sans problème purement technique. C'est un vrai repos pour les yeux, loin des noirs trop enterrés de la plupart des vidéos du web, ou pire des vidéos des gens qui utilisent la courbe technicolor sans ajouter la LUT ! Et contrairement à ce que vous pensez, cela sert le film, car cet impression de respect nous ouvre davantage au propos du réalisateur.

    Des vidéos agréables à regarder sur le net, il y en a, et j'ai la même impression de respect. Cela n'a rien à voir avec le fait que la fiction soit bonne ou non, mais il ne faut pas oublier que l'image sert le film et qu'elle est le principal outil du réalisateur. Si vous la ratez… Peu de chance que votre film ait un grand parcours. Et lorsque vous prenez le risque, en tant que réalisateur, d'ajouter à votre fardeau la responsabilité de l'image, ça me parait être du suicide car vous n'êtes concentré ni sur l'un ni sur l'autre. Comment pouvez vous regarder l'expression de votre acteur si vous faîtes un suivi de point?

    Alors si vous voulez être sérieux, concentrez vous sur votre mise en scène, sur l'écriture. Nous pouvons discuter de chaque détail de l'image, mais s'il vous plaît laissez nous faire notre boulot. Cela ne fera que tirer le film vers le haut. Tout ce que nous souhaitons, c'est produire une image au service d' "un bon casting, une bonne histoire et un bon rea".
     
  10. romain2

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    Je ne souhaite pas bannir le métier de chef op. Je réagis à la radicalité de ton propos ; en gros, tu expliques que tout projet pro a son chef op, et qu'il n'y a pas d'alternative. C'est cette alternative que je souhaitais évoquer, parce que c'est là que je suis, et que tes messages m'annulent.

    C'est complètement hors sujet par rapport au sujet initial : les 5D, les 7D, le technicolor etc et j'en suis désolé. Mais ça en vient. Certaines personnes se sont approprié la technologie, et même si leur maitrise de l'outil n'est pas aussi approfondie que celle des techniciens dédiés, cette appropriation apporte d'autres avantages.

    Certains réa considèrent que le montage est une part de leur travail, pour d'autres c'est le travail sur la lumière, pour d'autre le son, pour d'autres tout ça. Je suppose que je parle de projets très alternatifs, et donc peu représentés. En tout cas pas des films produits par France 3 qui ne supprimera pas la ligne budgétaire dédiée au chef op sur ses productions, difficile à imaginer, contrairement aux preneurs de son des documentaires, qui n'étaient peut-être pas toujours très utiles. En tout cas, je n'ai pas noté dans les reportages un effondrement de la qualité sonore.

    Je défends des projets cinématographiques batis un peu à la marge de l'industrie du cinéma, un endroit artisanal où le réalisateur ne serait pas LE réalisateur, mais peut-être également le monteur, ou bien le preneur de son, selon les caractéristiques du projet, selon ses propres envies, ses capacités et son budget. La technonogie transforme les pratiques, c'est assez certain. Aujourd'hui, elle offre plus d'autonomie à certains réa qui ne souhaient pas non plus tuer le métier de qui que ce soit, mais qui désirent expérimenter d'autres façons de travailler.
     
  11. lexcalvin

    So

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    UN CHEF OP DIGNE DE CE NOM C EST 7000 € PAR JOUR !

    zut là ... pour un projet amateur on s'en passera, merci. Ne confonds pas court métrage avec apn, et gros budget avec peloche Kodak à gogo.

    Quand tu as un coach pour s'occuper de toi pour les JO, tes chances de médailles sont meilleures, c'est indéniable. Mais ceux sans coach arrivent aussi au bout de la piste.

    C'est un problème d'argent et de proportion des talents recrutables pour la dimension du projet, pas de compétences. Personne ne veut éradiquer ce métier, mais on parle de petits projets qui n'auraient jamais eu les moyens de se payer un dir photo DE TOUTE FAÇON. Et inutile de sortir des petites phrases du genre " quand on a pas les moyens on fait pas " car ce serait en totale contradiction avec le parcours de pas mal de rea. Peter Jackson a mis 5 ans à finir Bad Taste, avec 50 000$ et des potes. Et il n'avait pas de dir photo.
     
  12. JLH 37

    JLH 37 Super Modérateur
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    Bonjour,

    Retour au sujet, si c'est possible.

    A mon sens, si tu veux bien en tirer parti, il faut modifier certains paramètres.

    Déjà, la netteté réglée à 0 me semble quelque peu excessive. En effet, on se retrouve avec une image complètement "molle" un peu en dehors des critères de la haute définition et de ce que l'on peut en attendre. Déjà que l'on subit une perte assez drastique du pouvoir séparateur du au changement de résolution opéré sur le capteur par les moyens que l'on sait, cela n'arrange pas les choses.

    Je te conseille donc une remontée du réglage à +2 ou +3 afin de retrouver une définition correcte.

    Ensuite, et c'est ce qui doit te gêner le plus, le réglage du contraste à -4 n'est pas forcément opportun. Il n'est pas toujours utile d'aplatir la courbe de gamma et celle du contraste à outrance. Suivant le type d'éclairage, remonte le contraste. J'ai procédé à un film d'essai en extérieur et le réglage à -2 m'a paru assez polyvalent et restait proche des points d'étalonnage finaux pour obtenir une image équilbrée et réaliste.

    Pour l'expo, il te faut exposer très juste. Si toutes ces courbes sont capables d'étendre la perception de l'échelle dynamique entre les basses et les hautes lumières, elles n'augmentent en rien la latitude de pose qui reste assez réduite avec ce type de matériel. Dès que les hautes lumières sont surex et ne montrent plus de détails, c'est fini. Tu ne pourras pas les récupérer en post.

    A partir du moment où tu auras remonté le taux de contraste, comme vu plus haut, l'appréciation qui te faisait défaut sera plus facile. La procédure étant d'observer les zones claires (nuages dans le ciel, par exemple) et d'ouvrir le diaph jusqu'à noter une perte de matière. Tu reviens sur la valeur précédant cette perte et cela doit être bon. N'hésite pas à utiliser la loupe pour bien observer et affiner cette mesure.

    En faisant tout cela, tu devrais noter une différence assez conséquente par rapport au profil standard (et même aux autres profils) après un étalonnage soigné. Bien sûr, avec ce type de profil de gamma en S inversé, un étalonnage est indispensable. Le tout étant de ne pas tomber non plus trop loin de ce que tu veux obtenir afin de ne pas trop "tirer sur les manettes".

    Ceci est à voir avec l'étalonneur. Et, si c'est toi l'étalonneur, c'est à voir... avec toi. :laugh:;-)

    Oui, j'opère également avec Cineform et j'observe la même chose.

    Pour la latitude d'exposition, comme je l'écris plus haut, je suis beaucoup plus réservé. Si tu cherches à conserver toutes les nuances de luminance dans les hautes lumières, une surex d'un quart de diaph peut te les faire perdre irrémédiablement. Des tests sur gamme de gris m'ont confirmés les observations terrain.
     
  13. jcbouden

    So

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    Même dans ton cas, où il n'y a pas de chef opérateur, tu ne pourras cependant pas passer outre l'étalonnage, ou alors ton film manquera cruellement de finition. J'espère au moins que tu es d'accord avec ça?

    En ce qui concerne le fait de réaliser, et de s'occuper de la technique. Il est bien évident que ça arrive, mais il faut voir dans quelles conditions. Si c'est une fiction qui se veut professionnelle, avec un vrai budget, je ne vois pas l'intérêt pour un réalisateur d'endosser en plus la casquette de chef op. Nous pouvons discuter de n'importe quoi concernant l'image avec vous, mais il est important selon moi que vous vous concentriez davantage sur la mise en scène.

    Je comprends l'envie de toucher à la mise en image, avec tous ces outils à portée de mains. Mais je trouve ça dommage de se fermer et de vouloir endosser plusieurs rôles pour une production.

    Sur mon film de fin de bts, ma réalisatrice se concentrait vraiment sur l'expression des acteurs, sur le placement des personnages. Mais elle avait aussi un regard très critique sur le cadre car elle venait du monde des arts appliqués. De notre collaboration sont nés des compositions très sympathiques, car elle n'avait aucune connaissance technique de l'image, juste des envies de retrouver en image photographique des impressions, des sentiments qu'elle avait eu en regardant des images graphiques, des aquarelles. En échangeant des références communes, nous avons pu nous comprendre.

    Et le travail que chacun de nous avions sur le plateau était si important que je ne l'aurais pas vu faire et la lumière et la mise en scène ! Mais on ne parle peut être pas de la même quantité de matériel lumière, peut être travailles-tu plus léger…

    Dans ce cas où tu serais plus dans une configuration "nomade", ok il est faisable de réaliser et de "chef oper". Faisable, mais là encore je trouve que ce n'est pas au service du film. J'apporte énormément d'importance sur le fait que vous, réalisateurs, devez vous concentrez un maximum sur votre partie artistique, car il y a tellement trop de films où elle est bâclée !

    Tout ça étant dit dans une optique court-métrage bien entendu.

    Après, pour tout ce qui est tests, vidéo pour faire de la belle image… Eh bien dans ce cas là ton point de vue est tout à fait correct. Mais pour moi, faire une fiction sans chef op sans véritable raison (ex: documentaire où l'on veut être discret, etc) ça n'a pas de sens. Le besoin d'autonomie que tu cites ne peut se justifier dans le cas d'un vrai court-métrage. ça nous entraîne justement vers cette dégradation de la qualité de l'image fournie au spectateur, je ne dis pas que tes images ne sont pas belles ou pas réussies, mais si tous les réalisateurs se mettent à faire de l'image, il y aura des plantages, et cette dégradation résultera de nombreux petits plantages sur chaque vidéo. Il y a plein de vidéo sur viméo où le réalisateur pense faire de l'image, mais où il y a des problèmes de raccords (parce qu'ils négligent l'étalonnage, où qu'ils utilisent les effets de Magic Bullet que, personnelemet, je n'apprécie pas). Occupés à réaliser, ils ne font pas assez gaffe à l'aliasing, à la montée du bruit, au point, tout comme ils ne font pas assez attention à leur mise en scène parce qu'ils veulent avoir une belle image.

    Je ne dis pas que tu devrais avoir obligatoirement un chef op. Je te parle juste des conséquences de ton choix. Tu souhaites plus d'autonomie, certes, mais sache que ce sera facturé sur la qualité de ton image. Après, comme vous le dîtes, une belle image ne sauve pas un film sans sens. Mais dans notre monde aujourd'hui, si tu veux être écouté, si tu veux que tes propos passent, il faut avoir une image plaisante. L'exemple tout bête: la publicité.

    EDIT:Un chef opérateur a un salaire brut de 256,98 euro par jour, donc on se calme… Et il y a un tas de ptits jeunes comme moi sortis d'école, qui cherchent des expériences, et qui travailleront pour pas un rond…
     
    #28 jcbouden, 15 Juillet 2011
    Dernière édition: 15 Juillet 2011
  14. romain2

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    finalement la seule chose qui me gêne dans tes propos, c'est le manque de nuance : "Le besoin d'autonomie que tu cites ne peut se justifier dans le cas d'un vrai court-métrage". un vrai court métrage ? un faux court métrage ? ne peut se justifier ? je n'ai pas autant de certitudes que toi apparemment, mais ca ne m'empeche pas de réaliser des projets et au final c'est bien ca qui compte non ?
     
  15. JLH 37

    JLH 37 Super Modérateur
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    Serait-il possible de conserver le sujet d'origine ayant trait au profil d'image Cinestyle de Technicolor.

    Cela peut peut-être intéresser ceux qui filment.

    D'avance, merci.
     
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