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qu'est ce qu'un realisateur doit savoir faire?

Discussion in 'Faire son film' started by aymericco1, Feb 18, 2010.

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  1. aymericco1

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    quelles sont selon vous les competences les plus importantes pour la realisation? quels sont les points incontournables? si on ne peut pas faire de formation, quelle voie est la plus conseillée pour se former en vue de devenir real: travailler comme assistant real, avec un chef op, faire du montage, ......
     
  2. lexcalvin

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    Être fils à papa.

    Tout le reste est de la littérature.
    Et ce n'est pas cynique, les cas d'école ne manquent pas pour illustrer mon propos.
    Le cinema n'aime pas ceux qui n'ont pas le sang bleu ^^

    Jp Mocky a connu bcp de jeunes assistants qui n'ont jamais passé le cap du premier film alors qu'ils étaient très talentueux. D'autre part on peut vivre sa vie en directeur photo, ingé son, machiniste sans avoir à rougir.

    Realisateur, c'est un chef de projet, du moins je le vois comme ça : il fait répéter les acteurs, dirige leur jeu (enfin sauf avec les divas), s'assure de la cohésion du tournage vis à vis du scenario, rassemble la technicité necessaire pour produire de belles images, et bien sur du cadrage des plans quand il n'a pas de cadreur, bref il gère tout ce que le producteur ne gere pas.

    Le vrai boss c'est le producteur, et au dessus de lui, le studio. Eux ont le final cut, pas le réalisateur.
     
  3. homero

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    Ben à vrai dire il faudrait de tout ça :
    - organisation d'un tournage : assistant réalisateur
    - efficacité technique sur le coup et avoir l'oeil : chef-op
    - savoir raconter une histoire, concevoir un habillage et mener les choses à terme : monteur

    Maintenant la fonction de réalisateur est un peu galvaudée : Lexcalvin, tu vas te faire des potes :unsure: d'un moment à l'autre, je sens ça venir tel un ciel d'orage dans un film soviétique ! :mdr: ... et on ne peut pas te donner totalement tort (surtout en téloche où il y a des réseaux d'influence qui jouent effectivement) ni tout à fait raison ... C'est sûr que c'est un métier où l'on peut tout prétendre en jouant en cas de bide au maudit incompris : "je suis Dogma, bandes de rustres incultes". et en discourant sur les oeuvres des collègues, oubliant en ce qui les concerne que la critique est aisée mais l'Art difficile ... La paille et la Poutre etc ... A la technique pas droit à l'erreur que camouflerait un "état d'âme" , surtout au son où une saturation ou un potar ouvert trop tard ne peuvent faire style contrairement à un shaking caméra très mode, mais sans les idées, le courage de monter des coups, pas de film et chomedu assuré pour l'équipe (déjà que ...) ... Quand tu dis que tout le reste n'est que littérature mais ce "reste" au sens propre est souvent ce qui manque le plus, c'est trop facile de se clôner les uns et les autres à toutes les époques en fonction des modes (faux Godard, faux Lars, faux de faux ...) et d'appuyer sur le bouton sans grands risques vu la technologie actuelle et d'appliquer des effets cache-misère au montage alors qu'en dessous le scénar ne tient péniblement qu'au gaffer et à l'agrafeuse. Quand au réal chef d'équipe en télé, oui il y en a heureusement, et ce sont d'ailleurs les gens avec qui c'est le plus agréable de travailler, mais il y en a d'autres où c'est l'opérateur puis le monteur "sauveurs de coups" qui auront assuré et fait tenir l'histoire au final... A éviter le "styliste" bien foncedé (et pire que lui, sa cour !) qui impose son diktat esthétique à une série d'émission en leur filant à coups d'effets mode un coup de vieux définitif.

    Finalement je crois que le personnage indispensable est le leveur d'histoires, le monteur de coups (fils de ... ou pas mais c'est vrai ça aide) sans lequel rien de ce qui suit ne pourra arriver. Après il faut savoir s'entourer c'est le boulot d'un chef, on est bien d'accord.
     
  4. Guillaume Cottin

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    De façon moins polémique, disons qu'un réalisateur peut très bien :

    - ne pas avoir écrit le scénario
    - ne rien posséder comme matériel technique
    - ne pas cadrer
    - ne pas choisir d'ambiance visuelle
    - ne pas s'occuper du son
    - ne pas s'occuper des costumes, etc...
    - ne pas repérer les lieux
    - ne pas diriger les acteurs
    - ne pas mettre un seul sou de sa poche
    - ne pas monter le film
    - etc...

    ... et pourtant, en ne faisant pas tout cela, il peut quand même être réalisateur du film ! (OK, pas un très bon réalisateur, mais ça s'est vu non ?)

    Alors qu'est ce qui définit le réalisateur ? Il doit au moins faire le découpage, mais ce n'est pas suffisant pour une définition. C'est donc à chacun de se définir soi-même dans la façon de pratiquer la réalisation.
    Et c'est bien aussi pour cela que c'est casse-gueule !

    Dernière boutade : je pense que l'outil principal du réalisateur n'est pas la caméra mais le téléphone portable. (ce n'est pas réservé aux producteurs)

    A+
     
  5. aymericco1

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    en gros on a besoin de rien savoir faire mais si on sait tout faire c'est mieux. Ca m'avance moyennement ça.
     
  6. homero

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    Non c'est l'inverse, ;-) mieux vaut savoir faire car si on ne sait pas ça pose des problèmes de communication avec l'équipe, du coup la crédibilité est faible, la discipline se relâche, on a moins envie d'aider (sauf si le gars est sympa, auquel cas on pardonne et tout le monde vient à son secours ... comme quoi la qualité de com est déterminante), ça se nivelle un cran en dessous et le film trinque. Ce qui est le plus redoutable pour un réal c'est d'avoir une équipe qui non seulement est très pro mais qui connaît mieux le sujet que lui ... il a intérêt à porter les caisses avec tout le monde et à ne pas jouer au désespéré dans un monde brutes pour se la péter et se faire mousser quand le prod arrive sur le tournage ... + de 100 fois vécu !
    Ce qu'on lui demande c'est d'avoir des idées et de bien les communiquer ... c'est un peu comme pour certaines questions sur les forums.
     
    #6 homero, Feb 18, 2010
    Last edited: Feb 18, 2010
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    apprendre a dire "action !!!" avec conviction :D
     
  8. aymericco1

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    euh.... tu dis ça pour ma question homero?
    en tout cas c'est amusant, où l'on voit que lorsqu'on demande de tracer un profil type de realisateur, d'un coté il a ceux pour qui c'est un gros fumiste, un branleur pretentieux, "fils à papa, savoir dire action etc..." et de l'autre ceux qui pensent que ça ne s'improvise pas et que le gars à intérêt à bosser et à être au point sur un paquet de domaines.
    j'ai plutôt tendance à penser comme les seconds mais c'est vrai que c'est un titre un peu flou parfois, d'où le sens de ma question. Je continue à me former et à bosser mais j'ai des doutes sur les priorités. C'est compliqué d'être ne serait ce que passable sur chacun des domaines.
     
  9. lexcalvin

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    Ne pas confondre " être un réalisateur " et " comment arriver à réaliser son 1er film ".

    Tu peux être le meilleur réalisateur de ta région, si tu n'as pas de relations dans le métier ou pas de capital pour financer ton film, tu resteras assistant toute ta vie.
    Inversement un réalisateur fortuné ou qui connait les gens du métier par ses parents, aura plus facilement l'accès à une équipe de tournage, sans rien connaître à la réalisation, la direction d'acteurs etc

    Ça va se voir sur le tournage, et les ragots vont jaser, mais le spectateur ne voit jamais cela, il voit le résultat final, et décide si ton film lui plait ou pas.
    Bcp de fils à papa s'improvisent dans le métier et réussissent à engranger des entrées confortables. D'autres se plantent et on les oublie vite, bref tout le monde de la réalisation est complexe et se juge au cas par cas.

    On voit bien des yann moix et eric emmanuel schmidt s'afficher comme realisateurs sur leurs films ... je ne leur confierais même pas ma soirée d'anniversaire à filmer.
     
  10. aymericco1

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    alors disons que j'ai tres mal formulé ma question. Je voulais savoir selon vous quelle est la compétence qui vous semble le plus indispensable. Si il y en a une, quelle est l'expérience qui fait un vrai, bon real et pas seulement quelqu'un qui a le titre. Je me suis personnellement pas mal intéressé au montage car ça me semble être une étape cruciale, qui si on la connait permet d'anticiper pas mal de pb. Mais certainement d'autres pensent qu'il faut être baleze en mise en scene (pour la fiction en tout cas) ou connaitre les focales et la photo sur le bout des doigts. J'ai fait un peu d'assistanat real mais j'ai l'impression que c'est là que j'ai le moins appris. J'ai trouvé que c'était un boulot plus proche de la prod que de la real, en termes techniques en tout cas.
    Finalement je crois que la reponse qui me semble la plus pertinente, est la plus simple, celle d'Homero: "avoir des idees et les communiquer" mais ça pour l'apprendre...
     
  11. Guillaume Cottin

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    De toutes façons homero est un super repairenaute et il faut toujours écouter ce qu'il dit :)

    Je suis d'accord avec toi et il me paraît évident de dire que le réalisateur doit maitriser un minimum tous les sujets, mais il n'est pas obligé d'en faire sa spécialité. Par exemple il doit savoir que placer les lumières prend un certain temps, que le son a telle ou telle contrainte... afin de savoir ce qu'il est possible de faire.
    Parfois ce n'est pas mal non plus de demander des choses un peu difficiles ou prétendument impossibles, car cela pousse parfois à relever les défis. Comme dit l'adage : "tout le monde disait que c'était impossible ; un idiot qui ne le savait pas est venu et il l'a fait". Mais il faut aussi savoir quand c'est vraiment impossible sinon on se met les gens à dos.

    L'intérêt de faire des films c'est d'être avec des gens et de vivre des expériences. Sinon, pour raconter nos histoires on ferait tous de la BD, c'est tellement plus libre et facile. Donc le film c'est bien, le résultat final compte, évidemment, mais finalement quel intérêt si l'équipe n'a pas pris de plaisir à le faire ? Je crois que le réalisateur est en bonne partie responsable de l'esprit d'équipe et du cercle vertueux de la bonne humeur sur le film. Ne serait-ce que parce qu'il sélectionne ses collaborateurs.

    Tu n'as pas tort en disant que le métier d'assistanat réal n'a pas grand chose à voir avec la réalisation elle-même. Un ami me racontait avoir été sur un tournage de long-métrage et après avoir vu le professionnalisme de l'assistant réal, il s'est dit : "zut, mais en fait c'est un vrai métier !" (par opposition à : "ce n'est qu'une une étape pour devenir réal"). On pourrait dire la même chose avec la régie.
    Le réalisateur doit respecter tous ces corps de métier.

    En revanche, je pense que tu n'es pas obligé d'avoir des idées pour réaliser un film. C'est le cliché de l'auteur-réalisateur. Le mec qui ne fait que réaliser proprement un scénario qui n'est pas de lui n'est-il pas tout de même un réalisateur ? Réalisateur est également un métier technique. Je pense qu'il est plus important d'avoir un sens du positionnement dans l'espace, un sens du rythme, ainsi qu'une idée précise du film. Également les connaissances techniques de base (et avancées pourquoi pas), et évidemment, le sens de la communication (cf homero).

    A+
     
  12. wkw

    wkw
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    Je ne suis pas d'accord avec ça; un film naît de l'envie de raconter une histoire. On ne fait pas des films pour s'éclater sur un tournage, s'amuser, prendre plaisir, etc … même si cela est appréciable, et souhaitable.

    La BD est un autre moyen d'expression ni plus difficile, ni plus facile.

    Faire du cinéma parce que c'est sympa, … je trouve ça moche. Ce doit être une passion, un besoin, une envie de raconter, c'est un vecteur d'émotionS, pas un moyen de passer du bon temps.

    Après effectivement, chacun fait cela pour ses raisons, mais dire qu'on fait ou que l'on doit faire des films pour ça, ce n'est pas vrai.

    Amicalement,

    wkw
     
  13. drhit

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    parmis les competences requises par un réal, savoir recruter son equipe de tournage, et pour bien recruter il faut avoir les connaissances techniques.
    Puis, il y a tout type de realisteurs entre celui qui sait exactement ce qu'il veut (le film dans la tête) et celui qui prefere ne pas savoir ou il va ... il y a un monde.

    en même temps, même le réal le plus pointilleux techniquement et sympa au monde peu sortir une m..de au final, mais malgré tout je prefere ceux qui possedent ce minimum de savoir technique, de culture cinema et de relations humaines.
     
  14. homero

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    Je regrette d'avoir oublié ça !(comme quoi un forum c'est aussi un travail d'équipe et de communication ! ;)) . Tu as absolument raison, c'est déterminant pour faire passer dans un cadre ... ce qui peut et doit y entrer en une fois (un plan...) ou en plusieurs. Trop en mettre c'est se disperser et rendre les choses illisibles où sans consistance d'où l'importance de la gestion des focales et donc des perspectives ... choisir un pano ou un travelling c'est faire découvrir petit-à-petit sans flamber les infos d'un seul coup... là aussi question de rythme, de nuances. Et puis il se doit de veiller aux idées simplistes : je filme un écrivain alors je le filme sur fond de livres :perplexe:... alors que ce n'est pas vraiment photogénique et qu'il ne faut pas confondre écrivain et bibliophile ou libraire. Un réal plus ambitieux (qui a lu le bouquin ou connaît un peu l'oeuvre du Maître) cherchera plutôt à créer une ambiance se rapprochant de ce qui s'est passé dans et autour de la tête de l'auteur au cours de la gestation de l'oeuvre ... autre exemple plus palpable, je parlais il y a peu de temps sur le Repaire de making-of de films : c'est facile et tarte de filmer le clap ou le travelling qu'on pousse, c'est plus intéressant d'aller à la chasse aux détails qui font qu'un plan commence à exister : travail des nuances de jeu avec les acteurs, choix de la lumière avec le dir phot. A ce propos je me souviens d'une discussion avec Edmond Richard, le dir phot d' Orson Welles sur "le Procès". Sur une scène dans la gare d'Orsay, Edmond Richard avait fait tout éclairer, Welles était passé derrière et éteindre tout un côté, Edmond Richard en avait convenu, le rendu était beaucoup plus intéressant. Comme quoi le réal joue aussi sur la technique sans pour autant avoir à grimper un arc 225 ampères sur une tour. Autre exemple : le réal de doc François Reichenbach faisait placer la lumière classiquement par les électros sans s'en mêler, et au dernier moment , il se plaçait avec sa caméra (qu'il ne tenait pas toujours aussi bien que ses opérateurs) carrément à 180° de ce qui était prévu par la technique, résultat : les faces devenaient des contre-jours très violents, ce qui était sa marque de fabrique en contradiction avec les canons de l'époque. Assimiler la technique pour la mettre au service de l'artistique.
     
    #14 homero, Feb 19, 2010
    Last edited: Feb 19, 2010
  15. Gilz

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    Hello,

    si je peux me permettre, un réalisateur c'est avant tout quelqu'un qui... réalise.

    Il est quasiment impossible de trouver deux réalisateurs ayant exactement le même parcours et les mêmes compétences.

    Certains y parviennent à la sueur de leur front, d'autres sont pistonnés, d'autres travaillent leur "réseau humain" et trouvent du piston à la sueur de leur front :D

    Certains sont très attachés au scénario et aux comédiens, d'autre à la technique et à l'image.
    D'autres s'intéressent à tout.

    Tout ça pour dire que je pense qu'il n'existe aucune règle.

    Ou si une règle était à définir, elle pourrait être : "réalise pour savoir ce dont tu as besoin pour devenir un réalisateur".
     
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