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Balance des blancs

Discussion dans 'Film argentique : projection et numerisation' créé par itatoux, 12 Juillet 2008.

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  1. itatoux

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    Une question de néophyte :
    En vidéo, on est amené à faire un réglage de balance pour corriger le blanc prédéterminé,
    qu'on appelle "blanc usine" et qui n'est efficient que dans un certain environnement lumineux. Mais en argentique, doit-on aussi régler le blanc et pourquoi, et comment ?
    Merci par avance.
     
  2. homero

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    Oups ! Il n'y a pas de balance des blancs à faire en film. :perplexe: Les émulsions sont conçues pour avoir un rendu correct sous une température de couleur : film lumière artificielle = 3200 K, film lumière du jour = 5600 K . Le passage d'une température de couleur à l'autre exige un filtre de conversion : 85B pour passer d'artif en jour au prix de'une perte de 2/3 de diaphs !
    En video ce que l'on appelle le "blanc usine" est réservé aux Presets que l'on ne peut corriger par la balance des blancs. Si vous optez pour une balance des blancs il vous faudra sortir de la position PRESET ARTIF ou JOUR. Toutefois sur certaines caméras pro, on peut régler à d'autres valeurs le PRESET usine.
     
  3. Saint-Oblas

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    Pour compléter la réponse de homero:

    au début du Kodachrome (I puis II), celui-ci était livré en deux émulsions, comme le dit "homero", soit "lumière du jour" pour une température de couleur de 5600°K, soit "lumière artificielle" pour une température de 3200°K ou 3450°K (je ne me souviens plus très bien), 3200°K correspondant aux ampoules à incandescence de l'époque et 3450°K aux lampes dites "flood" survoltées utilisées alors en studio. Ceci était valable pour les tois formats amateurs (8mm, 9,5mm et 16mm).
    Pour un ajustement plus précis, les professionnels utilisaient des filtres Wratten; avec le 85B on pouvait aussi utiliser un "lumière artificielle" à la lumière du jour.
    Quand est arrivé le super8, les chargeurs étaient remplis d'émulsion "lumière artificielle"; un filtre 85B était incorporé aux caméras pour l'utilisation courante en lumière du jour; une clef permettait de l'éclipser en lumière artificielle.
    Actuellement je ne sais pas ce qui est encore disponible, mais on doit probablement avoir soit "lumière du jour" soit "lumière artificielle" pour les caméras 16mm; et le cas échéant, on doit toujours pouvoir ajuster des conditions spéciales d'éclairage avec les fameux filtres; (qui doivent être cependant difficiles à trouver!).
     
  4. homero

    So

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    Le Kodachrome en version A artif était la seule pellicule équilibrée en 3400 K, les Ekta artif l'étaient en 3200 K. Donc conversion jour = 85 normal pour la Kodachrome, 85B pour l'Ekta. Les pros n'utilisaint pas la Kodachrome ... sauf les cameramen du "Signal Corps" pendant la Guerre de Pacifique dans des Bell & Howell Eyemo en parallèle avec du 35 mm N&B. La Kodachrome malgré de fantastiques qualités comme original était difficilement copiable car trop contraste donc on lui préférait l'Ekta Commercial 7255 puis 7252, (32 ASA d'après mes souvenirs), original non projetable car sans couche anti-abrasion et à faible contraste ...celui-ci offrait des images remarquables, très définies et douces avec beaucoup de charme qui redevenaient "normales" sur la copie sur film de tirage inversible.. La télé utilisait après quelques essais avec les Ekta ER 125 ASA artif ("Dim Dam Dom" opérateur Claude Agostini), surtout de l' Ekta EF7242 (traitement E6) 125 ASA puis de la 7240 125 ASA artif et de la 7250 320 ASA artif (toutres deux en traitement VNF). De plus la sensibilité correspondait mieux aux besoins du reportage que l'Ekta commercial qui était de plus inutilisable car souvent c'était l'original qui était monté et diffusé. Beaucoup d'opérateurs préféraient corriger en jour ces Ekta 7240/42 avec le 85 plutôt qu'avec le 85B recommandé pour avoir un rendu légèrement plus froid sur les tronches. Ces pellicules surtout la 7250 étaient souvent sur-développées pour gagner un diaph ... ou plus. Pour certaines prises de vues sportives avec les caméras grande vitesse Eclair GV16 ou Photosonics, on avait parfois de la 7239 lumière du jour.
    C'était la rubrique "Musée" ...
     
  5. Ciné Fracasse

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    Donc si j'ai bien compris ça sert à rien de faire la balance des blancs avec un camescope ?:mdr:

    et autre question.

    moi j'ai une panasonic nvgs230, je suis passé du manuel à l'auto ! Parce que marre d'avoir à tout changer à chaque plan en fonction de la lumière et du reste.ooo

    donc je suis passé à l'auto, ma foi, ça pue pas non plus, ça mange tranquilou le résultat !:suspicious:

    qu'en pensez vous ? auto ou manuel ? Suis-je sur la bonne voie en auto ?:o
     
  6. homero

    So

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    Tout dépend où l'on place la barre de qualité et ce que l'on accepte de déléguer à la machine, pour ma part j'aime contrôler mais avec l'ergonomie douteuse de certaines caméras video issues du monde amateur, il m'arrive d'utiliser le point auto et même le stabilisateur lorsque je travaille à la main. Par contre diaph et balance des blancs jamais.... d'ailleurs j'utilisais souvent des presets souvent plus beaux ... en film, la pellicule pro ce n'est jamais qu'un PRESET 3200 K, que l'on peut modifier par ajout physique de filtres de conversion ou de correction.
     
  7. Ciné Fracasse

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    Ok je vois ! Y a des variables, comme pour beaucoup de choses.

    Merci pour ta réponse.
     
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