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minimum vital pour éclairer un petit film tourné en DV

Discussion dans 'Discussions générales sur la vidéo' créé par U g O, 27 Novembre 2006.

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  1. U g O

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    Bonjour!

    Je suis en train d'écrire une série, et je vais bientôt commencer le tournage du premier épisode. Je vais faire ça avec "ce que j'ai", à savoir une mini dv, un petit micro externe, et un pied. Rien de broadast, excepté la postprod qui sera effectuée sur avid et after effects...

    Bref, je n'ai pas appris à faire de la lumière et l'un des buts de ce petit projet est d'apprendre en pratiquant, j'ai donc besoin d'aide pour le choix de l'éclairage, que je considère comme ce qu'il y ade plus important au tournage, en sachant qu'il me faut le minimum vital..

    Je pensais à 2 mandarines 800W et quelques gélats et diffuseurs, donc ma question est, pour ceux qui en ont l'expérience: est-ce suffisant, est-ce le bon choix? avez vous d'autres conseils à me donner?

    Merci beaucoup!!
     
  2. homero

    So

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    Ca ne va pas être simple :

    le matos à tout faire en fiction ça n'existe pas. En reportage ou docu, oui avec pour principe tout ce qui entre dans le break doit servir et surtout ne pas faire perdre de temps à l'installation et au pliage (faut bouffer pour la bonne humeur dans l'équipe).

    Quand on n'a pas l'habitude de gérer des sources multiples il faut faire simple et déjà se poser quelques questions :

    - style du film : trash granuleux néon verdâtre ou ciselé à la Alekan (et bien d'autres ...)
    - le décor : y a t'il des entrées de jour ? Des profondeurs avec plusieurs plans de lumière ?
    - ma caméra est-elle capable d'encaisser de grands contrastes ? Est elle sensible ? Puis-je jouer sur ses réglages internes ?
    - Y a t'il des effets à créer à la lumière ?
    - Les acteurs et la caméra se déplacent t'ils beaucoup etc... etc...

    En DV pour éviter les problèmes basiques, le plus simple serait d'éclairer façon sitcom, tout diffusé, sans ombres ... Au niveau artistique ça n'est pas passionnant ... m'enfin si le scénar, les acteurs, le texte sont bons ... faut s'adapter et faire une mise en scène en fonction des moyens qui ne plante pas ce qu'il y aurait de positif devant l'objectif...
    Donc pour de l'arrosage lumière sans budget, des lampes de chantier ou de jardin en réflexion sur des polys ou/et au plafond ... façon Coutard/Godard Années 60, les comédiens pourront bouger, le perchman sera content, un plus pour l'ambiance plateau. Ce qui donnera de la couleur et de la vie ce sont les costumes, les décors et les déplacements d'acteurs ...

    Les mandarines, dans le même genre mais plus modulaire je préfère les Lowel DP-light 650 ou 1000 watts, on peut évidemment les diffuser, mais aussi les monter en parapluie blanc, argenté ou doré, changer les bols réflecteurs, rajouter des cônes etc...

    Plus ambitieux : une bonne base lumière qui permettrait de s'adapter aux circonstances sauf s'il faut éclairer le grand escalier de l'Opéra :
    - 2 Dedo-light, 2 DP-light avec parapluies, 1 ou 2 Kinoflow, 1 Joker 400, 1 boule chinoise, 2 drapeaux, 1 cadre, quelques bras magiques et presses, 2 dimmers, 2 Fresnels LT-650 etc.... des prolongs, des triplettes, de la gélat, de la diff, un rouleau de neutre, du gaffer, du cinéfoil, un taps noir etc... ... et surtout au moins un electro avec sa bijoute qui sache gérer tout ça ... ! Y a intérêt à louer.... Je pense qu'un dir phot est incontournable car sur une fiction il faut tenir un style tout au long du film.
    Début années 60, en 16 mm noir & Blanc, le documentariste et dir phot Richard Leacock parlant du diaph : "vous entrez à l'intérieur vous ouvrez tout.... vous sortez, vous fermez tout". Sous-entendu Kodak ou Dupont feront le reste mais ça avait de la tronche au cadre et ça collait à ce qui se passait devant la caméra ! Mais lui pouvait se le permettre moi j'aurais pointé à l'ASSEDIC au lendemain de la projection des rushes !
     

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