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XLR line XLR mic

Discussion dans 'Son numérique en vidéo' créé par Michel Pichela, 3 Novembre 2009.

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  1. Michel Pichela

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    bonjour,

    Une petite question très simple mais qui ne fais pas encore l'objet d'une discussion ( je crois) : quelle est la différence entre du XLR line et du XLR mic. J'ai à utiliser une caméra XHA1S qui propose ces deux réglages.
    Je lu quelque part qu'il s'agit d'une question "d'impédance"... ou d'un mot comme cela... Est-ce une question de matériel à brancher : micro ou raccordement sur une console...
    Merci d'avance.

    Michel Pichela
     
  2. homero

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    Oh que si on en a parlé beaucoup depuis la naissance du Repaire ... A question simple on va tenter une réponse identique : la différence c'est entre 50 et 60 dB ... un niveau micro sur une entrée ligne vous n'entendez rien, un niveau ligne sur une entrée micro vous explosez tout. Un micro donc se branche toujours directement sur une entrée micro, si vous utilisez une mixette ou une console tout dépend du réglage des sorties, il y a souvent les deux possibilités, il faut se le faire préciser avant d'entrer sur la caméra qui sera switchée en conséquence.
     
  3. Michel Pichela

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    Merci beaucoup HOMERO pour cette réponse claire et précise. Donc : si c'est un micro qui est branché à l'entrée XLR je me mets en mode XLR MIC.

    Par ailleurs connaissez vous un bon livre sur le son et sa captation en cinéma ou un bon site qui traite le sujet à fond. Je dois acheter un micro mais avant même de me renseigner sur les différents modèles ( omni, cardio etc.) j'aimerais en savoir un peu plus sur le son en lui-même et les différentes façon de le capter....

    Merci d'avance - et merci Homero pour toutes vos interventions sur ce forum.

    Michel Pichela
     
  4. homero

    So

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    Des sites "pros" il y en a : Forum perchman.com - LE MATÉRIEL par exemple, un livre indispensable : "Guide de la prise de son pour l'image" de Vincent Magnier (Ed. Dunod).
     
  5. Michel Pichela

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    Ok merci. Excellent forum en effet.

    Pour ce qui est du livre de Vincent Magnier, le fait qu'il "date" de 2007 n'est pas un problème. Y a pas eu d'évolution fondamentale depuis ?

    Petite question auxiliaire : je viens de voir sur le forum perchman que Rode avait une mauvaise réputation... Qu'en pensez-vous ? Un ami est sur le point d'acheter le NTG3 ? Est-ce une mauvaise idée ?
    Autre question en rapport : sur wikipedia je viens de voir que les micros canon ne "répondaient pas bien aux basses fréquences". Est-ce vrai ? Et surtout : qu'est-ce que cela veut dire ?
    Voilà... Après promis j'arrête de poser des questions....

    M.P.
     
  6. homero

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    Non, le son évolue moins vite que les caméras, on trouve encore des micros 416 de 20 ans d'âge, des DO21 en radio encore plus vieux et toujours vaillants. Une tendance qui se développe : le MS. Quelques nouvelles suspensions mais le bouquin est à 98% dans le coup et à 150% pour la clientèle du Repaire.

    Les évolutions ce sont depuis ces années-là, c'est la disparition des enregistreurs analogiques (Nagra à bandes, mini-cassettes Marantz Superscope en radio, Sony TCD8 et 10Pro), puis des numériques DAT souvent à problèmes, maintenant tous les enregistreurs numériques sont à carte ou disque dur (Cantar, Nagra 6, SD744 etc ...) . Autre évolution les micros HF, on est passé des mono-fréquences en VHF aux multifréquences diversity UHF toujours analogiques mais cela devrait bouger dans les prochaines années. Les mixettes sont plus fréquemment stéréo mais on voit encore des SQN3 mono.

    Les Rode sont assez peu répandus dans le monde pro où en France on rencontre surtout les 3 grands : Schoeps, Sennheiser et Neumann pour les classiques statiques et en cravate c'est surtout Tram, Sanken, DPA pour des raisons de discrétion et qualité, les premiers cravates à électret Sony ECM50, 77 sont devenus très rares. Le nouveau semi-canon Rode NTG-3 a fait l'objet de commentaires positifs chez quelques pro.

    C'est exact, un canon est plus directif dans les fréquences aigües, il suffit de regarder sur les abaques les lobes correspondant aux fréquences. Il n'y a guère que sur le Repaire et consorts que l'on s'est fait une religion du micro-canon comme matériel miracle qui résoud tous les problèmes, pour ma part je pense que c'est aussi un engin à en créer si mal utilisé, les pros utilisent surtout de l'hyper-cardio, du semi-canon quand c'est nécessaire, on voit rarement des KMR82, des 816 en pro comme il y a quelques années, et ce sont surtout les newsmen (quand ils ont la chance d'avoir un sondier) qui les utilisent ou alors pour certaines applications spéciales. Le HF a en partie pris la place du canon full-size. En radio ces matériels ne sont jamais utilisés.
    Maintenant il faut avoir à l'esprit que le meilleur micro c'est comme un Stradivarius tout dépend qui est derrière : enregistreur et bonhomme qui sait le placer .... et de l'acoustique qui est autour. Mieux vaut un truc chinois à 40 € dans un calme montagnard qu' un MKH70 à + de 1200 € dans une cathédrale en réfection au marteau-piqueur.
     
  7. Michel Pichela

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    A

    Merci encore une fois pour cette réponse claire et très précise.
    Je viens de commander le livre de Vincent Magnier.
    Bien noté pour ce qui est de Rode; qui étrangement est une des marques les plus proposées par vidéo+.
    Bien noté aussi pour ce qui est des micro canon, de leurs avantages et de leurs inconvénients.
    Et si j'ai bien compris mieux ne vaut ne pas acheter un truc chinois à 40 e pour mon doc sur la réfection des dalles de Notre Dame ?
     
  8. homero

    So

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    Si au contraire, des fois qu'il tombe, on ne pleurera pas comme si c'était un Neumann , il n'y a pas de micros qui s'en sortent bien dans de mauvaises conditions, certains moins mal un dynamique par exemple ... actuellement ça ne s'utilise plus qu'en dernier ressort, quand l'humidité a mis le Schoeps ou le Neumann provisoirement en carafe, quand il y a des DB qui font tout péter autour, quand il faut faire un plateau dans de mauvaises conditions (rue, rave, réverbe), on le file alors au "baveux" (journaliste) qui le tient à une dizaine de centimètres de la bouche. La plupart du temps il restera dans son étui mais je ne ferai pas de voyage sans en emporter un ... au cas où !
     
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