un cinéaste/film par décennie

S'il ne fallait en retenir q'un par décennie (deux à la rigueur), donner moi votre film/cinéaste qui représenterait chaque décennie.

Pour moi:
1900-10: The great train robbery (premier western, je ne connais plus le nom de l'auteur), Méliés
1910-20: Griffith
1920-30: Vertov
1930-40: Chaplin, Lang et Lubitsch
1940-50: Rosselini
1950-60: Anthony Mann
1960-70: Leone
1970-80: Kubrick et Coppola
1980-90: Woody Allen
1990-00: Lynch et Tarantino
2000-10: Eastwood

Certains sont classés dans certaines décennies plutôt que d'autres pour de bonnes ou mauvaises raisons. ceux que je n'ai pas réussi à classer: Altman, Chris Marker, Giliam, Hitchcock, et sans doute d'autres que j'oublie

 

ben... y'avait qu'eux....................

tu en as cité trois, tu es battu à ton propre jeu.

 

D'accord d'accord....
Mais c'est quand même pas facile et c'est vicieux de chercher la p'tite bête.
Y'en avait quand même d'autres....

 

'comprends pas ces discussions. on prend du temps à parler des auteurs, à faire des listes et autres catalogues, arborant une armure de culture.. .....cinéphile(s).. pourquoi pas..cinéphane ça existe?!.. euh.. sinon.. avez-vous vu "Mysterious Skin" par hasard?...... : cf: http://www.repaire.net/forums/showthread.php?s=&threadid=93749 ......
....
Non mais sérieux.. euh.. je sors de "Mariage à Boston", de Mankiewicz.. outre que c'est très Holywoodien..(on s'en fout) je suis séduis encore une fois par la densité des personnages créés à cette époque.. et ce malgré les paillettes. En plus les blondes sont jolies.. ...

note: fou que Peggy Cummins a pas plus tourné..:



m'enfin..

@+

Jo

 

Vive les listes
J'en fais quand même une...

50/60 = Alain Resnais pour "Hiroshima mon amour" (c'est bien 1959 ?). J'imagine que ceux qui n'ont jamais été vraiment amoureux ne comprenne pas forcément l'histoire et surtout le personnage de la femme. Certains aussi trouveront ce film "chiant" ou "vieux" à cause du noir et blanc. D'ailleurs j'aimerais bien avoir les arguments de ceux qui ne l'ont pas aimé...
Quoi qu'il en soit dans les 50/60's c'est Alain Resnais (avec l'aide de Marguerite Duras) qui a réalisé le film qui m'a le plus touché.

60/70 = Si je devais n'en choisir qu'un (ce qui est quand même bête) entre Cassavetes et Godard je choisirais le dernier parce qu'il a fait "Pierrot le fou". Pour moi, ce film résume tout (ou presque) le cinéma voir même l'art en général. Le génie de ce film c'est qu'il résume toute les idées de tout les films que Godard avait fait à l'époque (l'être et le paraitre, les idées et le sentiments, la mort, l'amour, la cruelle Colombine, le pauvre Pierrot... etc) tout en gardant, comme d'ailleurs tout les films de JLG des années 60, une certaines desinvolture pouvant même plaire aux spectateurs non cinéphiles. J'aurais sur ce film encore des tas de choses à dire mais je préfère les laissé dire à ceux qui en parle mieux que moi...

70/80 = John Cassavetes, car même si à mon avis son meilleurs film à été fait dans la décennie précédente, il a quand même réalisé de très très... bons films comme "A woman under the influence". Ses histoires étaient toujours simples, la vie de monsieur et madame tout le monde, mais Cassavetes arrivait toujours a nous faire nous interroger sur nous même. Sa façon de filmer les gens était très intimiste, on a vraiment l'impression que ses personnages prennent vie (grace aussi à sa troupe d'acteurs formidables qui l'entourait). Même dans un film de gangster l'intrigue policière m'a semblé mise de côté au profit du portrait des personnages. C'est un cinéaste qui filme l'amour (avec une grande pudeur) et rien d'autre car rien n'est plus important dans la vie.

80/90 = Maurice Pialat pour "A nos amours"... c.f. Cassavetes en plus moderne et quand même un peu moins intimiste.

Si vous ne connaissez pas ces films, j'invite tout le monde à les voir, histoire de mourir moins bête et de ce faire un avis...

A mon avis tout ce que j'ai dis à dut être répété des millions de fois mais c'est pas grave, c'est bien de pouvoir parler de Cinéma

Vive le Repaire, vive la vie (spéciale dédicace au Klub des loosers), vive l'amour, et vive le cinéma...:amour:

 

Je viens de découvrir Capra !

J'ai trouvé le point commun à Cassavetes, Lynch et Walt Disney !
vraiment incroyable ! :lol:

 

Ah les listes! C'est un peu le "je t'aime moi non plus" de l'amoureux du cinéma (traduction=cinéphile). C'est à la fois très enthousiasmant (on repense aux films qu'on a aimé, on les jauge, on les réévalue, on les compare...) et très chiant: forcément en ne retenant que quelques films/auteurs, on en laisse plein sur le bord de la route, et c'est dommage.

Limiter les années 2000/2010 à Eastwood me parait un peu réducteur:
- on ne sais pas encore les merveilles - du moins je l'espère - qu'on découvrir d'ici 5 ans
- Eastwood est un grand cinéaste, mais je ne pense pas que son ancrage soit dans les années 2000. C'est quand même un des derniers cinéastes "classique" hollywoodien (entendez par classique "qui utilise les codes du cinéma de l'age d'or hollywoodien", c'est à dire un langage cinématographique qui fonctionne bien sur des procédés bien établis - le champ/contre-champ, le hors-champ, une photo bien contrastée, des cadrages respectant la règle des tiers etc.)

MagicalMysteryTour, tu fais bien de te jeter à l'eau:

- "Hiroshima": un des plus beaux films que j'ai vu. Resnais parvient à traiter deux sujet antithétique (et à la fois similaires...) que sont l'amour et la guerre, la grande Histoire du monde et de l'humanité, et la petite histoire de chacun, le petit quotidien qui n'est rien à l'echelle du monde et tout à l'échelle de l'individu... sublime!

- Pialat: un cinéaste unique, une sensibilité toute particulière. "A nos amours" est époustouflant de sincerité et de fraicheur, mais il y aussi "Van Gogh". Du cinéma... comme on en voit rarement. Le film parle de lui même, je n'arrive pas à en parler (ou pas le courage )

- Et puis Cassavetes... C'est l'humain dans ce qu'il a de plus troublant et bouleversant: dans ses défauts et ses qualités, ce qui fait que l'homme est homme. C'est un cinéaste qui n'épargne rien à l'être humain, et à la fois lui rend tout!
C'est beau, beau, beau, et re-beau
Un cinéaste dont on a déjà beaucou parlé dans ce forum, un cinéaste phare pour moi et Usul! (et bien d'autres visiblement )

 

Samuel S.Porter

Et comme ça tout est en ordre

Pas de liste aujourd'hui et encore moins par décennie

Cinema Forever

 

POur les années 90, je mettrai David Fincher a cause de Seven.
D'ailleurs quand j'y repense, pour les années 2010-2020 je mettrais... David Fincher pour Fight Club.
Pour la décennie 80-90, Spielberg et Lucas pour tout ce qu'ils ont réliser, produire etc. et créer le cinéma fantastique pour gosses de ma génération. C'est un peu la période ou tout est magique, et ma période préférée au cinéma.
Pour la décénnie 1970-1980, Kubrick.
Pour la décennie 1960-1970, je mettrais Antonioni.

 

Edwin S. Porter

Et comme ça tout est vraiment en ordre.

 

C'est Marrant lejetboy car tout les noms que tu as dis sont précisément les noms étudiés au programme de Cinéma des lycées (enfin le programme de l'année dernière du moins)...

Si tu n'as pas fait ça au lycée, tu aurais du car ça t'aurais surement intéressé

 

OOOOpps

Ok, je sais par ou est la sortie

 

bien joué valkan !
là j'attends les résultas du bac C.A.V. ! Il y a c'est vrai quelque s réalisateurs étudiés au lycée, mais pour la plupart, (et même pour ceux étudiés d'ailleurs) mon admiration vient surtout de ma propre curiosité (certes dévelopée par le fait de faire cette option)....

 

Hello,

60 - 70 : La nouvelle vague, et une grosse préference à Godard

70 - 80 : Passolini avec Salo, les 120 jours de Sodome

Le film qui pour moi résume tout le siècle dernier, qui prend aux tripes le spectateur, et le pousse à se questionner dans ses plus profonds fondements

Y aussi Cannibal Holocaust de Deodato, un film sur le choc des cultures, et l'universalité de la barbarie.

80 - 90 : Veroeven, dont La Chair et le sang, Robocop

90-2000 : Fincher avec Seven, ou Kubrick avec Eyes Wide Shut

Et puis pour les années 2000-10, on verra en 2011
Quoique je pense déjà à un certain néozélandais, et d'un gros singe tout poilu :lol:

 

Que du lourd :

En 1890 : L’Arrivée du train en gare de La Ciotat, des Frères Lumières
/ Les films des opérateurs Lumière

En 1900 : Voyage dans la lune, de Georges Méliès
/ Georges Méliès, les films des opérateurs Lumière

En 1910 : Naissance d'une nation, de David Wark Griffith
/ D. W. Griffith

En 1920 : Metropolis, de Fritz Lang ou Le Cuirassé Potemkine, de Sergei Mikailovitch Eisenstein
/ Fritz Lang, Charles Chaplin, S. M. Eisenstein, Buster Keaton, Eric Von Stroheim, Abel Gance

En 1930 : Les Temps modernes ou Le Dictateur, de Charles Chaplin
/ Charles Chaplin, Jean Renoir

En 1940 : Citizen Kane, d'Orson Welles
/ Orson Welles, Roberto Rossellini

En 1950 : Les Contes de la lune vague après la pluie, de Kenji Mizoguchi ou Sueurs froides d'Alfred Hitchcock
/ Alfred Hitchcock, Orson Welles, Kenji Mizoguchi

Je rajouterais sur les trois décennies précédentes : John Ford et Howard Hawks

En 1960 : Psychose d'Alfred Hitchcock ou Le Mépris, de Jean-Luc Godard
/ Alfred Hitchcock, Jean-Luc Godard, Jacques Demy, Alain Resnais, Françaois Truffaut

En 1970 : Orange Mécanique, de Stanley Kubrick ou Taxi Driver, de Martin Scorsese
/ Francis Ford Coppola, Martin Scorsese

En 1980 : Raging Bull de Martin Scorsese
/ Martin Scorsese

En 1990 : Edward aux mains d'argent, de Tim Burton
/ Tim Burton, David Lynch, Takeshi "Beat" Kitano

Je rajouterais sur les trois décennies précédentes : Steven Spielberg,
et sur les deux dernières : Hayao Miyazaki et Isao Takahata

En 2000 : ahah, pas encore fils !