Suis-je déjà si vieux ..!?

alors Mozart est un tres mauvai exemple puisque il est impossible d'ecouter du Mozart (i faudrait etre ne en meme temps que lui).
Tout ce que tu peux ecouter, c'et ses partitions , interpretees par un chef d'orchestre et des musiciens, et c'est probablement assez loin de ce qui se faisait a l'epoque.
C'est un peu comme ecouter le groupe du coin jouer les Beatles a la kermess du village.

Faut pas oublier que Mozart c'etait le Claude Francois de l'epoque, Le gars a la mode, parce que en quelque sorte , il faisait des "tubes".
Et pas que. Il y a des oeuvres de Mozart qui sont tres moyennes, et d'autre qui sont excellentes mais pas vraiment dans le style qui plait a tout le monde, donc moins connues.

Donc en theorie Gagnam Style , une oeuvre dont la valeur commune est bien plus partagee (900,000 vues par jour en 2022, rien que sur youtube) que n'importe quelle symphonie de Mozart a bien plus de valeur ?

 

Absoudre le temps et le générationnel en cinematic grâce à des jeunes tenant encore par exemple à ne pas oublier ou ignorer Bach :

Jamais cru que la jeunesse se contente de médiocrité et de pièges (comme l'IA et le tout informatique en général).

Seule remarque, ce jeune est fan de la mode du drone mais pourtant bien dans une exigence esthétique.

Je vois mal son intelligence recourir à de faux artifices visant à éloigner de la nature et du vivant, le nerf de la guerre de la nouvelle génération dont on est toujours en âge de rester proche et soutenir.

 

sans drone, impossible de faire ce film, on ne peut donc pas lui reprocher d'en avoir utilisé un .
après , les plans sont assez convenus, donc film tres banal, mais reste que c'est bien fait et maitrisé.

 

Ce sujet pourrait comme souvent au bistrot être rebaptiser " l'Image " car elle est le lieu de tous les fantasmes, passions et donc crée des échanges brulant parfois ... et c'est la base du cinéma, qui au départ s'était contenté d'un accompagnent musical .

Je suis parti de la tendance des influenceurs à faire passer les nouveaux outils comme indispensables pour faire du cinéma ... ce qui ont le sait est absurde comme nous le montre parfois l'ami nestaphe et ces cinéastes en herbe ( avec ...un GH4 en autres ...les malheureux en 2023 faut être fou ! ) par exemple ici On n'a pas chômé... | Bandes-annonces et trailers

Ici un encore exemple très tendance d'un exercice cinématographique là encore pour vanter les capacités d'un des dernier boitiers du moment ( c'était le départ de ce sujet) .. une sorte d'école nestaphe à l'américaine ?



Au delà de toutes une équipes , on y voit surtout l'usage d'objectif anamorphique il me semble, pour certaine scène au moins. C'est pour un apport plus doux, organique , adapté à l'intention esthétique et émotionnelle souhaitée .

Certaines scènes (plan large 2' 01" par ex ) très nettes et contrastées auraient pu être fait pratiquement avec n'importe quoi à la limite .. il y a juste un travail d'étalonnage avec une lut et son esthétisme dit Cinématique .. mais cela reste assez numérique à mes yeux (belle netteté adaptée à un grand écran ? )... car évidement le mode de diffusion joue un rôle.

 

Euh oui je l'ai pas précisé mais comme il y a deja un sujet sur le scénario j'en suis resté à l'image ... c'est le large thème ici , donc technique, outil ... habitude culturelle, croyance... on parle du ressenti visuelle.

Oui tout ça pour faire ça ...je suis d'accord , sur 1H45 on obtiendra tout au plus un nanar à la sauce Américaine alors que le homero est meilleur à l'armoricaine ....

Mais bon tu ne feras jamais aller voir ET (comment on peut rester 2H devant un truc aussi infantile ..rien que la marionnette ) alors que j'ai revu " L'auberge espagnol " ...un délice. ...

 

Quand on quitte le monde des influenceurs ou " excités You tube " prêt à nous fourguer tout et son contraire ... un exemple apaisant de quelqu'un qui semble maitriser un peu et qui ne prétend pas faire du cinéma et pourtant le rendu est joli.... et comme le son n'est pas le sujet mais " la musique adoucit les mœurs... je fond littéralement avec ce jazz et l'équipe qui ont une sacrée gueule bien sympathique...

Au de là de la qualité de la prise de vue, c'est quoi la camera ? Elle n'est pas encore trop vieille ..

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Je sais il fait comme Bertrand au zoom 2 ou 3 fois ...il lui manque juste une 2e cam...comme Bertrand .... En fait non, rectif, sur ce boitier comme pas de breathing compensation que m'avait gentiment expliqué un jour JLH 37 et merci à lui, la perte du focus avec cet objectif commet cela et évidement c'est inutilisable sauf camera B...bref vous avez compris c'est un boitier Sony

 

Question d'âge assurément puisque jusqu'à renier l'infantile même dans ce qui ne l'est pas.

Pas vu d'exercice cinématographique et pas davantage de cinéma américain dans ces images se disant cinematic mais encore et toujours pour que la frime ...

Pas vu autre chose en effet et pas besoin de l'imaginer en 1h45, un nanar reste un nanar même sur courte durée.

Si ! ... un peu reconnu Russel Crowe transporté blessé dans Gladiator mais trop de respect pour Ridley Scott et John Mathieson pour me laisser avoir par une si minable imposture.

L'âge permet la tolérance ou la tempérance mais perso, jamais envers la médiocrité.

(Sans zapettematic, spectateur aussi de vidéos même au smartphone de chanteurs et musiciens de rue et déjà tombé sur ce groupe de jazz ...).

 

Effectivement c'est une réaction épidermique à ET que tu as cité beaucoup sur d'autres sujets ... et moi je peux pas (sauf en dépression le dimanche soir et que je n'ai plus qu'une boite de sardine à ouvrir au tournevis , sans une miette de pain et du vin rouge en carton style la grappe fleurie )

Bon mais comme tu le dis REDoré , tout est question de culture et/où d'âge à laquelle on voit ce film ..

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Moi je n'avais plus 10 ans à l'époque... c 'est surement pour ça ... une amie proche un peu "gnangan" de ce côté là était prête à m'écorcher vif si je disais un mot sur ce film ...mais je suis encore vivant

 

Bon certes (ils m'ont bien énervé tes gusses @AQW333 ), bien compris que l'on ne parle bien que d'image mais aussi tout à coup "d'exercice cinématographique" dont se prétend parfois le cinematic.

Bref préalable avec ce récent aparté approuvé d'une dame sur Storytank :

D'où une tolérance d'âge portée plutôt sur ce genre de tentative même encore incomplète en cinematic :

Décor restreint ou pas, le cinematic se porterait déjà mieux s'il daignait un minimum d'effort pour obtenir de la force sincère des images grâce donc notamment aux personnages et en nous épargnant les dissertes récitées en voix off

Pardon @AQW333, rien de perso sur l'infantile mais simple rappel que la part d'enfance n'est pas un handicap mais au contraire, un atout à préserver en matière d'image et d'esthétique ... même en cinematic.

Preuve encore avec la vidéo ci-dessus qu'un adulte intolérant par rejet de sa part d'enfance accuserait d'un manque de maturité alors qu'il ne faut seulement que de la patience et de la confiance pour l'après.

Quitte à ne plus se concentrer sur le ratio, la focale de l'optique, la lumière et les luts pour le déceler ...

 

Récemment, ma compagne a ressorti mon GH2 (FHD hacké à 100mbps) * monté de mes vieilles optiques de la photo argentique, pour filmer une activité qu'elle menait avec des enfants. Mes amis et moi, cela fait pratiquement 10 ans qu'on ne travaille plus qu'avec de l'UHD/4K ramené a un master FHD pour la diffusion, et des optiques actuelles de bonne qualité... De revoir les images du p'tit GH2 m'impressionne, elle a même pu gérer la dynamique de l'appareil en lumière naturelle, alors, si t'éclaires... Ceci pour dire que si t'es pas capable de faire un film de dimension "cinématographique" avec ça, ben tu n'en seras pas plus capable avec quoi que ce soit d'autre !

Mon premier film en tant que réalisateur, en 1998, était en bonne partie un "western" (39 minutes), tourné en HI8, avec des filtres sur l'optique et des mandas pour éclairer. Je l'ai monté dans les locaux de la télé locale coproductrice que j'ai investi pendant presque un mois, j'y allais même en pleine nuit, et le dirlo me regardait un peu de travers... J'étais jeune et je ressentais une petite frustration de n'avoir pas à ma portée un rendu plus "cinématic" (?), alors que mon film, considéré avec ma conception des choses d'aujourd'hui, l'était tout de même, "cinématic".

Avec mes potes, on pouvait développer une volonté et une énergie du diable quand quelque chose nous faisait envie, on était scotché devant des films qu'on regardait 20 fois et dont je pouvais réciter une bonne partie des dialogues, je me rejouais les films mentalement dans mon lit, et on avait une envie de dingue de raconter des histoires qui nous font marrer. Je trouve que c'est surtout ça qui rend un projet "cinématographique", un rendu "cinématic", à côté, c'est pas grand-chose.

En tout cas, ils ne doivent pas trop peiner avec les ambiances au mixage, ni avec les avions et la route à la prise de son, vu qu'ils tartinent une bonne couche de musique sur à peu près tous les plans. Moi en tant que spectateur, la musique grandiloquente à connotation hollywoodienne, lorsqu'elle est quasi incessante, agit sur mon ressenti de manière très négative : en plus de dépersonnaliser le film, elle empêche carrément mon immersion, je n'arrive pas à m'y faire (trop vieux ? ).

Ce que je dis souvent aux étudiants lorsque j'aborde les procédés : tout procédé dont on abuse devient inopérant. Cela commence avec le b.a.-ba, les valeurs de plan et l'utilisation du gros plan et même du rapproché épaule. Tout cela semble si simple, alors qu'il est si finaud, hasardeux et même miraculeux, que personne n'a jamais été capable d'en dévoiler la recette idéale, le secret. On ne rencontre que des problèmes, l'expérience faisant, encore et toujours des problèmes… À base de lois et de règles d'apparence facile, on en fini par toucher à l'immatériel.

Aussi, le conformisme est capable de littéralement assassiner la plus belles des réalisations, tout comme son extrême inverse, la quête obsessionnelle de l'originalité. Youtube se fait miroir d'une époque particulièrement conformiste, mais c'est à la fois aussi un bon terrain pour la créativité.

Finalement, la démocratisation de l'accès au matériel, et en quelque sorte à la diffusion, n'a pas rendu les choses beaucoup plus simples, et une grande facilité de passer à l'acte ne favorise manifestement pas la fécondité.


* Homero, qui lui a eu des caméras de cinéma entre les mains, filme toujours avec un couple GH2/optique argentique, il ne manifeste apparemment pas de frustration à ce sujet...

 

Oui, dû supprimer mon message d'hier car étant en même temps sur aut'chose, je m'étais très mal exprimé mais je réitère mon merci à @nestaphe dont j'attendais la réaction sur son école par rapport à celle prétendue de Agony (... eu la réponse ).

Je voulais juste ajouter le reproche au "cinematic" outre souvent son côté "retouches images fixes" et ses recours obsessionnels aux luts et autres joyeusetés des logiciels vidéo, c'est que malgré son préfixe "cinéma", le conformisme se limite surtout aux références de spots pub et en image fixe, aux pubs sur papier glacé au détriment d'une culture cinématographique.

Même la vidéo sur la fille au téléphone rouge n'y échappe pas mais au moins la comédienne (et non le "modèle") tente de le compenser par ses efforts dont il ne reste plus qu'à juger de la justesse (... et quoiqu'on considère du conformisme de la situation dramatique).