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Soderbergh, Le Che : non.

Discussion in 'Archives moteurs' started by Joll, Dec 28, 2008.

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  1. Joll

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    Steven Soderbergh jouit d'une bonne réputation. Pourtant, il est l'homme qui a signé un remake de "Solaris", un remake assimilable à une bluette dégoulinante, une fadeur commerciale révoltante quand on connaît le chef-d'oeuvre plein de mystère de Tarkovski. Plus grave encore, dans les bonus de son dvd, Soderbergh se présente comme "l'inventeur" de Solaris en tant que film, il raconte comment il est parti du roman initial de Stanislas Lem, comment il a imaginé son adaptation à l'écran, et toutes sortes d'idées - mais la trame (l'anecdote) est évidemment la même que dans le film russe. Soderbergh donne même des détails, par exemple la fumée qu'il a choisi de placer dans tel plan... Fumée que l'on retrouve évidemment chez Tarkovski dans le même contexte. Tout se passe comme si Tarkovski n'était pas le véritable et premier réalisateur de "Solaris".

    L'homme qui écrase et supprime par sa propre notoriété, l'existence d'un cinéaste unique mais peu connu du public comme Andrei Tarkovski, ne mérite que notre mépris. J'invite chacun à ne pas aller voir son film actuellement en salles, où l'on peut gager qu'il présente l'histoire d'une figure politique complexe et réelle avec l'attitude d'un touriste américain avide de folklore.

    (A titre de comparaison, Werner Herzog a signé un remake de "Nosferatu", avec Kinski. Mais Herzog ne cesse de se référer publiquement à l'un de ses maîtres, le premier à avoir créé cette histoire au cinéma : Murnau.)
     
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