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Quid de l'habituation?

Discussion dans 'Vidéo (et photo) animalière' créé par proof, 9 Août 2007.

  1. proof

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    Je viens de lire le débat passionné sur la déontologie dans la prise de vue animalière et dont les deux premières pages étaient extrêmement intéressantes jusqu'à ce que tout dégénère. J'ai envie de prendre le risque de le rouvrir afin de développer une pratique qui n'a été que très brièvement mentionnée et absolument pas commentée: l'habituation des animaux à notre présence.

    Pour brièvement expliquer ma situation, je ne peux actuellement pas me qualifier de cinéaste animalier pour le moment, pas même amateur, même si je souhaite le devenir très prochainement. Je ne suis actuellement qu'un simple biologiste, passionné par la photo, qui va tenter de s'orienter vers le film, pour différentes raisons: Ca me parait être le meilleurs moyen de sensibiliser le public à la conservation de l'environnement et c'est également la meilleure façon de concilier nature, photographie et voyages, qui sont mes trois passions.
    J'ai eu l'occasion d'être volontaire durant un an en Afrique du Sud pour un projet étudiant les suricates. Ce projet existe depuis plus de 10 ans et pour des raisons scientifiques évidentes, a habitué la population de suricates à la présence d'observateurs. Ces animaux sont actuellement totalement habitués à la présence des chercheurs, au point de les utiliser de temps à autres comme poste d'observation. Vous comprendrez aisément que des circonstances aussi exceptionnelles aient attiré des réalisateurs de documentaires animalier intéressés par l'espèce. La série le clan des suricates, dont 6 saisons sont prévues, est ainsi tournée là-bas. J'ai de ce fait pu réaliser en discutant avec les différents caméramen (grands noms parmis les free lance anglo saxons), qu'ils s'agissait simplement d'un rêve pour eux de pouvoir filmer dans de telles conditions. En effet les animaux se comportent de manière totalement naturelles et se foutent éperduement de votre présence.

    Bien entendu, l'habituation d'un individu demande beaucoup de temps et d'efforts et on les dérangent forcément un peu durant la phase initiale. Cependant, l'approche se doit d'être extrêmement progressive si l'on ne veut pas obtenir des résultats contre productifs et l'animal reste toujours libre de choisir à quelle distance vous pouvez l'approcher. Mais imaginez le sentiment de parvenir à être totalement accepté par un animal qui reste par ailleurs complètement sauvage!

    Ce procédé est loin d'être applicable à toutes les espèces et de nombreux facteurs, notamment les contraintes de temps sont à prendre en compte avant de se lancer. Je suis également conscient que le fait qu'un animal perde sa crainte de l'homme peut lui être fortement préjudiciable, particulièrement pour les espèces mal considérées et doit être réalisée dans des zones où les chances de rencontres avec des personnes mal intentionnées sont minimes, comme dans des réserves naturelles. Par ailleurs, il existe des techniques permettant à l'habitué de faire la distinction entre l'habituateur et un autre humain, comme l'émission régulière de vocalisations particulières par l'observateur et qui minimise encore la probabilité de mauvaise rencontres.

    Désolé pour ce gros pavé, mais j'aimerais beaucoup avoir votre avis quant à cette technique, qui si elle doit être employée avec précaution me parait être la meilleure manière de filmer naturellement des animaux sauvages tout en ayant une marge de manoeuvre exeptionnelle pour réaliser de superbe séquences.

    Merci

    Sam
     
  2. yann22

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    bonjour proof,
    intéressant sujet sur une nouvelle approche en film et photo animalière.

    Mon avis sur la question:
    Comment être sûr que ces animaux auront un comportement 100% naturel face à ces observateurs?
    Comment sont ils considérés par l'animal? comme un éléments neutre du paysage (arbre, rocher...)? comme un voisin pas si dérangeant(gazelle, autruche...)? ou comme une élément perturbateur accepté jusqu à un certain point et impliquant donc une attention particulière, même si elle n'est pas décelable.

    Ce qui me gène un peu dans cette méthode, c'est que ça ressemble un peu à un phénomène de domestication.
    C'est pour ça que je ne suis pas 100% d'accord avec cette phrase.

    Maintenant on sait très bien que dans le film animalier, on fait dire ce qu'on veut aux images et que forcément c'est très pratique pour faire de bonnes images, mais scientifiquement, je ne sais pas trop comment les comportements peuvent être validée par rapport à des observateurs restant à distance.
    Personnellement l'affut (qui est une méthode d'habituation à court terme par imitation d'un élément neutre du paysage: rocher, buisson...) est la méthode que je préfère.
    J'ai vraiment l'impression d'appartenir à ce monde sauvage quand c'est l'animal qui vient à moi.
    Et puis c'est plus magique quand ça marche pas à chaque fois...

    Une autre technique que j'aime utiliser, c'est la commande à distance. la caméra sur une rotule électrique devient un élément inerte et parfois convoitise de la curiosité de l'animal, ce qui offre en grand angle des plans assez sympa!
     
  3. proof

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    Aux vue du précédent débat passioné et aujourd'hui cols, je m'attendais un peu à ta réponse et c'est pour ça que je souhaitais en discuter.

    Quand tu dis qu'on ne peut être sur que l'animal se comporte a 100% naturellement, je suis finalement d'accord, car on ne peut savoir avec certitude ce qui lui passe par la tête. Cependant, n'est ce pas le même problème lorsque tu te trouves dans un affût? Peux tu être certain que ta présence n'est pas été décelée, particulièrement du point de vue des odeurs que tu ne peux complètement dissimuler et l'orientation du vent que tu ne maitrise pas? L'animal peut avoir conscience d'une présence sans être capable de précisément en localiser la source et légèrement modifier son comportement en conséquence, sans que cela soit évident à l'observation.

    Pour en revenir aux suricates, j'avais vraiment l'impression d'être accepté comme un élément du décor, le fait qu'ils te grimpe sur la tête pour observer les alentours, comme ils le feraient avec un buisson, va dans ce sens. Maintenant c'est le résultat d'années de travail et d'une extrême rigueur dans le processus d'approche quotidien.

    Du point de vue scientifique, je pense vraiment qu'il s'agit là de la meilleure façon d'étudier le comportement d'une espèce, dans le sens où cette technique permet des observations à très faibles distances et donc extrêmement précises des comportements les plus subtils. Après c'est à l'observateur de décider de la fiabilité des comportements observés, mais tu peux généralement évaluer la confiance que l'animal à en toi à la façon dont il réagit à tes mouvements. Il est par exemple inutile de s'attacher à étudier la proportion de temps passé par l'animal à observer les environs pour la recherche d'éventuels danger, si la moitié du temps d'observation est consacré à regarder l'observateur.

    En revanche, je ne te suis pas sur l'assimilation entre les phénomène d'habituation et de domestication. Je joue peut être un peu sur les mots, mais pour moi la domestication d'un animal est processus à très longs termes, qui implique une selection par l'homme des individus à reproduire et qui finalement aboutit à une espèce totalement dépendante de l'homme quant à sa survie.

    Je suis d'accord avec toi sur le fait que "c'est plus magique quand ça ne marche pas à chaque fois", mais l'habituation est vraiment un travail de longue haleine et demandant beaucoup de patience et je peux t'assurer que c'est absolument magique quand tu arrives à accompagner une bête lors de sa recherche de nourriture après des mois de travail avec elle.

    Enfin, j'imagine que d'une manière générale le type d'approche dépend essentiellement de l'espèce à approcher et des séquences que tu veux réaliser. Si tu veux filmer des interactions intra ou interspécifiques par exemple, l'habituation n'est certainement pas la bonne méthode si tu n'as habitué qu'un seul individu ou un petit nombre... Mais ça me semble être une technique extrêmement intéressante, bien qu'à utiliser après mures réflexion.
     
  4. Vertaco

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    Point de vue d'un amateur:
    Le fait d'être amateur ne m'oblige à aucun résultat et je rejoins donc l'idée de me fondre dans le paysage et d'attendre que la nature m'offre ce qu'elle veut m'offrir.
    Par contre celà pose des contraintes quand on commence à écrire un scénario la nature n'offre pas toujours ce que l'on souhaite avoir.
    Je trouverais normal qu'on précise par exemple dans le générique de fin l'utilisation d'animaux de captivités.
     
    #4 Vertaco, 9 Août 2007
    Dernière édition: 10 Août 2007
  5. yann22

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    Bien sûr que ma présence est décelée!!! pour moi ça ne fait aucun doute! A part les affut fixes qui restent en place longtemps, il est clair que les affuts instantanés et à courte distance sont repérés par le sujet, après, reste à voir ce qu'on souhaite faire comme image. Car cet affut, une fois repéré, n'est pas forcément repéré en tant qu'affut renfermant un humain, mais plus comme un nouvel élément du paysage, visuellement parlant en tout cas(c'est en tout cas ce que je pense).

    Ce qui me gène dans l'habituation, ce ,'est pas tant le fait de ne pas être sur d'avoir des comportements completement naturels, car en effet, à l'affut on rencontre le même problème, mais le fait d'imposer une présence humaine à l'animal.
    De mon coté je ne suis pas contre le fait que l'animal nous associe au danger... c'est malheureusement indispensable à sa survie aujourd'hui (en France tout au moins...)

    Mais techniquement parlant, il est clair que c'est beaucoup plus simple pour faire des images. Mais... ça perd ce coté "surprise" de l'affut qui marche.
     
  6. Gilles 87

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    l'idéal à mon avis installer un affut dans un lieu vierge et attendre une prise de vue auto (mais adieu les belles images).
    Une modif du biotope aussi infime soit elle ne peut qu'introduire une modif comportementale. pour faire simple observer un comportement (animal au sens large) c'est déja le modifier (principe de physique), mais dans ton cas se pose pose le PB de l'imprégnation, si le but est la diffusion d'une émission TV pourquoi pas mais là pas question de se référer à la science (qui de toute façon est humainement indigeste).
    Je suis convaincu qu'il faille séparer vulgarisation et étude, pour rester simple, l'une et l'autre sont certe compatible, mais un film scientifique n'intérresserat jamais un public ou à peine , l'inverse est également vrai.
    par contre il est souhaitable à mon avis de montrer le comportemet animal même s'il est altéré (à peine) plutôt que de rien montrer, tout celà à des fins d'éducation.

    arrétons également le grand guignol des émissions françaises ou étrangéres sur la bio diversité des lieux touristiques (qui ont l'avantage de drainer encore plus de monde dans des milieux fragiles) bon les sté de prod sont la pour autre chose que la nature!!!!.
    Si je me résume je suis pour vulgariser mais pas trop, pour observer mais pas trop, pour publier mais pas trop, pour sanctuariser certains lieux Bcp, ils seront toujours trop petits, que doit on faire ?
    éduquer ? surement,
    mais comment ? ceci dit mieux vaut filmer une colonie de Suricates imprégnée qu'une sauvage, ou des Félins dans le Montana en faisant croire qu'ils sont sauvages, parce qu'il faut le dire filmer un Puma en Amérique du Sud reléve de l'exploit ou de la mauvaise image seulement à peine exploitable scientifiquement, pour information 2 films existent dans ce domaine ou le Puma n'occupe que quelques minutes, tous les autres ne sont que bidonages.
    Pour ma part, quitte à me répéter 10 ans de Chili = 30 secondes de Puma et aucunes images, même pas une de floue. Pourtant l'animal est commun !!! alors ne parlons pas des autres comme le Colocolo ou le chat de Geofroy.
    aprés ce petit aparté je vous dipense de la morale (que doit on penser et faire ? éduquer et préserver avant tout)
     
  7. yann22

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    je pense qu'on va tous dans le même sens ici... le fait de faire une image reste rarement un simple exploit, il a souvent vocation à servir la cause de la nature.
    Le tout est de savoir comment faire ces images...
     
  8. Zoomarrière

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    Tout à fait intéressant votre débat, et forcément sans fin.
    A l'occasion d'un retour sur ce forum après une longue absence, j'aimerais apporter également un modeste point de vue sur la question que vous soulevez. En fait, il me semble erronné de vouloir définir LE comportement naturel correct des animaux sauvages en présence de l'humain qu'ils auraient reconnus comme tel ou dont ils auraient simplement deviné ou supposé la présence. Au préalable, il serait nécessaire de faire la distinction au moins entre deux normes, celle des territoires ouverts ou non à la chasse avec bien entendu toutes les variables possibles selon l'importance de la pression de chasse ou au contraire le nombre de générations d'animaux non chassés pour qui l'homme sera un élément toujours plus neutre de l'environnement. Habitué à la faune sauvage de Thaïlande en milieu protégé, j'ai d'abord été estomaqué de constater que le cerf sambar ou le muntjak (mais aussi d'autres espèces) perdent très facilement leur peur de l'homme. Là où les touristes se rassemblent, ils les ignorent et n'ont plus qu'une distance de fuite réduite à un ou deux mètres. A ce stade, c'est pour l'humain que cela commence à devenir dangereux, même si je n'ai jamais eu connaissance d'accidents. Plus on s'éloigne des restaurants ou campings, donc de la présence masive d'humains, plus la distance de fuite s'allonge, mais souvent on les voit s'éloigner à contre-coeur, par principe de précaution face à un danger qu'ils définissent mal. Ces cervidés ne vivent pas pour autant dans le jardin d'Eden. Ils sont en butte aux attaques des tigres et des dholes, ce qui les contraint à une très grande vigilance. Leur comportement est-il plus faux que celui des cervidés européens auxquels nous sommes habitués et qui supposent que chaque humain a un fusil en main?

    Dans le même ordre d'idée, quel est le comportement normal d'un éléphant? Charger les humains comme il aura appris à le faire là où sévissent trop de braconniers ou les ignorer comme s'il s'agissait de cerfs ou de gaurs, quitte à leurs montrer les limites de ce qu'ils acceptent par des mimiques d' avertissement? Il faudrait d'abord s'entendre sur la fonction normale de l'homme dans la nature... Un dangereux prédateur ou un visiteur neutre.

    Quant au cinéaste ou réalisateur de films, je crois qu'il gagnera toujours en crédit s'il ne fait pas mystère des circonstances et conditions dans lesquelles ses images ont été tournées.

    Bien à vous tous
     
  9. yann22

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    Tout à fait d'accord avec toi la dessus. D'après moi il n'existe pas LA bonne méthode de prendre des images ou même d'ETRE dans la nature. Le seul souci c'est que les TV et même les spectateurs, se contrefichent de la façon dont les images ont été faites du moment qu'ils s'évadent... après il y a certaines déception quand ils apprennent les méthodes, mais malheureusement ce n'es jamais édité avec les films. (sauf making off)
     
  10. Zoomarrière

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    déception des spectateurs

    En effet Yann,
    Récemment, un téléspectateur qui avait été emballé par un "documentaire" où l'on voyait, prétendument dans le milieu naturel, un gibbon jouer à tirer la queue ou les oreilles d'un jeune tigre et où les gibbons "sauvages" vivent assis sur du gazon pour ne citer que deux incongruités de ce doc-là, était extrêmement déçu d'apprendre qu'il avait été trompé. Il avait dit à ses deux petites filles que si la TV montre de telles images dans un doc cela signifie forcément qu'elles sont vraies.
    Mais là, c'est l'entière responsabilité des télévisions qui prétendent trier sur le volet les docs qu'elles diffusent. Je sais que parfois - peut-être même souvent - des scientifiques ou de bons connaisseurs écrivent aux chaînes TV pour leur reprocher de diffuser ce genre de contre information. Ils reçoivent toujours des réponses lénifiantes du genre "désolé d'avoir choqué votre sensibilité mais nous sommes surpris de votre remarque tellement nous accordons d'attention à ces questions etc etc." C'est là que le bât blesse et c'est là que l'on doit s'indigner.

    Bien à vous.
     
  11. yann22

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    Mon avis c'est que les chaines n'en ont strictement rien à cirer du comment, il leur faut le plus beau au moins cher, et le fait que 2 ou 3 téléspectateurs s'indigne doit être loin de leur préoccupations...
    Et quand vois des chaines dire qu'ils produise un doc de 26minutes avec 15000€ ... forcément qu'il faut trouver les méthodes les plus rapides pour faire des images... parcequ'une fois la location du matos, les déplacements, la régie... reste pas beaucoup pour les salaires...

    Donc les TV qui soit disant font attention à ce qu'ils achètent ou produise... oui, ils font attention au prix!
     
  12. Zoomarrière

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    J'ai peur en effet que Yann ait entièrement raison sur la question des TV. Reste que l'on pourrait se poser subsidairement la question suivante: Sommes-nous définitivement impuissants face à ce phénomène ou n'existe-t-il pas quelques moyens d'inverser le cours des choses? On a bien mis fin au dopage dans le cyclisme, pas vrai? :rolleyes: :lol:
     
  13. yann22

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    Mais c'est bien vrai!!! tout est possible!!!!!

    J'ai souvent pensé à une sorte de Label "filmé en pleine nature dans le respect de la faune sauvage" mais imaginez le truc à gérer... qui décide? quelle limites? quelle étique?
    De mon coté, j'aime voir à la fin d'un film ce genre de phrase qui n'a certe aucune valeur de label, mais qui donne à son auteur une certaine étique, et tout au moins donne à réfléchir au public qui voit le film.
     
  14. Zoomarrière

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    De mon coté, j'aime voir à la fin d'un film ce genre de phrase qui n'a certe aucune valeur de label, mais qui donne à son auteur une certaine étique, et tout au moins donne à réfléchir au public qui voit le film.[/QUOTE]

    Tu as entièrement raison. Si ceux qui se prévalent de cette étique en font systématiquement mention, les spectateurs vont s'en rendre compte et rechercher ce "label". Evidemment ça prendra du temps!
     
  15. yann22

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    Alors pensons y!!!
     

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