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Quelqu'un a t il déja vendu des images à un musée?

Discussion dans 'Professionnels - entreprises' créé par pandaaaaa, 28 Avril 2008.

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  1. pandaaaaa

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    Bonjour,

    J'ai filmé recemment des images en Afrique qui, je pense, pourrait intéresser les musées d'art premier (essentiellement le quai Branly en fait). Je suis en train d'écrire un dossier et je vais pré-monter quelques images. J'ai également une boite de prod qui me suit mais elle n'est pas expérimentée en la matière.

    Quelqu'un a t il de l'expérience dans ce genre de domaine ?

    Je précise qu'il s'agirait d'un documentaire illustratif que j'imagine diffusé dans les galeries à coté des objets pour montrer l'utilisation contemporaine. Je n'ai pas la matière pour en faire autre chose qu'un format court (10/15 min)

    Pour la rédaction d'un commentaire (si le musée envisage un film sonore), j'aurai forcement besoin de travailler avec un ethnologue (ce qui en soit n'est pas un problème)

    Une de mes questions est par exemple de savoir si je dois travailler dès maintenant avec l'ethno ou bien j'attends que le musée m'en adresse un ?

    Avez vous des trucs&astuces pour la présentation et rédaction d'un dossier ? je pense que les musées n'ont pas forcement les mêmes attentes qu'un diffuseur lambda.

    En bref je prends tous les conseils de gens qui ont déja été confrontées à cette situation.

    Merci

    Etienne

    [​IMG]
     
    #1 pandaaaaa, 28 Avril 2008
    Dernière édition: 28 Avril 2008
  2. ISCI

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    Bonjour. Bonne question.Le film ethnographique et le film documentaire sont des genres distincts. Un documentariste ne filmera ou ne retiendra au montage que des plans sélectionnés pour leur caractère exotique, spectaculaire ou esthétique alors que l'ethnologue a pour vocation la collecte de donnés scientifiques aussi exhaustives que possibles sur un rituel ou un processus technique. D'où la nécessité de travailler avec un ethnologue dès la conception du projet.
    S'agissant du financement, les organismes de recherche et de muséographie ne délivrent plus aujourd'hui que quelques subventions parcimonieuses,le plus souvent réservées aux chercheurs et aux étudiants de troisième cycle d'anthropologie. Vendre vos images à un musée suppose donc qu'elles correspondent à une demande précise et qu'elles aient été collectées dans le contexte d'une enquête de terrain ethnographique, c'est à dire en collaboration étroite avec un ethnologue spécialiste de l'ethnie considérée (les Dogon en l'occurence d'aprés la photo jointe)
    Si vous êtes intéressé par cette discipline cinématographique, Je vous suggère de fréquenter les rencontres spécialisées : festival du film ethnographique de Chaillot, festival du cinéma du réel de Beaubourg parmi les plus connus.
     
  3. pandaaaaa

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    Vieux post. mais toujours d'actualité. merci pour la réponse.

    Depuis j'ai contacté le CNRS et l'IRD chez qui j'ai des contacts mais les réponses ont été les mêmes. "Nous avons déjà un stock d'images concernant les dogons (effectivement il s'agit bien d'eux) Jean Rouch a laissé ses marques et repasser derrière est bien compliqué" c'est ce qu'on m'a fait comprendre.
    Ma solution est donc d'avancer sur l'écriture avec des dogons en France et je suis en contact aussi avec le quai branly qui peut être intéressé.
    J'ai aussi été en contact avec le Comité du film ethno.

    Mais la question mérite d'être posée. Mes images ont le mérite d'exister, ça me ferait mal au cœur de les voir terminer dans un tiroir alors que toutes les personnes à qui je les montre sont emballées et ne semble pas connaitre grand chose au sujet.

    A coté des scientifiques qui font des films a valeur scientifique, n'y a t il pas une autre place pour le fillm ethno ?

    Personnellement je ne connais pas de film récent ayant pour sujet "les danses de masques dogons dans le cadre des funérailles d'un hogon du plateau" et encore moins en HD, mais effectivement je ne prétends pas apporter autre chose qu'une actualisation de ce qui a été fait il y a 30 ans.

    Je ne sais pas si sur ce forum certains pratiquent le fillm ethno mais c'est un débat intéressant.
     
  4. ISCI

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    Merci de votre intérêt pour la discipline du film ethnographique. Vous posez un vrai problème : celui de l'attachement émotionnel à des images et à des sons qui nous replongent dans le hors-champ d'un voyage ou d'une aventure.
    Que faire en effet de films dont personne n'a jamais passé commande et qui ne répondent ni aux exigences de l'actualité ,ni à celles de l'audimat?
    La prolifération des chaînes thématiques ouvre de nouveaux débouchés, mais ne nous leurrons pas : la concurrence est féroce et le copinage souvent de règle! Les impératifs techniques imposés par la plupart des chaînes : ( BETA SP minimum le plus souvent) constituent un obstacle de plus à surmonter…
    Faut-il pour autant se décourager ? Qu’est-ce qui est le plus important ? Que ces films soient vus. Comme vous le notez, vos images ont le mérite d’exister, et elles rendent compte d’un événement donné, à une époque donnée. Elles ont donc valeur de témoignage. La mise en ligne sur le webb , les festivals spécialisés du film de voyage et du film d’aventures peuvent vous ouvrir leurs écrans en France et dans le monde.
    Les personnes filmées ont également un droit de regard sur leurs images et sur leurs sons : envoyez une copie VHS ou DVD aux instituions culturelles locales ; cela ne vous rapportera rien, mais vos images seront vues, archivées, et le geste sera apprécié, qui facilitera des contacts ultérieurs et peut déboucher sur des propositions de collaboration.
    Il en est de même partout : dans la recherche, pour publier, il faut avoir déjà publié ! Avec le film ou la vidéo, c’est pareil, il faut se créer des références…
     
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