Quelles écoles pour les repairenautes?

Bonjour,
Je suis en train de reunir un maximum de dossiers d'inscriptions pour des concours, des années preparatoires, des premiers cycles, etc... pour plusieurs écoles d'audiovisuel qui me permettront de faire un jour un metier dans cette voie (realisation ou image).
Est ce que certains repairenautes sont déjà en formation dans de telles écoles (ESRA, EICAR, ESEC, StudioM, ESAV,.....) et quelles sont leurs appreciations sur celles ci? Parce que des écoles de cinéma en France y en a quelques unes, plus chère les unes ou les autres, mais que valent-elles vraiment une fois à l'intérieur (enseignemant plutot technique, artistique, quels moyens,...) ?
Merci de vos réponses
(j'espère être au bon endroit au café, je pense que c'est une discution générale pour tout ceux qui souhaitent en savoir plus)

 

Tu es au bon endroit, et cette question à déjà été posée plusieurs fois ici même. fais une petite recherche, ça te donneras déjà des renseignements.

 

J'en ai fait une avant pour pas reposer une question déjà posé et il y a des reponses concernant des écoles specifiques. Ma question est plus générale en fait, elle concerne un peu toutes les écoles ou plutôt tout les étudiants de toutes les écoles.

 

Je suis dans le meme cas que toi, je cherche une école, mais à ce que j'ai compris à tout ce qui a été dit: CA S'APPREND SUR LE TAS !

et je pense que ce système de formation est plutot bénéfique par rapport aux $$$ qu'on peut dépenser dans une école, où la théorie va nous envahir.

réactions ? ----> je prends.

peas up !

 

Il y a aussi une alternative autre que les écoles, pour entrer dans le monde de l'audiovisuel (marche-pieds qui peut servir à approcher ensuite les sphères du cinéma) : les formations et reclassements pour les demandeurs d'emplois.
Ce fut mon cas, il y a sept ans. J'ai obtenu un stage de un an à l'Institut National de l'Audiovisuel (INA). Ce fut Jack-Pot pour moi depuis !!! J'ai les plus grosses chaînes de l'audiovisuel, et les prestataires, dans mon escarcelle d'intermittent. Et depuis, j'enseigne à l'INA...

A l'INA, tous les ans, il y a un stage TX (technicien d'exploitation en équipement audiovisuel, durée : 10 mois). Il suffit de se renseigner.

Rodgeur

 

il y a du vrai dans ce que tu dis mais par expérience tu constates très rapidement une différence majeur entre une école et un apprantissage sur le tas...

Sans faire de généralité beaucoup d'autodidactes manquent de discipline pas dans le résultat du travail mais dans l'organisation du travail. il ne faut pas oblier que par exemple pour le montage il faut avoir un système de classement qui relève plus d'une bonne intendance que d'une chambre d'enfant de 4 ans....

D'autre part il est vrai qu'on apprend plus en immersion totale dans le monde professionnel, mais je ne sais pas comment ça se passe exactement en France mais en Belgique chaques studios a sa cuisine interne et qu'une immersion en studio est bien mais si après tu changes de studio tu dois quasi réapprendre tout leur configuration. Je pense que dans une école on te donne les outils pour pouvoir être efficace le plus rapidement possible notamment avec de bonnes bases théoriques....:lol:

Beaucoup de Français font leurs études en Belgique

voici les 3 écoles les plus fréquentées


I.A.D.

I.N.S.A.S.

I.N.R.A.C.I.

 

L'avis d'un père.

Mon fils termine un cycle de 3 ans à EICAR, option réalisation-mise en scène. Ni meilleure, ni moins bonne école qu'une autre, il y a simplement trouvé ses marques au fil des ans. Auparavant, il avait tenté sans succès Fémis. Il avait alors 20 ans et le jury l'avait estimé trop "brouillon". A cette époque, il achevait 3 années d'école des Beaux Arts.
De la province (Dunkerque), les seuls renseignements dont on dispose pour ce genre d'école, sont ceux qui circulent de bouche à oreilles ou distribués de manière parcimonieuse dans les revues spécialisées. Le choix de Jérôme s'est porté sur EICAR parce que la tendance du moment favorisait cette école.
L'avis que j'émets aujourd'hui ne porte pas sur le bien fondé de ce choix mais plutôt sur l'intérêt de suivre un cursus dans une de ces écoles.
Evidemment, ne pas être retenu à Fémis semblait sous-entendre que ses dispositions étaient insuffisantes. Mais s'il admettait que l'élite du cinéma français portait les couleurs de Fémis ou Louis Lumière, il prétendait néanmoins à quelques opportunités de "seconds couteaux"!
Ces 3 années d'études ont permis à Jérôme d'affirmer ses choix. Trés motivé, il a travaillé avec beaucoup de passion. Les rencontres avec les professionnels et l'approche du matériel cinématographique l'ont convaincu du bien-fondé de son orientation. Les mises en garde ont été, elles aussi, trés nombreuses. Il sait que son insertion dans la vie active n'est pas gagnée d'avance. A ce propos, la lecture du Forum pro est édifiante!
Je pense apporter un point de vue objectif sur ce type d'école. Elle n'ouvre aucune porte mais elle ne les ferme pas non plus. L'enseignement qu'on y dispense permet au mieux d'apréhender le milieu et au pire de conforter l'étudiant (et ses parents) dans ses choix.
Autodidacte j'ai été. Aussi, je crois qu'il y a encore aujourd'hui des opportunités à saisir dans quelques domaines que ce soit. Mais par précaution, en provinciaux que nous sommes, il n'était pas question de laisser partir mon fils à Paris, seul, sans point de chûte, et apprendre sur le tas un métier aussi spécifique!
Ainsi, durant ses 3 années, Jérôme a pu réaliser des films en dv, super 8, 16 et 35 mm, participer à une multitude de tournages en tant que protagoniste dans les étapes de réalisation d'un film : mise en scène, réalisation, chef op, cadreur, lumière, son...etc. Rencontrer quelques personalités, s'ouvrir à l'échange. Quinze heures de boulot/bonheur par jour depuis 3 ans. Finis les vacances, plus que des tournages avec ses potes étudiants pour engranger les courts métrages qui leur serviront bientôt de carte de visite.
Ajouter à cela la digestion de tonnes de livres et de centaines de films, toutes époques confondues. Il aura acquis, sinon de l'expérience, tout au moins une culture cinéphile. Ce qui en toute chose n'est pas l'élément le moins recommandable pour postuler un emploi.
Enfin, le coût annuel exhorbitant d'une telle école entraîne forcément des sacrifices financiers. Ils peuvent être insurmontables et limitent forcément à une grande majorité, l'accès à cette formation.
Voilà, je vous ai donné un aperçu de "l'intérieur". Dans deux mois Jérôme est sur le marché de l'emploi. On aura tous mangé notre pain blanc. On lui avait promis de l'aider jusqu'à la fin de ses études, en contrepartie, il nous devait un résultat. Nous avons tenu lui et nous nos engagements.
Maintenant il va devoir assumer son loyer, sa bouffe et le reste!Trouver un job à 10 balles et, ses films sous le bras, frapper à toutes les portes jusqu'à ce que...
Mais bon, c'est une autre histoire. Chaque chose en son temps, si le bon est derrière,
Devant sera meilleure!

 

merci pour ce témoignage émouvant, on lui souhaite comme à nous tous de réussir..

 

section audiovisuelle au lycée

bonjour amis français;

je suis professeur dans une section audiovisuelle en belgique non loin de la frontière... elle permet à des élèves de fin de lycée (équivalent deuxième et première) de toucher aux différents domaines de l'audiovisuel... Cette école se situe à Anvaing et dispose d'une possibilité d'internat...

On travaille la photo (argentique et numérique), l'infographie (photoshop, dreamweaver, studio 9, sony végas, adobe première ...), le montage analogique , le son ... Une bonne préparation pour des écoles de réalisateurs, d'ingénieurs du son, de photographe etc.

si toi ou un des lecteurs de ce forums veux davantage d'informations , il peut me contacter via email (thiebaut.philippe@skynet.be).

 

je voudrais juste lier 2 conversations du Forum qui semblent prendre le même chemin ...

voici le lien
vers l'autre conversation traitant de diverses écoles.

merci à vous tous pour les réponses !

chicO.

 

Oui celle-ci aussi:
http://www.repaire.net/forums/showthread.php?s=&threadid=92747

un autre point de vue . . .