[VotreAvis] Quelle texture, pour quel film?

Bonjour,

Après ce sujet, j'ai réécris un autre article sur un thème qui m'obsédait ces derniers temps. Toutes ces caméras qui sont présentes sur le marché, ces réglages sur ces caméras, toutes les possibilités optiques, les manières d'éclairer, ainsi que les miracles de l'étalonnage… À quoi ça sert? Exploitons nous vraiment tous les outils à notre portée? Mais surtout, savons nous vraiment choisir une texture d'image?

Quelle texture, pour quel film?

Bonne lecture, n'hésitez pas à réagir.

 

Article intéressant, et au coeur de l'actualité du monde du D-Cinéma / E-Cinéma ..

C'est aussi une belle coïncidence, j'ai justement, trouvé hier, "Ma Texture" , ma Pate, et on peut dire qu'elle déroge à pas mal de règles établies...( je précise que je tourne depuis 20 ans)
Le plus drôle c'est que j'ai trouvé cette "texture" par tentative désespérée de rattraper et de dynamiser mes images, et faute de gros moyens j'au eu une

Je ne peux évidemment pas vous en dire plus ( sans prétention )
Mais je tiens un truc un peu nouveau, qui ne plaira pas forcément au public d'ailleurs...
Je prends le risque, notre oeil et capable de s'habituer à beaucoup de choses .

Donc de l'audace, de l'audace et toujours audacieusement

En revanche je serai plus intransigeant sur le son qui n'obéit jamais assez aux normes... Je ne suis pas contre les sonorités bizarres ou autres virgules sonores farfelues, mais faut savoir faire appel à un vrai ingé son ; et compter un budget Mastering conséquent, sinon, votre prochain court-métrage risque d'envoyer les membranes des ambiances dans la figure des spectateurs:.:laugh :.. C'est un exemple...

 

Après, et c'est tout le sujet de l'article, il faut savoir choisir quand utiliser ou ne pas utiliser telle ou telle texture. Par exemple, celle que tu viens de trouver, ne te servira probablement qu'une fois, ou du moins elle ne se justifiera vraiment qu'une seule fois. C'est mon avis, mais je pense que l"on ne peut pas imposer à un film une texture qui nous plaît esthétiquement parlant, mais qui ne convient pas au propos.

Il y a une chose dont je n'ai pas parlé dans mon article, c'est que parfois le choix du matériel est lié à d'autres contraintes que la texture: le workflow, l'ergonomie, le poids, le temps de mise en place, sont des éléments à prendre en compte. Ce que je trouve quelque part dommage, c'est qu'au final il ne reste que la texture aux yeux du spectateur.

ça aboutit à des phénomènes comme dans La guerre est déclarée. Donzelli a choisi de tourner en dslr, en lumière naturelle. Le budget n'était pourtant pas si mince; mais le principal argument était la mobilité que permet cet outil, pour les tournages dans les chambres d'hopital par exemple. Au final, je n'ai vu qu'une très pâle imitation d'un rendu 35mm. Si Donzelli recherchait vraiment la mobilité, pourquoi ne pas tourner en super 16 (argentique, ou même numérique, avec l'ikonoskop ou la SI 2K), qui est un format exploitant davantage cette mobilité, mais cette fois-ci avec un vrai rendu final au niveau de la texture?

J'en ai un peu après ce film pour cela. Je trouve ça dommage qu'une image de cette qualité nous représente aux oscars. Après, le propos, la mise en scène, sont bien entendus très forts: et fort heureusement, les intentions de la réalisatrice passent à travers l'image.

 

Moi ce qui gêne c'est que ce film tout court représente le cinéma français aux oscars. Encore un film à gonzesses qui ne vaut même pas un court métrage.

 

c'est à mon sens surtout le propos du film qui va aux oscars plus que le film lui même.

 

Cette semaine sort The Artist qui ressemble davantage à l'idée que je me fais d'un représentant du cinema français, avec la prise de risque qui va avec.

Les films sponsorisés par le ministere de la santé, ça suffit un peu.

 

Texture: interlude dans le monde des petits capteurs

Pour relancer un peu le sujet…