quelle rémunération pour une vidéo professionnelle?

Ce qui reviens souvent c'est: "le fait que le client ne paye pas cher il peut s'attendre à avoir quelque chose de médiocre"

Dans mon cas c'est un peu différent, la personne à besoin d'une vidéo "simple" et d'une qualité correcte, il investit donc un minimum dans la réalisation de cette vidéo.

En fait on est loin d'une personne qui voudrait quelque chose de pro à pas cher, c'est vraiment ce point qui est important à connaître. Moi je vais maintennant essayer de lui fournir quelque chose proche du pro à faible prix, tout simplement pour mon plaisir et par la même occasion pour le sien

Sinon quelqu'un saurait répondre à ma question sur la diff entre la VX2000 et la pd150 au niveau de l'image?
Car pour moi ( je me trompe peut être) elles sont vraiment identiques à ce niveau là.

 

Bonjour, me voilà de retour avec un peu plus d'infos sur ce que l'on me demande de réaliser.

Déjà un soulagement énorme : ils ne veulent pas de son!! ( ou presque)
En gros ils me disent qu'au salon ça va vite les énerver si ils entendent les memes commentaires ou musiques à longueure de journée, donc je vais essayer de bien rythmer les images sur le silence

Donc voilà, je mais devoir me soucier juste des commentaires en sous-titrage et de l'image.

Il voudraient aussi que je fasse quelques diaporamas avec des photos de chantier etc. J'ai un apn canon Ixus qui fait des photos d'assez bonne qualité, il suffira amplement pour ce fair.

Je vais donc m'équiper cette semaine en éclairage et vais acheter quelques filtres et autres.

Pour ce qui est de la rémunération je demande donc 2000€ net pour un mois de travail. Les déplacements me sont payés à 0.422€le km, et hotel+resto payé,normal.

Je pense donc faire une fleure à mon client en ne lui demandant que 2000€, ceci en ayant bien pris en compte les commentaires de Phil29 et autres.

Voilà, à une prochaine et merci pour votre aide

 

Ok Saint kro, je n'ai pas l'habitude du brut... , j'ai une saxo 4ch, en gros ce qu'il y a de plus petit.

 

La percée du numérique : encore elle ...

Je suis tombé sur cet échange par hasard. Je suis amateur non professionnel de vidéo numérique et tout comme Tibo je remercie le REPAIRE d'exister et de permettre aussi la coexistence entre passionnés amateurs et professionnels de l'audio-visuel. Il y a un échange très constructif (autant entre professionnels qu'entre professionnels et amateurs).

Pour ce qui est de l'empiètement observé des amateurs sur les plates-bandes des professionnels : ce phénomène ne m'étonne pas trop compte tenu de la percée actuelle de la vidéo numérique et d'internet.

Il est vrai que sans disposer des moyens techniques et des formations adéquates, certains amateurs sont capables de réaliser des documents vidéos tout à fait intéressants. Certes, ils ne rivalisent jamais avec ceux des professionnels : quelques "détails" en témoignent très vite, mais l'ensemble reste assez agréable à regarder. Il ne m'étonne donc pas que des entreprises décident de faire appel à de jeunes talents amateurs de l'audio-visuel pour réaliser une "petite" vidéo institutionnelle qu'elles n'auraient jamais pu réaliser sinon auprès de véritables sociétés AV.

Si ce phénomène s'amplifie, il est clair que cela pourrait poser problème pour les sociétés AV qui pourraient perdre malgré tout certains clients (sans parler des éventuels déçus qui ne reviendraient pas).

Mais je pense comme Athanor, sans être professionnel (je le répète) que cela fait partie du jeu : la plus grande accessibilité aux moyens techniques de l'audio-visuel nécessite peut être un rappel clair des frontières entre professionnel et semi-pro/amateur. Le meilleur moyen néanmoins de savoir si le travail d'un amateur peut convenir ou non : c'est la vidéo démo. Si l'entreprise trouve que le travail de Tibo lui plaît, pourquoi se forcerait-elle à débourser 5 x plus ? Avant l'ère du numérique elle y aurait été contrainte, aujourd'hui elle a simplement le choix.

Maintenant l'humilité dont parle Phil reste tout à fait indispensable en effet : n'importe-quel néophyte (comme moi) ou amateur éclairé et sans doute talentueux (comme Tibo) doivent chaque jour mesurer le fossé qui les séparent du monde professionnel, ne serait-ce qu'en visionnant 5 minutes la télé ... Sans cela, cela relèverait probablement de la bêtise la moins excusable et empêcherait tout progrès.
Maintenant que l'AV se démoncratise, qu'internet et le repaire se développe, que les logiciels se diffusent plus largement, je pense que l'apprentissage peut de plus en plus se faire en autodidacte : les voies de progrés personnels possibles y sont immenses. En revanche, l'apprentissage du métier doit sans aucun doute passer tôt ou tard entre les mains de vrais professionnels : cela me semble tomber sous le sens en effet ... (cf. toujours les 5 minutes de télé ...)

A+ et merci à vous tous.

 

Incrustation filtre bleu

Au fait Tibo : tu citais dans un de tes premiers mails l'incrustation sur fond bleu comme étant l'une des techniques qui te semblaient la plus hors de portée ... je me suis "amusé" dernièrement à acheter deux grands papiers cartonnés à fonds bleus que j'ai joint avec du scotch sur une planche 110*150 : en réglant la luminosité du camescope assez fort, j'ai pu m'incruster, ainsi que ma femme, derrière les falaises de Yosémite ou les collines de mars sans aucun problème. Honnêtement j'ai été épaté du résultat excellent obtenu (filtre incrustation filtre bleu de PPRO).

 

En fait je n'ai jamais trop essayé car je n'en j'ai pour le moment jamais eu l'utilité, cela dis je pense alors que j'aissaierai cet été

Je ne pensais pas que c'était quelques chose des très compliqué mais de plus compliqué simplement.

 

Pourquoi pas pour ton film d'entreprise : on voit la tête du pdg qui parle et derrière tout une série de carrelage défile ... Bonne nuit ... a+

 

Il est vrai... j'y penserai, bonne nuit à toi aussi

 

Voilà, une semaine de tournage passée et voici un peu les nouvelles.

Bon déjà les déplacements, fiouuuuuuuu, il faut aimer enchainer les km, je laisse tomber les pizzerias beurk et les campanil avec leur verres cassé ( bonjour le jus d'orange par terre)

Treve de plaisanterie, voici la chose:

Déjà je filme sur des chantiers, donc c'est assez désagréable, chaussures de sécurité voir casque obligatoire. Le bruit est souvent très genant, boules quies de rigueure ( marteaux piqueurs, scies etc ).
Autant dire qu'il n'y a pas de prise de son possible.

Un probleme majeur maintenant: la poussiere est omniprésente.
Bonjour l'encrassement du matériel, je le sors que très brièvement et je met un sac plastique dessus dès que je le peu.
J'ai acheté un réflex numérique pour l'occasion, je l'ai ramené aujourd'hui, les images sont franchement trop compressées ( bien que non visible en vidéo). Fuji FinePix S5000 pour ceux que ça interresse.

Au niveau de la lumiere j'ai galéré comme un fou, à Angers presque personne ne fait du professionnel donc pour trouver des mandarines ou autres bon courage...

Pour les filtres c'est pareil, sur commande et 3 semaines de délai!

Donc pour l'éclairage il est clair que c' est un probleme, déjà le fait d'etre seul ça me prends pas mal de temps pour déplacer le matos en fonction de la prise de vue, les conditions du chantier font aussi qu'il est difficile de filmer sans géner.

Heureusement les chantiers sont souvent assez bien éclairés, soit par des fenetres sur les toits ce qui donne un éclairage parfait, soit par toute une tripotée de néons au plafond, ce qui est pas mal non plus.

Là où j'ai eu peur c'est lorsque le soleil à disparu et qu'il n'y avait pas de néons...
Et là j'ai été très agréablement surpris, avec un bon étalonnage des couleurs, la VX2000 a un superbe rendu même en basses lumières.

Un autre souci: les autorisations
évidement pour filmer sur les chantiers il faut l'autorisation de la boite... assez simple chez les petites et moyennes entreprises, pour les grandes ( nestlé etc) wowwww,plus difficile.

Pour les moment les prises de vues sont très réussies.

Je vous donnerai plus d'infos prochainement.

A bientôt

 

questions pour phil29 :
1.comment commence t on sur le tas, si on ne doit pas commencer en se debrouillant seul avec les moyens du bord ?

2.si on suit ton raisonnement, si on est pas qualifié, il n'y a pas de place dans le métier. donc s'il est interdit d'etre autodidacte, seuls les gens qui sortent d'un bts audiovisuel devraient faire des films indus, ou meme des films tout court (hors usage familial) ?

3.n'est il pas un peu risqué de faire un emprunt à la banque pour s'équiper en materiel pro pour réaliser son premier film, sa premiere commande ? parcequ'on a aucune garantie d'avoir un retour sur investissement dans les temps, spécialement quand on débute et qu'on a encore aucun contact, non ?

 

Bon, j'suis pas Phil29, mais ce que je peux dire :
Et bah, commence déjà par bosser comme salarié, ou intermittent (d'ailleurs je crois que phil a débuté ainsi), cela permet de batir des connaissances et un savoir-faire indéniable des outils et des méthodes, ensuites formes-toi à la gestion, aux divers problèmes liés à l'entreprise individuelle.

bah, comme tout métier, on a la sentiment que l'audiovisuel étant un secteur attrayant, on peut le pratiquer comme un loisir!!!

C'est un métier comme un autre : garagiste, plombier, comptable...sans formation de base et expérience du terrain...tu n'es pas crédible, et tu risques d'être en échec face aux clients potentiels.

L'emprunt pour monter sa boîte doit être réfléchis, ce n'est pas comparable à un crédit de consommation comme s'acheter une voiture ou une station multimédia à 10 000 balles
Le banquier ne prête qu'aux projets sérieux et rentables à priori....il faut des garanties solides et une étude de marché sérieuse
Je vois mal une banque prêter ne serait-ce que le montant du capital à un jeune qui à une Vx2000 et qui monte sur Première sur son Pc acheté à Leclerc

Bref, être à son compte dans l'audiovisuel est comme les autres secteurs de la vie économique, pas moins...

 

Il faut lire ce qui est écrit svp :
- pour commencer sur le tas : j'ai déjà dit que cétait possible mais comme dans tout métier, lorsque tu commences sur le tas, tu ne commences pas par prendre tout de suite la place de ce lui qui sait tout et qui décide tout en l'occurence en audiovisuel, c'est celle du réalisateur. Pour commencer sur le tas et pour bien apprendre son métier, on commence par les autres travaux comme assistant et ensuite comme technicien. C'est en regardant les autres bosser qu'on apprend. Pas en décrétant qu'on est capable de le faire

- pour la deuxième remarque : c'est comme pour la première

- pour la troisième : je n'ai jamais dit qu'il fallait investir. Il y a d'autres moyens de bosser que de se payer son matériel. La location, ca existe dans le BTP et de l bâtiment mais aussi dans l'audiovisuel.

Les premières remarques relatées par notre ami sur son tournage montre bien ce que galère veut dire. Faire ses éclairages tout seul, faire le manutentionnaire, s'occuper de l'administratif (les autorisations), la poussière, l'encrassement du matos (bonjour le prix de la révision après et avec le budget, c'est pas gagner)... Tout celà montre la différence entre une production digne de ce nom et un film fait par un homme orchestre. Le problème de l'homme orchestre, c'est qu'il est déjà sur le fil. Le moindre problème en plus à gérer sur le tournage et c'est la cata....

 

pour nono44 :
je comprend mal ta réponse, il y a un paradoxe : "commence par etre intermittent" ?? ben tu deviens pas non plus intermittent du jour au lendemain, il faut bien avoir une specialisation, non ?
ma remarque concernait en fait les tous débuts parcequ' à mon avis il y a forcément un stade où on commence avec les moyens du bord, avec l'inexperience, le petit matos etc. c normal et je vois pas ou est le mal, donc, de vouloir s'affirmer. Je dirai pas que c'est de la prétention mais de l'audace, parceque pour se lancer dans ce secteur il en faut aussi non ? du coup un jeune qui se lance (comme moi aussi) avec du matos semi -pro et un ordi "acheté à leclerc ça me parait pas si naïf que ça non plus.

ensuite les galeres de tibo, vous amusent peut etre, mais vous n'en avez jamais eu à votre niveau ?

"Il faut lire ce qui est écrit svp " justement oui... mais restons cool

 

Marrant cette remarque "restons cool"... Ce n'est pas parcequ'on fait des critiques qu'on n'est pas cool. Je pense seulement qu'il est plus judicieux de mettre les points sur les i tout de suite plutot que de laisser les gens aller dans le murs avec des grandes désillusions.... Prends le temps de lire un de mes précédents post pour voir l'expérience que j'ai eu avec le matos à trois balles avec lequel je pensais moi aussi faire la révolution...

Je ne marre pas quand Tibo raconte ses galères. Je me permet juste de faire remarquer que la réalisation d'un film c'est aussi une grande part d'imprévues qui te font perdre du temps... Si tu travailles avec des budgets ridicules, tu ne peux pas absorber cette part d'imprévue. Je me rappelle par exemple un tournage ou nous étions obligé de désinfecter le matériel pour aller d'un site à un autre... Et bien sur le total, ca fait des jours en plus de matos et de techniciens. Et sur la marge, ca peut faire mal. Je remarque qu'aujourd'hui, on voit effectivement des gens qui proposent de plus en plus souvent des films avec des budgets limités. Outre que je reste persuadé qu'il faut un minimum pour faire une production de qualité, (en matos et aussi en humain), ceux qui propose de tels budgets n'intègrent pas les aléas et les frais que va engendrer leur structure lorsqu'elle se développera (frais de gestion, local, assurance...). Et lorsque tu as commencé à faire des choses bon marché, c'est très difficile de faire monter les prix par la suite, notamment pour le même client. or, si le plan de développement c'est de faire des films en galérant et en jouant l'homme orchestre, tu vas vite t'épuiser...