Prédécoupage par scènes

ça y est, je suis arrivé à capturer mon film ... Houra !!! Maintenant, j'ai un autre souci.. la capture de mon film se fait en une seule fois alors que je voudrais un prédécoupage par scénes. Je ne trouve pas la manip à faire. Aidez-moi s'il vous plait !!
Merci d'avance
Au Fait, je travail sur LE 6

 

Salut

Faire clic droit sur ton clip puis choisir détection de scènes ensuite dans détection de scènes choisir l' option que tu veux ( par defaut c' est : basé sur les métadonnées ) faire démarrer. Après en dessous dans créer clips choisir soit sous clips ou clips principaux puis créer clips.

@+

 

salut

pour peu que tu le configure, Liquid est capable d'identifier chaque fin de sequence sur le time code et de creer au moment de l'acquisition des sous clips, cette fonction est tres interessante en cas de derushage long.

 

Merci pour vos réponses !! Et en plus j'ai réussi, je suis hyper content mais il y a encore beaucoup de boulot !!

 

La détection de scènes favorise l'analyse de l'enregistrement.

La détection de scènes et la présentation de celles-ci en vignettes modifient la façon traditionnelle de dérusher.


Pour ma part, je considère qu'elle permet de monter autrement et mieux en amateur.


Un montage pro résulte d'une commande, par exemple sur un reportage, avec un sujet, une durée et un délai court de remise de copie ! Celui qui fait le reportage ne fait pas nécessairement le montage (mais ça dépend des structures et des opérations). Parfois, celui qui a fait la prise de vue se contente de donner des indications au monteur sur ce qu'il va trouver sur la bande et à quel endroit. Par conséquent, le monteur extrait uniquement ce dont il a besoin et monte dans les conditions habituelles de sa boîte.
Un montage amateur familial type démarre sur d'autres bases. Le dérushage classique, sans détection auto des scènes, me semble désarçonner l'auteur de l'enregistrement qui est aussi le monteur. En voyant ses scènes défiler sur son moniteur, je le vois se dire "si j'ai enregistré cette scène, c'est pour en faire quelque chose au montage. Par conséquent, je la conserve". Puis, de fil en aiguille, il garde un maximum de scènes, dont nombre sont inutiles. C'est ainsi que sa séance vidéo entre amis se transforme en vieille soirée diapo et que plein d’amis essaient de trouver de bons prétextes pour prendre la tangente !


Un amateur ne sait pas naturellement faire court. Il a un certain attachement, voire une complaisance pour ses images et, de plus, le dérushage traditionnel ne l’invite pas à se séparer de scènes inutiles. En outre, ce type de dérushage tend à le faire coller à l'enregistrement. Il freine son imagination et le pousse sans doute un peu à se contenter d'un montage chronologique.


Il me semble, au contraire, que le dérushage auto et la présentation de son résultat sous forme de vignettes lui fait prendre une certaine distance et l’incite davantage à s'interroger sur le matériau à disposition.

Finalement, qu’est ce que c’est mon enregistrement ? Une série de séquences. Qu'est ce que j'en fait ? Qu'est ce que je veux montrer ou qu'est ce qu'on m'a demandé ?


On est alors invité à faire une sélection de scènes dont on se souvient, à les retailler et à les organiser et à laisser tomber tout le reste, probablement environ les 2/3.

Ensuite, on monte ces scènes en les retaillant encore pour obtenir de bons enchaînements.

Au final, il ne reste qu'entre 10 et 20 % des enregistrements initiaux et on obtient un montage court et nerveux, sous réserve de sélectionner aussi les bons passages audio, d'y ajouter les bonnes musiques et de revoir son montage en conséquence.

Résultat du boulot lorsqu’on projette le montage devant ses amis : "c'est tout ? Pourquoi c'est si court, tu peux pas nous montrer autre chose ?"

C'est lorsqu'on entend ça, qu'on sait qu'on a, non seulement fait quelque chose dont on peut éventuellement discuter (car les montages trop long sont déjà suffisamment démonstratifs et chiants que le public n'a certainement pas envie d'en parler encore), mais qu'on a aussi fait plaisir.

Pour qu'un monteur amateur apprenne à monter court, il devrait s'astreindre à faire des exercice de montages démos de quelques minutes, 2 ou 3, qui me paraissent très formateurs.

Tout ça pour vanter l'intérêt du dérushage auto pour le montage amateur, qui, plus que le dérushage manuel, me paraît favoriser la sélection et la brièveté et donner plus d'attrait à leurs montages.

Bob

 

Je trouve tout cet exposé fort bien vu, je me demande même si tu n'aurais pas regarder par dessus mon épaule quand je fais du montage! j'ai un peu tendance à monter comme quand on est en économie de guerre, c'est à dire que j'ai bcp de mal à ne pas garder ce que j'ai aimé filmer. Alors ma solution est de faire deux séquences du même film, une version longue pour moi et une courte pour projeter à des amis ou au club du coin; et si leur attention se relache c'est que je suis encore trop long ou pas intéressant.
jco

 

Ce que j'aimerais, c'est savoir comment on s'y prend face au problème. D'autres points de vue intéresseraient probablement plus d'un jeune monteur.

Bob

 

Bonsoir,

Au hasard de mes périgrinations sur le forum (en fait pas tout à fait ,je crois avoir deviné qui est usko) , j'ai découvert les commentaires de Bob Art qui m'a bien aidé il y a 2 ans (2 écrans vidéos).
Je partage tout à fait son avis pourquoi faire long sinon pour endormir le public fusse-t-il même familial ; je travaille actuellement sur des rushes tournés à Strasbourg ce noël : conclusion 2 petits films en cours d'une durée maxi de 12 mn (1 de jour le suivant pour les illuminations de la ville pour le marché de noël) ; ça sera bien suffisant.
Pour finir je voudrai bien en faire un 3ème (la synthèse) mais en 30s à 1 mn max.

Amitiés à tous et bonne année vidéaste

Gérard