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[VotreAvis] Poétique du profilmique, votre avis?

Discussion in 'Cinéma numérique' started by jcbouden, Dec 19, 2011.

  1. jcbouden

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    Bonjour à tous,

    Voilà un essai plus théorique sur ce que j'appelle "la poétique du profilmique", et sur la place que tiennent tournage et post production lors de la fabrication d'un film.

    Poétique du profilmique

    Venant des métiers de plateau, je défends bien évidemment une image faite sur le tournage… Je suis curieux de savoir ce qu'en pensent les repairenautes. On peut facilement voir un rapport entre ce sujet et les dslr ou des caméras comme la C300 qui enregistrent avec une certaine compression, sur 8 bits, rendant de nouveau l'acte de tournage bien plus essentiel et la partie post production moins "puissante", plus limitée. Mis à part dans les effets de fumée ou dans les dégradés vraiment très fins ( comme les couchés de soleil), je n'ai jamais observé d'effets de pas de quantification dû au 8 bits suite à un tournage. C'est souvent un étalonnage trop poussé, ou les effets spéciaux qui provoquent ces défauts techniques.

    Ces outils sont une invitation à nous faire redécouvrir cette poétique du profilmique…
     
  2. lexcalvin

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    Un effet quasi impossible à reproduire en post prod : un acteur qui passe de l'arrière plan à l'avant plan avec un filtre split field. :D

    Pour la stabilisation en post prod, helas parfois on a pas le choix : encore ce matin je me suis retrouvé à aider techniquement sur un court metrage qui tatonnait : un panasonic Hmc80eJ posé sur un carton dans un couloir étroit, lui même posé sur un skateboard sans scotch/gaffer ou fixation, pour simuler le rendu d'une dolly ... le dallage au sol faisait bouger tout l'ensemble, sans compter les a coups entre chaque dalle.

    Heureusement le stabilisateur optique à compensé un peu tout cela.

    Mais voila, tout le monde ne peut pas avoir 4 fresnel + 3 x 800w avec volets, gelatines, cinefoil etc mais tout le monde veut filmer son court metrage, voire plus. Un peu comme la loi de l'offre et la demande, seuls ceux qui arriveront à combiner tous les savoir faire (incluant la direction d'acteurs) dans une seule video, sortiront du lot.
     
  3. jcbouden

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    À ce niveau d'économie là, c'est sûr que la restabilisation est nécessaire. Surtout quel le technicien s'occupant de ça en post production n'est pas payé, donc entre prendre de la machinerie très chère pour cette économie là, et restabiliser gratuitement en post production, le choix est vite fait.

    Je suis personnellement jeune, je suis encore plus ou moins dans ce genre de projet où je tourne avec mon dslr, et je fais louer de la lumière. En général, aucun moyen pour de la vraie machinerie, même si je commence à faire venir des opérateurs steadycam. Il parait tellement facile de se dire à ce niveau d'économie là on fait comme on peu au tournage et on restabilise en post production. Mais moi je pense qu'il faut surtout si on veut réaliser un projet ambitieux qu'il faut prendre la peine de demander des financements, de faire des démarches. Cet article se veut être plus pertinent pour les projets lêchés, que ceux qui sont fait de la pré-prod jusqu'à l'export en une semaine.

    Pour donner un exemple de réflexion: Je me souviens de Gérard de Battista, présent à la journée de présentation de la F65, qui racontait qu'avant, lorsque l'on devait passer d'un plan large d'un paysage ( nécessitant beaucoup de définition), à un gros plan d'acteur ( nécessitant de la diffusion), on disposait d'un filtre monté sur un système de crémaillère. Un côté était fortement tramé, puis la trame diminuait au fur et à mesure pour arriver à un filtre clear de l'autre côté. L'assistant tournait alors la manivelle au fur et à mesure du plan pour rajouter peu à peu de la diffusion. Aujourd'hui, on utilise la post production pour ce genre d'effet: est-ce à tord ?
     
  4. lexcalvin

    So

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    Bah j'utilise les 2 : un bas Dim pour femmes, sur l'objectif pour diffuser en direct quand je suis sûr que le sujet va être filmé longtemps, pendant un monologue en gros plan avec travelling avant par exemple, sinon un filtre cosmetique en post prod pour les videos low cost, tournées vite fait.

    Ce qui fait que du coup le low cost tourné vite fait est associé à cette fameuse post prod.
     
  5. revla75

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    Le gros problème de faire un effet de colorimetrie ou de flou au tournage c'est qu'après, au montage, on n'a plus le choix. En post prod, on peut mettre, tester, enlever, remettre un effet en fonction de l'intention du montage. Si on le fait au tournage, on est coincé.
    Je suis fou de rage quand un cameraman me ramène un plan truqué au tournage grace aux nouveaux gadgets des caméras, plan magenta ou image fantome, etc...
    Déjà si l'image est bien cadrée avec la bonne lumière, le bon mouvement au bon moment avec la bonne colorimétrie c'est déjà un gros boulot au tournage. Pour les trucs et les machins, il vaut mieux faire ça en post prod.
     

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