Plusieurs questions: cam ciné, DisqueDur,DVD...

Bonjour a tous, voila toutes les questions que je me pose en ce moment, et je vous les exposent en esperant que vous puissiez y repondre.

- Au cinema, la qualité des images est parfaite sur grand ecran. Je crois que les cameras utilisées sont des 35mm mais a quoi cela correspond-il ? En Mini DV les bandes font 6mm (j'ai mesuré), est ce que la difference de qualité vient de la ? Comme les bandes cinema sont plus grosses on peut mettre plus de données dessus donc la qualité est meilleure. Est ce que l'on pourrais agrandir encore plus les ecrans cinema ? Est ce que la difference camera cinema/ camera MiniDV correspond à la difference Appareil Photo Argentique/Appareil Photo Numerique, en numerique on ne peut pas agrandir trop l'image, sous peine de voir la qualité de l'image degradé car l'image est constitué de pixels contrairement a la photo argentique. J'espere etre clair.

- Or, je crois que certains films ciné ont utilisés des cameras Mini DV (Vidocq) ? Comment font t-ils?

- Autre chose: Je possede un lecteur DVD philips, et un Ampli 5.1. Le DVD est relié par un cable (Rouge et blanc) a l'ampli qui lui restitue le son sur les 5 enceintes. Est ce que le son provenant du DVD est en 5.1 vu que le cable DVD=>Ampli est stereo ?

- un autre probleme: sur mon PC, j'ai deux disques dur, un de 20Go avec le syteme et les progs, un autre de 120 Go avec tous les docs et fichier notemment les videos DV.
Or je trouve que le passage de données du 20Go sur le 120Go est extremement long. On dirait que l'ecriture sur le disque est longue, pourtant c'est un 7200tr/mn.
De plus, sous Premiere les temps d'exportation sont trés long. Exemple: Je prend une video de 20 Go( soit environ 1heure) que je met sur la time-line, je la coupe au milieu et j'exporte une des deux parties, ca tourne à 0.04 images/sec et ça dure plus d'1h15. Je ne comprend pas pourquoi.

Voila ce sont les differentes questions que je me pose, je les aient accumulées au fil des semaines, et je vous livre toutes d'un coup. En esperant que certains prendront la peine de tout lire, je vous remercie tous par avance...

 

Personne ne peut m'aider, c'est vrai j'ai posé beaucoup de questions d'un seul coup, mais ce sont des questions auxquelles j'aimerais bien avoir des reponses...
Merci a ceux qui prendront la peine de me repondre.

 

Bonjour,

Certes, le son sera restitué sur toutes les enceintes, mais probablement en Dolby Prologic I ou II, pas en Dolby Digital 5.1 ou en DTS. En effet, pour bénéficier de ces 2 flux sonore, le signal transmis à l'ampli doit être numérique, et non analogique (c'est ton cas). Tu devrais connecter ton lecteur DVD à ton ampli 5.1 via un câble coaxial (ou optique) numérique. Ton lecteur de DVD est en effet pourvu d'une telle sortie, et je pense que ton ampli doit au moins avoir une entrée numérique! Comme ça, tu bénéficieras vraiment du son 5.1 ...

Sinon, pour ton problème de disque dur, as-tu vérifié la config DMA de tes disques dans le panneau de configuration ??

@+

 

Non on peut très bien avoir une liaison analogique pour du 5.1 (6 canaux) si le décodeur est dans le lecteur de DVD.

A+

 

Parmi toutes les questions, je vais essayer de répondre à celle concernant Premiere.
Ton montage est fait de films DV. As-tu vérifié dans le tableau des réglages que ton exportation se fait avec le même codec DV ? Si oui l'exportation est aussi rapide que la lecture (exporter le montage/séquence). Si par contre tu veux exporter en mpeg, par exemple pour créer un DVD, il faut recompiler le fichier avi en mpg et ça prend 4 à 7 fois plus de temps que la lecture suivant le taux de compression. Idem si tu exportes avec un autre codec que le codec DV.

Pour les autres questions, mieux vaut les fractionner dans les divers groupes de discussion car il y a un peu de tout et ça fait trop pour un seul homme.

 

Je réponds à ta question sur le 35 : effectivement ça correspond à la largeur du support : 35mm, comme le 16 veut dire 16mm et le 8, 8mm. Plus la surface de l'image est grande, et plus on peut l'agrandir à la projection sans trop de perte de qualité. A surface égale, une projection 35 sera plus définie qu'une projection 16 qui sera elle-même meilleure qu'une projection d'un film super8.

 

Après avoir relu ta question sur le 35mm, je me permets de compléter la réponse de Pascal. Le 35mm, el 16mm et le 8mm le "capteur" de lumière est chimique, des données sont analogiques et stockées sur de la pélicule. En DV le capteur est électronique (CCD), les données sont stockées en numérique sur un support magnétique. Du coup, la comparaison entre le 35mm et les 6mm d'une bande DV n'a pas de sens.
Pour reprendre ton analogie avec la photo numérique, c'est comme comparer une pélicule 24x36 et une carte mémoire.

 

Le film 35 mm se présente sous l'aspect d'une bande transparente, perforée sur les côtés, comportant une série de petites photographies (un peu comme des diapositives). Grâce à un obturateur rotatif placé dans le projecteur, et à un dispositif qui fait avancer le film par à coups, chacune de ces photographies est projetée sur l'écran pendant 1/24ème de seconde, séparée de la précédente et de la suivante par un noir (le passage d'une pale de l'obturateur). C'est cette pale d'obturateur qui masque l'avancée du film, entre chaque arrêt de 1/24ème de seconde.
La vitesse à laquelle les images se succèdent nous donne l'illusion que l'écran est éclairé en permanence, grâce à une particularité de notre rétine qui fait qu'une image est perçue un peu plus longtemps que sa présence sur la rétine.
Plus le film est large, plus les images sont grandes, et donc plus l'image est nette sur l'écran... C'est pour cela que l'on a parfois utilisé des films de 70 mm, pour couvrir des écrans plus grands.
Le procédé IMAX utilise même des images encores plus grandes que celles du 70 mm.
Les films qui passent dans les salles n'utilisent donc pas le même principe que les cassettes DV. Sur un film ciné, les images sont réelles (on peut les voir à l'oeil nu), alors que sur la bande DV elles sont numériques, c'est à dire codées grâce à des séries de 0 et de 1.
Quant aux quelques films réalisés en DV et projetés en salle par la suite, ils ont été obtenus grâce à un kinescopage du DV en 35 mm.
Lorsque l'image DV est de très bonne qualité, avec des éclairages étudiés, une mise au point très pointue, etc... elle peut supporter un agrandissement en 35 mm pour pouvoir être exploitée en salles, mais elle ne peut pas atteindre la même qualité qu'un film tourné directement en 35 mm (ni même qu'un film tourné en Super 16 et gonflé en 35 mm).
a+
Bien cordialement.

 

Petite précision : c'est la totalité du cycle de projection et d'avancement de l'image qui dure 1/24ème de seconde. La projection proprement dite pendant laquelle l'obturateur laisse passer la lumière, et la phase d'avancement du film jusqu'à l'image suivante pendant laquelle l'obturateur est fermé, ne durent chacun qu'une fraction, suivant les projecteurs, des 1/24ème. De plus les multiples pales des projecteurs servent à projeter pendant le même cycle plusieurs fois la même image afin de limiter l'effet de scintillement. Mais au total tu as raison, il y a 24 images projetées à la seconde, chacune plusieurs fois, et en alternance avec des phases d'avancement du film. Bref, rien à voir avec la vidéo.

 

Je suis content...

Bon ben, je ne sais pas quoi dire, moi qui me plaignait de ne pas avoir de reponses, je suis servi , merci a tous.

stef_marti , oui j'ai une sortie sur le lecteur DVD et une entrée optique sur l'ampli , mais il me faut le cable qui je crois n'est pas vendu ni avec le lecteur ni avec l'ampli (Arggg...)
Concernat les disques durs, il y a DMA si disponible, donc je pense qu'ils sont en DMA.

Julien, pour ce qui est de Premiere, j'exporte en DV Pal, donc en AVi, mais depuis que j'ai mis la version 6.5 de Premiere on dirrait que le probleme a disparu...

Merci a pierre512, mcr, et Pascal pour leurs explications j'ai tout compris (enfin je pense), mais j'ai une autre question . Pourquoi ne pas augmenter la taille des capteurs CCD et des cassettes DV (pour permettre une plus grande capacité de stockage) et ainsi profiter de l'avantage du numerique tout en atteignant la qualité des 35mm?

Encore merci pour vos reponses.

 

Il n'y a pas que le DV, en vidéo, il y a aussi le béta numérique qui est le standard pro et qui fait des images de meilleures qualités que le DV avec des capteurs et des cassettes plus grandes que celles du DV. Et puis il y a la vidéo haute définition (avec des plus grands capteurs, des meilleurs objectifs, des vidéoprojecteurs plus performants, etc...) qui rejoint la qualité du cinéma en 35mm. A terme ça le remplacera sans doute dans les salles, c'est à dire que le cinéma tel qu'on le connait va disparaitre et sera remplacé par des projections vidéo de qualité comparable à celles du cinéma (il reste des progrès à faire pour ça, notamment au niveau du contraste et des noirs vidéo qui ne sont pas encore suffisamment noirs, mais on y arrive).
Donc, ce que tu demandes ça existe déjà, et les progrès dans le domaine grand public suivent (peut-être devraient-ils suivre un peu plus vite les possibilités techniques, mais c'est un autre débat).

 

Tu as raison, Pascal, l'image n'est pas projetée 1/24ème de seconde, mais c'est pour simplifier que j'ai cité ce chiffre... En fait, chaque image est projetée deux fois de suite, puisque les projos 35 mm de salle ont des obturateurs à deux pales, mais comme le cycle entier de projection et d'avancement de l'image dure 1/24ème de seconde, il faut retrancher les deux temps d'obturation (celui qui masque l'avancement du film, et celui de la seconde pale qui sert à supprimer le scintillement).
Quant à la durée de ces obturations, elle varie avec le type de croix de malte utilisé. La plupart des projecteurs modernes ont une croix de malte associée à un système mécanique capable de réduire le temps d'avancement du film (système Radion), et ce temps d'escamotage de l'image n'est pas le même pour toutes les marques de projecteurs.
Il existe même un projecteur 35 mm qui n'a pas d'obturateur, car il utilise une lampe à éclats, et c'est entre deux éclairs que le film avance. Ce projecteur "à lampe pulsée", le Philips FP 20 S, présente l'avantage d'être exceptionnellement lumineux.
Je n'ai pas jugé utile de donner toutes ces précisions à Mat car ce qu'il était important de lui faire comprendre, c'est la différence entre le film argentique et la bande DV (numérique).
a+
Cordialement.

 

Donc je n'invente rien, ca existe deja...

Quand tu parle du béta numerique, tu veux parler du DVCAM, (j'en est entendu parler mais je ne sait pas ce que c'est !) ?

mcr, ça m'interesse aussi le principe de fonctionnement du projecteur, mais je ne comprends pas tout. J'ai chercher sur le net des adresses ou eté expliquer le principe de fonctionnement, mais je n'est pas trouver.
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi l'image est projetée deux fois ? D'aprés ce que tu expliques, l'image est affichée 1 fois mais oburée 2 fois ? C'est ca ?

J'aimerais comprendre le cycle.

Projection de l'image -> obturation (enleve le scintillement)-> Projection de l'image -> obturation (permet l'avancée du film) -> et ainsi de suite...

J'ai bon ?


Encore merci pour votre aide.

 

Théoriquement, il devrait suffire de masquer le mouvement du film, et une seule obturation conviendrait. Cependant, comme la projection se fait à 24 images/sec, on éprouverait une désagréable sensation de scintillement. Pour que ce scintillement disparaisse, il faut doubler la fréquence des obturations, c'est ce que fait la seconde pale de l'obturateur... Chaque image est donc bien projetée deux fois : une première fois après le passage de la pale qui cache le mouvement du film, et une seconde fois après le passage de la seconde pale.
On peut résumer ainsi :
- Changement d'image (première obturation)
- Première projection de la nouvelle image
- Seconde obturation (par la seconde pale)
- Seconde projection de la même image
- Changement d'image... et ainsi de suite.
C'est pour cette même raison (supprimer le scintillement) que les projecteurs d'amateur qui fonctionnent parfois à 18 im/sec ont un obturateur à 3 pales.

 

Pour mat

Une petite précision supplémentaire concernant l'entraînement du film dans un projecteur 35 mm :

Le débiteur intermittent est entraîné par quarts de tours par la Croix de Malte déplacée par l'ergot solidaire de l'axe moteur. La rotation de celui-ci est régularisée par un volant. Le débiteur possède 16 dents, ce qui correspond à quatre images (le film 35 mm possède 4 perforations par image). Lorsque la Croix de Malte a effectué son quart de tour, et fait avancer le film d'une image, elle est maintenue stable par le plateau circulaire solidaire de la plaque qui la porte.
a+
Bien cordialement.