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Piratage, anti-piratage, la guerre continue

Discussion dans 'Archives forum' créé par CompteSupprime, 13 Juillet 2003.

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  1. CompteSupprime

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  2. pipoland

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    Piratage de masse...

    A propos du piratage de masse…

    Les danois, suédois et belge ont aussi procédé à des saisies de matériel et infligé des amendes tellement disproportionnées que les « coupables » ne pourront jamais s’acquitter de la somme réclamée. Certes, c’est spectaculaire mais totalement ridicule !

    J’ai commis un reportage sur les hackers, il y a deux mois pour Trace by MCM (chaîne canal satellite), et donc interviewé différentes personnalités, entre autre : Robert Longeon, responsable national en matière de recherche sur la sécurité au CNRS et surtout Sophie Bralmy, responsable Universal Musique, pôle Internet.

    J’ai soumis à cette dernière un curieux paradoxe, que l’industrie se refuse généralement à commenter et que les grands médias se gardent bien d’évoquer :

    Les fabricants de lecteurs MP3 ou de platine salon DVD lisant du Divx, SVCD et autres appartiennent parfois aux mêmes groupes industriels qui élaborent des produits médias type musique, film etc. Ainsi Vivendi possèdent des parts dans de nombreuses entreprises de fabrications de lecteurs MP3, Fabrication de CD vierge, DVD de salon etc.

    QUESTION :

    Comment des entrepreneurs, appartenant parfois à un même « groupe industriel», peuvent-ils continuer à promouvoir des « solutions » type lecteur MP3, graveur CD & DVD, encourageant de facto la copie et la diffusion, donc inévitablement un piratage de masse conséquent, et de l’autre s’étonner d’un manque à gagner sur des produits médias type musique, film etc. ???

    La responsable d’Universal Musique, (d’ailleurs très franche à ce sujet) m’a répondu que chez Universal, ils étaient conscient de ce troublant paradoxe, mais l’aveu n’ira pas plus loin. Car les contradictions et les divergences d’intérêts semblent étrangement déranger…

    Ainsi nous assistons à l’édification d’une industrie parfois en totale contradiction avec certains de ses intérêts…

    Qui pourrait penser qu’en fournissant une Ferrari à n’importe quel quidam, ce dernier respecterait les limitations de vitesses ? Qui oserait prétendre que la vente ne s’est pas faite sur la puissance de la voiture, en totale contradiction avec les limitations de vitesses actuelles ? C’est une analogie qui je pense convient parfaitement au piratage de masse.

    Malgré des chiffres attestant d’un certains manque à gagner, l’industrie du disque engrange énormément d’argent, le DVD se porte bien lui aussi... Il est temps de se défendre d’une industrie qui a fomenté elle-même ce piratage de masse en fournissant tous les éléments propices à la diffusion et à la copie d’une œuvre.

    Je ne dis pas qu’il faut encourager le piratage de masse, je pose le problème de manière à souligner les contradictions de grands groupes industriels qui veulent « gagner » sur tous les créneaux sans imaginer en perdre un seul.

    Le piratage de masse est devenu un comportement social admis, ce qui ne veut pas dire admissible. Beaucoup de personnes interrogées n’ont pas conscience de commettre un « délit »…

    C’est d’ailleurs la première fois dans l’histoire industrielle, s’il ont peut dire, qu’un « délit » est commis à une aussi grosse échelle. Car en droit, l’acte de copie d’une œuvre sans en avoir acquis l’original est caractérisé comme un « délit ».

    Alors que faire ? Compter sur la conscience citoyenne des individus pour qu’ils consomment tous les produits sans commettre de délit, sans même y penser (impensable) ? Ou se rendre compte, que les intérêts des grands groupes industriels sont exorbitants et ne conviennent pas à une situation sociale désormais inscrite dans des comportements individuels et collectif généralisés...

    Enfin pour conclure, la RIAA n’a normalement aucune légitimité d’un point de vue de droit. Cette association d’industriel commet d’ailleurs très souvent elle-même certains délits en croisant des fichiers sans consultations et autorisations préalables d’organisme type CNIL, et en s’appuyant sur des informations « captées » à l’insu des personnes concernées, franchissant très souvent la limite entre la vie privé et le domaine public.

    Quant à la nouvelle loi européenne sur l’interdiction de la promotion des produits permettant la copie, je suis curieux de voir les réactions des industriels qui souhaitent inonder le marché de lecteur MP3 jetable (en projet), de solutions hardwares de copie de DVD toujours plus rapide et performante etc.

    Il y a une collusion de fait entre des éditeurs de softs type DVDcopy s’affranchissant au passage des protections inhérentes au DVD et les industriels désireux de fourguer du hardware…

    Pourquoi ne pas le dire et les remettre aussi en cause ?

    QUESTION :

    A quoi pourrait bien servir des solutions auprès du grand public, type graveur de DVD Multicouche 20 Go (futur proche), des MP3 dotée de carte à 1 Go etc ? A sauver ses films de vacances ? A graver ces photos numériques ? A recopier les albums achetés à la FNAC ? Franchement...

    L’hypocrisie est aussi une donnée à prendre en compte !

    Fabrice
     
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