ouvertures et vitesse d'obturateur ? quels sont les bases ?

je voulais savoir comment sont définis les criteres de selection de telle ou telle vitesse d'obturateur, quelle ouverture de diaphragme, iris etc..
tout cela bien sur quand on decide travailler en manuel et de choisir soi-meme ses réglages.
je pose cette question car certains cams. possèdent des dizaines de possibilitées de vitesses et d'ouverture ...
quelles sont donc les règles de bases afin d'ajuster de connaitre de ce fait la vitesse et diaph. que l'on choisira et qui sera le + adapté à la situation de la prise de vue.
merci de vos infos

 

en fait, plutot que de parler de mode manuel, il faudrait mieux parler de mode semi automatique:
car en general, on fixe un parametre, soit la vitesse d'obturation soit le diaphragme (iris) et le camescope adapte l'autre en fonction de la luminosité ambiante.
ensuite une autre fonction a connaitre est la memorisation d'exposition: tu garde les parametres obtenus sur une partie de l'image pour les appliquer a l'ensemble d'une scene (cas d'un contre jour ou tu veux absolument distinguer un visage sans te soucier que le reste soit cramé, dans ce cas tu fais l'expo sur le sol et tu recadre apres)

bye,

 

merci de ta réponse

est ce que le mieux finalement est de faire des essais dans divers paramétrages possibles et de voir le rendu sur moniteur ?

 

le produit vitesseXdiaph = quantité de lumiere adequate doit rester constant
a savoir aussi diaph plus petit (plus ouvert) = profondeur de champ plus petite (mais sur les camescopes ça se sent presque pas et c'est dommage d'ailleur)
vitesse plus grande = image en mouvement plus nette (si tu veux faire un ralenti ou arret sur image ça peut servir)

ouala

MCJ

 

ok...
c'est par contre pas évident de distinguer ses nuances de réglages dans un viseur (je n'ai pas de moniteur de controle).
Et condernant le réglage du gain ...quelles sont les règles à respecter ?

 

je fait le réglage du gain "a l'oeil" en principe le réglage du gain se fait lorsque tu manque de lumiere (diaph déjà ouvert a fond) mais tu amenes aussi du bruit dans ton image , le reglage du gain est purement un artifice electronique et non pas physique comme vitesseXdiaph

il est normal que tu ne vois pas grand chose dans ton viseur, comme je l'ai dit avant , la profondeur de champ sur les camescope est trés grande, donc tu aura tjrs pratiquement une image nette, sauf si tu travaille au téléojectif, et pour la vitesse tu ne verras la netteté de l'image que si tu fais un arret dessus, en mouvemlent ton oeil te trahi puisqu'il fait l'enchainement entre les images (persitence retinienne)

MCJ

 

qu'as tu comme cam. ?

 

sony TRV9 je n'utilise pas le viseur (trop pourave) juste l'écran

derniers conseils
en general :

priorité au diaph si pas assez de lumiere
priorité vitesse si mouvements rapide (sports)

MCJ

 

Petite précision : l'illusion du mouvement au cinéma (ou en vidéo) n'est pas lié à la persistance rétinienne comme on l'a cru longtemps, mais a un phénomène cérébral s'appelant "effet phi".

GiLd

 

c'est nouveau
ça vient de sortir?:lol:

tin ces neurones alors:lol: :lol: :lol:

MCJ

 

Hé oui !
A découvrir dans :
Aumont, Bergala : "Esthétique du cinéma" 'ed. Nathan Cinéma)

GiLd

 

A'i'yai, j'ai récupéré mon bouquin.

J. Aumont, A. Bergala, M. Marie, M. Vernet : Esthétique du film (ed. Nathan cinéma) :
"La restitution du mouvement tient donc une place importante dans l'impression de réalité (...). Elle est le fait d'un réglage technologique de l'appareil cinématographique qui permet le défilement d'un certain nombre d'images fixes en une seconde (...) ; ce défilement permettant à certains phénomènes psycho-physiologiques de jouer pour donner l'impression du mouvement continu. L'effet phi est au premier rang de ces phénomènes : lorsque des spots lumineux, espacés les uns par rapport aux autres, sont allumés successivement mais alternativement, on "voit" un trajet lumineux continu et non une succession de points espacés. C'est le "phénomène du mouvement apparent". Le spectateur a rétabli mentalement une continuité et un mouvement là où il n'y avait en fait que discontinuité et fixité : c'est ce qui se produit au cinéma entre deux photogrammes fixes où le spectateur comble l'écart existant entre les deux attitudes d'un personnage fixées par les deux images successives.

Il ne faut pas confondre l'effet "phi" avec la persistance rétinienne. Le premier tient du comblement mental d'un écart réel, quand la seconde est dû à la relative inertie des cellules de la rétine qui gardent, pendant un court temps, trace d'une impression lumineuse (...). La persistance rétinienne ne joue pratiquement aucun rôle dans la perception cinématographique, contrairement à ce que l'on a souvent affirmé."

GiLd