Mine d'or ! Petite histoire.

En 1997, un chef opérateur m'avait pris en stop entre Paris et Lyon . On avait mis +/- 2h20 ou 2h40 ce qui signifie que compteur marquait la plupart du temps 230 ou 240! Ça a marqué ma mémoire!

Il m'a parlé d'une école de cinéma de bonne réputation, moins cher que la plupart des autres et qui se trouvait à Budapest. Je n'ai pas tardé à aller voir et j'ai clairement été rebuté devant des élèves se prenant trop au sérieux avec leur caméra sur l'épaule!

Du coup je me suis orienté vers des études très différentes mais l'envie de créer des films revient au galop et je voulais simplement vous dire merci pour le REPAIRE d'entraide et de partage que vous avez créé , car ce qu'il apporte contraste bien avec la (fausse?) représentation que je m'étais faite du milieu du tournage !

 

dans mon ancienne école, on touchait les bancs et cams Beta SP qu'en 3e année !
Avant c'était du BVU et du HI8. Par contre, en première année, on avait droit de toucher au banc de montage en 16mm (Atlas double bande) et on filmait avec des petites mais très lourdes Bell & Howel (j'ai réussi d'aileurs à casser la tourelle des objos ; faut y aller !). L'année 'd'après c'était la grosse AATON ! Pas peu fier !

Le Nagra III et les schoeps c'était en année de spécialisation son. Avant cela on avait droit qu'aux DO21B, autres C1000, AKG 535... accouplés au Marantz à K7 stéréo (avec XLR) ! Même qu'on faisait des couples ORTF avec (véridique !).
On reportait ensuite le son des K7 sur bande qu'on montait sur des machines qui pesaient 3 tonnes. On coupais en biais pour éviter les "clics". Et hop on scotchait !
C'était marrant de jouer avec la vitesse, là pas de contrainte de 44khz du numérique.

Et c'est tant mieux car l'écriture est à la base de tout. Un appareil photo c'est largement suffisant pour faire du repérage.