Lundi de Pentecôte

A propos de ce fameux lundi.

Beau pays que la France où les mots, très présents dans les propos, ne trouvent guère leur application dans l'action.

Le mot "solidarité" par exemple dont les médias et les politiques, quelle que soit leur obédience, nous ont rebattu les oreilles ces dernières semaines.

Tout le monde applaudissait la noblesse du mot..... mais seuls les autres étaient concernés.

J'aurai soixante sept printemps aux vendanges prochaines...

.... beaucoup moins d'illusions que que quand j'avais vingt ans...

.... une situation pécuniaire actuelle qui ne m'est pas tombée du ciel (j'ai vécu une époque où on ne se posait pas trop de problèmes métaphysiques et où se contentait de travailler), mais qui me permet de ne soliciter aucune aide actuellement.

Mais mon ambition n'est pas de refaire le monde !

Je souhaite à tous une bonne journée.

Bob l'ancien.

 

Merci à Bob l'ancien

Il fallait le dire : en France, on est toujours pour les grandes idées mais pour des tas de raisons personnelles contre leur application... à soi-même !
Sans doute des restes de mai 1968 ("il est interdit d'interdire") qui en pratique coulent la France ; on est alors contre tout et d'abord contre le travail et l'effort... Même le salaire ne trouve pas grace aux yeiux des Français : on ne veut plus ni effort, ni travail mais le salaire devrait suivre l'accroissement des congés et autres RTT !
La France n'a pas vu que le monde avait changé que la mondialisation était là !
Le leimotiv : maintenir les acquis et donc, on se met en grève, accroissant les difficultés des entreprises, entraînant irrémédiablement de nouvelles pertes d'emplois !
Le problème, est qu'il existe 2 catégories de travailleurs : ceux du privé qui subissent en direct et ceux du public (fonction publique ou parapublique) qui sont en partie payée par l'impôt et n'acceptent aucune remise en cause (sauf dans les mots...).
Merci d'avoir souligné ces contradictions...
Le lundi de Pentecôte était un bon exemple, malheureusement, beaucoup de sujets pourraient le rejoindre : le Français est hélas contre tout, se croit le meilleurs et va même jusqu'à penser que, par son attitude, il rend service aux autres nations !
Il ne lui manque pas que la modestie !
RJL20050523