le PARADOXE des Cahiers du Cinéma

Bonjour,

j'ai constaté récemment que selon les Cahiers du Cinéma ( avec des critiques d'horizons différents, a priori), le film intitulé "the Taste of Tea" est un chef-d'oeuvre (4 étoiles sur Allociné), alors que "The Eternal Sunshine of The Spotless Mind" n'a qu'une étoile et est traitée de "successions de clips".

En vérité, le réal. de "The Taste of Tea" (Ishii Katsuhito), vient tout autant voire plus de la PUB (et un peu du clip, peut-être) que Gondry, et ça se ressent énormément dans son film, en plus du côté manga.

Donc, où se trouve la différence, messieurs les critiques ? On peut dire que dans le film de Gondry, il y a un scénario béton, alors que l'autre repose sur une certaine ambiance, la poésie des images, donc, sur le visuel surtout.

C'est drôle de voir l'engouement des Cahiers du Cinéma pour le manga dans le cinéma, notamment avec Takeshi Kitano, alors qu'ils détestent sûrement le manga tout court, comme c'est souvent le cas avec les cinéphiles Japonais (qui détestent Takeshi... le pauvre réalisateur n'est prophète qu'à l'étranger ! ).

Je me suis demandé alors si ces revues du cinéma ne choisissaient pas les critiques/articles en fonction du goût (subjectif) du rédac. en chef ou du patron... au lieu de dire quelque chose de vraiment sensé, dans le but d'aider le lecteur à en savoir plus.

 

Perso, bien que n'étant pas japonais, le manga m' indiffère et je trouve Kitano largement surcoté (!)
il y a aujourd'hui au Japon plusieurs cinéastes autrement plus intéressants que lui, qui est comédien, à la base ...
Le film de Gondry n'a effectivement rien d'une succession de clips, c'est un très beau film.