la production francaise...

Coucou tout le monde !

Etant etudiante en audiovisuel je suis en ce moment plongée dans mon memoire sur le doc animalier (gasp...).

J'ai déjà interviewvé plusieurs professionels pour repondre à mes questions, mais je me dis que ca serait bete de ne pas utiliser ce merveilleux outils qu'est internet pour avoir egalement vos avis sur 1 ou 2 questions....

Aussi, si vous avez deux mn, ce serait super de deposer votre avis!!

Selon vous, pourquoi le documentaire animalier est moins developpé en France que d'en d'autres pays (comme par-exemple l'angleterre)?

Ou bien encore que pensez-vous de la reglementation francaise sur les tournages de films animaliers?

Merci de votre attention! Et à bientot! Car il est fort probable que d'ici fin juin (date d'echeance du memoire... Argh!), je vous en repose quelques unes...

Bonne journée!

 

salut Solène,
tu as bien raison de profiter du repaire pour compléter ton mémoire...

D'après moi, si la France n'est pas la plus en avance sur le doc animalier (elle n'est pas dernière non plus...) c'est en grande partie du (si on prend l'exemple de l'angleterre) au fait que le télévore Français n'est pas un gros mangeur de doc... je n'ai plus les chiffres en tête, mais j ai eu l'occasion de voir le pourcentage de population anglaise étant impliqué dans des asso de protection de l'environnement... c'est impressionnant comparé à la France... là bas, il est assez normal d'aller faire une sortie ornitho le dimanche en famille....

Alors ce n'est qu'une hypothèse...


"Ou bien encore que pensez-vous de la reglementation francaise sur les tournages de films animaliers?"

De quelles réglementation précises parles tu?

 

effectivement!

salut yann!

pour ce qui est de la legislation je t'avouerai que je n'ai pas eu trop le temps pour l'instant de chercher et d'ailleurs je ne sais pas trop par où commencer, donc c'etait plus pour m'informer.

Pour ce qui est de la production francaise, ce que tu evoques est effectivement l'une des raisons que l'on m'a donné pdt une interview. En france, on est beaucoup plus basé sur l'humanitaire que sur l'environnement, aussi les documentaires se developpent plus sur ce sujet là. Au canada, par-exemple, dès l'ecole, les enfants ont des cours et des ateliers sur l'ecologie, ce qui n'est pas le cas en france (du moins, pas automatiquement).

En tout cas, merci de ta reponse!

 

Bonjour Solene,

Je me permets d'intervenir dans ce débat pour te faire
part de quelques considérations...
A mon sens, il n'existe pas de législation propre au
cinema animalier en France...et c'est heureux.
Les seules réglementations applicables sont celles des
espaces naturels (ou pas) sur lesquels se déroule cette
activité. Qu'il s'agissent des Réserves naturelles, des sites
classés par arrêtés de biotope, des Parcs nationaux...
les limitations d'accés et d'usage doivent être nommément
énumérées dans leurs arrêtés de création.
Dans ce seul cas, notre activité peut en effet être réglementée.
Je crois que la meilleure limitation d'activité est celle que nous
nous imposons nous-même... A chacun de savoir jusqu'où il
peut aller. Renoncer à un âffut n'a rien de déshonorant et
serait même plutôt un gage de sérieux (surtout pour nous,
les amateurs...nous avons tout notre temps et pourrons
toujours retenter notre chance...).

A plus...

Gabet

 

legislation videaste

Bonjour Solene,

Il existe en France comme à l'étranger un certain nombre d'arrêtés législatifs qui limitent la pratique du cinéaste (videaste, photographe...) animalier, directement ou indirectement.
Ces textes sont valables pour l'ensemble du territoire national ou pour des zones géographiques précises (commune, lieu-dit, distance/falaise...) qui complètent la législation en vigueur dans les zones protégées dont parle Gabet.

Les contrevenants pris sur le fait s'exposent à des sanctions parfois révères. Il s'agit de "dérangement caractérisé".

En voici en voici quelques exemples précis :

Les maires ou les préfets peuvent être amenées a prendre des arrêtés municipaux, départementaux, régionaux pour la protection d'espèces sensibles en limitant la pratique de certaines activités sur leur territoire ou sur un secteur précis de leur territoire de compétence.
Ex : Affût interdit sur les places de chant de Tétras Lyre du bois des cochons du 1 janvier au 1 juillet. C'est le cas pour casi toutes les communes des Hautes-Alpes.
Pratique de l'escalade interdite de telle date à telle date sur tel secteur. Si vous êtes affûté sur une vire ou une plate forme suspendue qui nécessite l'utilisation d'une corde (Gypaéte barbu, Percno...).
Interdiction d'approcher la crête de falaise à moins de 50m (Jura) de telle date à telle date (Faucon pèlerin...).
Interdiction de quitter les sentiers balisés sur telle période sur tel secteur...

Des textes nationaux existent aussi notamment pour les nids de certains rapaces qu'il est interdit d'approcher à moins d'une certaine distance (Aigle royal 200m ...) avec un but précis (si vous avez tout le matos dans le sac que vous franchissez ce périmètre vous ête contrevenant ce qui ne sera pas le cas d'un promeneur égaré qui ne sait pas qu'une aire est présente ...).


Il existe aussi des arrêtés nationaux qui touchent les pratiques de certains videastes.
L'utilisation du rappel (ou appeaux) sur certaines espèces est interdit.
La détention, la mise en captivité ou le transport d'un grand nombre d'espèces sauvages est très réglementées et souvent interdite.
Le nourrissage d'espèces sauvage est réglementé.
Les appâts utilisant des animaux domestiques ou sauvage est interdite.


Je me passe de commentaire quand à l'utilisation de cette base réglementaire qu'il faut néanmoins connaître. Les gardes assermentés veillent néanmoins, surtout si il s'agit d'espèces patrimoniales fortement convoitées et menacées.
Des dérogations réglementaires sont parfois possibles mais c'est lourd cf mon intervention sur le sujet de la préparation des affûts.

Cordialement
Frank

PS: Puis-je me permettre de te demander quel est l'objet de ton étude et qui est le commenditaire ?

 

Bonjour Franck!
Je n'ai pas de commanditaire. C'est dans le cadre de ma troisieme année à l'IUP image et son d'aubagne que je realise un memoire sur le documentaire animalier. A travers celui-ci j'essaie d'aborder plusieurs sujet: état de la production francaise, deontologie du cineaste, technique d'affut, importance de la post-production, etc!
En tout cas, merci pour ton attention et ta reponse!
Bonne journée
solene