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Kerry Bush

Discussion in 'Archives forum' started by Daniel B., Oct 2, 2004.

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  1. Daniel B.

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    Comme le disait un amateur d'escrime bien connu :
    "Ce qu'il y a entre les deux oreilles de Bush, ressemble totalement au vide sidéral"...

    Le reste c'est un extrait du figaro... J'ADORE...

    Ils se sont retrouvés à une cinquantaine, dans un «sport bar» de l'Upper West Side. Dans la première salle, on s'enfièvre pour un match de football américain. Dans celle du fond, les six télés et l'écran géant retransmettent le débat présidentiel. John Kerry n'était pas leur candidat démocrate. Eux auraient préféré le général Wesley Clark, derrière lequel ils ont fait campagne pendant les primaires l'hiver dernier. Mais, badges Kerry-Edwards à la boutonnière, ils font contre mauvaise fortune bon coeur.


    Leurs rires ne surgissent pas exactement là où George Bush l'aurait souhaité. Visages de marbre lorsque le président dit de John Kerry : «je ne retiendrai pas contre lui qu'il soit passé par l'université de Yale» (Bush y est allé aussi). Mais la salle éclate de rire lorsque George Bush explique la situation actuelle en Irak «parce que nous avons obtenu une victoire tellement rapide», et glousse dès que le président, la bouche ouverte quelques secondes de trop, cherche ses mots. Le groupe de New-Yorkais grince à chaque fois que Bush se justifie en invoquant les attaques du 11 septembre. Lorsqu'il dit, à propos des chefs d'Etat étrangers, «je traite avec eux en permanence», un puissant «faux !» retentit dans l'assistance, et quand il assure «nous devons battre l'ennemi», le groupe approuve par de longs «yes» en balançant des boulettes de papier vers l'écran.


    Quant à John Kerry, quel soulagement ! Ils redoutaient ses réponses à tiroirs. Ils le trouvent «clair», «rapide», «cohérent», l'acclament après chaque réponse. Et lorsque le sénateur démocrate reproche à Bush d'avoir exagéré la menace irakienne et affaibli les moyens de défense du territoire au point qu'«ils ont dû fermer le métro à New York pendant la convention du Parti républicain», toute la salle applaudit, même si les New-Yorkais sont bien placés pour savoir que les métros new-yorkais n'ont jamais cessé de fonctionner.


    Gâteau trop crémeux et champagne pour toute la salle, John Kerry n'a peut-être pas gagné mais il n'a certainement pas perdu et c'est déjà une grande victoire pour les démocrates «Kerry-sceptiques».

    «J'avais peur que Bush parvienne à charmer tout le monde. Ce n'était pas le cas. Il était nerveux», lâche, soulagée, Dorthy Levinson, psychanalyste.


    Michael Pinto, designer, est ravi que l'éloquent John Kerry n'ait pas, contrairement à Al Gore quatre ans plus tôt, fait l'erreur d'avoir l'air de prendre son adversaire de haut. «Bush arrive tellement à jouer les types ordinaires. John Kerry a réussi à être clair sans avoir l'air condescendant.»


    Au fond de la salle, Gordon Suber se sert un café au comptoir. C'est lui qui avait poussé le général Wesley Clark à se présenter aux primaires. «Kerry a encore trop de respect pour la présidence. Il faut qu'il attaque Bush encore plus directement.»


    S'il est satisfait de la performance de John Kerry, il doute de l'impact qu'elle aura sur les électeurs. «A ce stade, ce que les deux candidats disent ne compte plus vraiment. Je ne suis pas sûr que les élections soient encore entre leurs mains. Elles se joueront sur des événements extérieurs, les variations de la Bourse, les morts en Irak, ou n'importe quelle petite phrase de la campagne que les chaînes de télé passeront en boucle pendant deux jours.»
     

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