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ilgigrad millenium

Discussion dans 'Festival permanent du Repaire' créé par magneto, 22 Mars 2003.

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le film ilgigrad millenium vous plaît-il ?

  1. excellent

    2 vote(s)
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  2. bien

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  3. moyen

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  4. médiocre

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  1. magneto

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  2. minirecif

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    bonjour.

    souvent les sous-titres ne sont pas lisibles ( trop rapides quand les textes sont longs) mais je suppose que tu le savais déjà.

    Sinon j'ai pas spécialement accroché, mais pas décroché non plus.
    :)
     
  3. duol

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    Salut,

    Je crois que je l'avais déjà vu sur un site Internet (je ne me rappelle plus lequel). Pas de problème pour moi pour les sous-titres, ils sont lisibles.
    En ce qui concerne le film en lui-même, je pense qu'il y a quand même une certaine facilité à ne pas faire de dialogues (c'est souvent là qu'on se ramasse ou alors on se ramasse avec le jeu des comédiens !), la question que je me suis posé c'est : as-tu fait un film avec des images que tu avais déjà en stock ou as tu tourné le film après avoir eu l'idée, parce qu'il y a bcp de répétition : la route au début et à la fin, et idem pour la boite ?
    A vrai dire je n'ai pas accroché non plus, ça a été difficile de retenir mon attention sur des sous-titres (le seul élément de narration) !

    Merci de nous avoir proposé ton film !

    Duol
     
  4. MCJ

    MCJ Modérateur

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    J'ai bien aimé, le récit est original et c'est lui qui supporte le film,les scenes d'exterieur sont un peut trop "occidentales" pour qu'on s'y croit vraiment

    bonne continuation

    MCJ:)
     
  5. Bob Art

    Bob Art Supermodérateur
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    Séquence où l'on peut accrocher (c'est mon cas). Une athmosphère est crée dès le départ. On ne la quitte plus. Le thème improbable, voyage, amour perdu, reportage qui a pourtant une unité. Difficulté de fournir un dialogue, une voix off ? Un parti pris pour le sous titrage, un peu trop long, mais pas trop gênant. Intéressant.

    Bob
     
  6. Pascal

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    J'aime bien l'idée et la réalisation est assez bonne également.
    Tu as réussi à construire un petit monde (finalement c'est ça faire un film, si je peux avancer cette généralité, c'est construire un monde) dont les éléments se tiennent.
    Les sous-titres renforcent l'aspect étrange-étranger que tu donnes à ton film, en suggérant un dialogue intérieur, étranger lui-même au monde que l'on parcourt en images. Ca c'est assez réussi, ce parti-pris d'utiliser l'écrit à cette fin est original.
    J'aime bien aussi le caractère purement exotique du monde où ça se passe : ni en Russie, ni ailleurs, un monde déconnecté de la réalité, que tu as inventé avec tes souvenirs, sans doute. :) Un monde purement étranger, ni russe ni français.
    PS : je reviens de Moscou où j'étais encore il y a trois jours, et il y a un accessoire qui aurait tout de suite connoté moscovite (enfin, russe) dans la séquence dansée, ce sont les minijupes assymétriques et sexy des filles :D
     
  7. MCJ

    MCJ Modérateur

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    Il remarque tout ce pascal:D
    m'enfin c'est purement professionnel n'est t il pas ?:rolleyes:

    MCJ
     
  8. magneto

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    la génèse

    La petite histoire…
    J'avais écrit un petit script sous la forme d'un monologue (voir le fichier joint) que je voulais mettre en image. J'imaginais une espèce de quête romantique et hypnotique à travers une Russie post-soviétique en pleine déchéance – des souvenirs diffus de Maurice Dantec « babylon babies ». Mais c'était un peu long et sans doute hors de budget. J'ai alors recentré mon récit sur une courte histoire d’amour. Un coup de foudre intense d’un jeune homme pour un homme qu’il ne reverra sans doute pas. Ce devait être un monologue naïf dont le rythme et la poésie masquaient l’immense vacuité.

    J’ai abandonné l’idée de la voix off en voyant le film de Hou Hsao Hsien « millenium mambo ». J’ai trouvé ce film superbe, il mettait en perspective une forme narrative nouvelle : un cadre très serré, presque étouffant, une voix off omniprésente et un récit simple (épuré) et linéaire . Le monologue de Vickie, puisque le film est taiwanais, était sous titré. Je trouvais que la lecture de ces phrases constituait, en soit, une part importante de mon plaisir face à ce film.
    J'ai emprunté au film de HHH une partie de son titre. J’ai aussi voulu que Ilgigrad s’appuie sur du texte ; Non seulement parce que les sous titres représentent un élément graphique important de l’image (un cadre or/ocre dans le quart inférieur) mais aussi parce que j’aimais l’idée d’un texte avec un film en arrière plan. Le texte est presque plus important que les images que l’on voit derrière. Ce n’est pas le texte qui doit être difficile à lire, mais les images difficiles à suivre !

    Nous avons tourné les images avec une PD150 et une simple PC3. nous n’avons pas utilisé de pied. Avec d’aussi petites cameras on peut créer du mouvement. Du mouvement dans tous les sens jusqu’à l’écoeurement. Nous avons mis plus d’une semaine à installer les décors de ‘’la boite’’. On avait imaginé un immense boyau rouge qui vibrerait comme un immense organe. Catherine a assemblé plus de 200 m2 de velours rouge – red velvet - joints par d’énormes coutures comme des cicatrices géantes. Sous le tissus on avait placé des ventilateurs qui gonflaient et dégonflaient le tissus comme un cœur qui souffre. Cela n’est certes pas très visible sur la version ‘internet’, c’est un peu plus perceptible sur grand écran.
    La musique a été composé par Boris. J’avais d’abord placé les titres que j’écoutais en imaginant les images (gusgus, hooverphonic,frankie bones,chemical brothers) et le premier montage a été réalisé en s’appuyant sur le rythme de ces musiques. J’ai ensuite proposé à Boris de composer quelque chose de spécifique. Il a parfaitement réussi à recréer des choses vraiment différentes tout en respectant l’athmosphère du film. Ce qu’il a composé ne s’intègre pas seulement aux images et à l’histoire mais constitue le Pillier du film. Ilgigrad est porté par la musique et je ne remercierai jamais assez Boris pour son travail.

    Ce petit film a été projeté lors du festival de Cannes 2002 dans le cadre de la semaine de la critique, il y a reçu un prix (webfilm). Il a été également sélectionné et projeté pendant le festival cinéma nouvelle génération (Lyon puis Paris), au festival du film de l’internet et au festival des arts numériques Acces-s. Il est actuellement diffusé dans le cadre du festival de Rio.
    Je n’avais pas réalisé ce film dans une telle perspective. Ce devait être un webfilm et je n’imaginais pas un instant qu’il puisse être diffusé sur grand écran. Nous avions travaillé l’image et monté le film en pensant le diffuser sur une fenêtre de 10cm de coté. Nous étions très sceptique quant au résultat sur un écran de 10 m de large. Nous nous attendions à voir de gros pixels insupportables. Nous nous sommes trompé. Le grand écran donne une autre dimension à ce film.
     

    Fichiers attachés:

  9. magneto

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    la génèse

    La petite histoire…
    J'avais écrit un petit script sous la forme d'un monologue (voir le fichier joint) que je voulais mettre en image. J'imaginais une espèce de quête romantique et hypnotique à travers une Russie post-soviétique en pleine déchéance – des souvenirs diffus de Maurice Dantec « babylon babies ». Mais c'était un peu long et sans doute hors de budget. J'ai alors recentré mon récit sur une courte histoire d’amour. Un coup de foudre intense d’un jeune homme pour un homme qu’il ne reverra sans doute pas. Ce devait être un monologue naïf dont le rythme et la poésie masquaient l’immense vacuité.

    J’ai abandonné l’idée de la voix off en voyant le film de Hou Hsao Hsien « millenium mambo ». J’ai trouvé ce film superbe, il mettait en perspective une forme narrative nouvelle : un cadre très serré, presque étouffant, une voix off omniprésente et un récit simple (épuré) et linéaire . Le monologue de Vickie, puisque le film est taiwanais, était sous titré. Je trouvais que la lecture de ces phrases constituait, en soit, une part importante de mon plaisir face à ce film.
    J'ai emprunté au film de HHH une partie de son titre. J’ai aussi voulu que Ilgigrad s’appuie sur du texte ; Non seulement parce que les sous titres représentent un élément graphique important de l’image (un cadre or/ocre dans le quart inférieur) mais aussi parce que j’aimais l’idée d’un texte avec un film en arrière plan. Le texte est presque plus important que les images que l’on voit derrière. Ce n’est pas le texte qui doit être difficile à lire, mais les images difficiles à suivre !

    Nous avons tourné les images avec une PD150 et une simple PC3. nous n’avons pas utilisé de pied. Avec d’aussi petites cameras on peut créer du mouvement. Du mouvement dans tous les sens jusqu’à l’écoeurement. Nous avons mis plus d’une semaine à installer les décors de ‘’la boite’’. On avait imaginé un immense boyau rouge qui vibrerait comme un immense organe. Catherine a assemblé plus de 200 m2 de velours rouge – red velvet - joints par d’énormes coutures comme des cicatrices géantes. Sous le tissus on avait placé des ventilateurs qui gonflaient et dégonflaient le tissus comme un cœur qui souffre. Cela n’est certes pas très visible sur la version ‘internet’, c’est un peu plus perceptible sur grand écran.
    La musique a été composé par Boris. J’avais d’abord placé les titres que j’écoutais en imaginant les images (gusgus, hooverphonic,frankie bones,chemical brothers) et le premier montage a été réalisé en s’appuyant sur le rythme de ces musiques. J’ai ensuite proposé à Boris de composer quelque chose de spécifique. Il a parfaitement réussi à recréer des choses vraiment différentes tout en respectant l’athmosphère du film. Ce qu’il a composé ne s’intègre pas seulement aux images et à l’histoire mais constitue le Pillier du film. Ilgigrad est porté par la musique et je ne remercierai jamais assez Boris pour son travail.

    Ce petit film a été projeté lors du festival de Cannes 2002 dans le cadre de la semaine de la critique, il y a reçu un prix (webfilm). Il a été également sélectionné et projeté pendant le festival cinéma nouvelle génération (Lyon puis Paris), au festival du film de l’internet et au festival des arts numériques Acces-s. Il est actuellement diffusé dans le cadre du festival de Rio.
    Je n’avais pas réalisé ce film dans une telle perspective. Ce devait être un webfilm et je n’imaginais pas un instant qu’il puisse être diffusé sur grand écran. Nous avions travaillé l’image et monté le film en pensant le diffuser sur une fenêtre de 10cm de coté. Nous étions très sceptique quant au résultat sur un écran de 10 m de large. Nous nous attendions à voir de gros pixels insupportables. Nous nous sommes trompé. Le grand écran donne une autre dimension à ce film.
     

    Fichiers attachés:

  10. MCJ

    MCJ Modérateur

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    si.......

    il a été téléchargé au moins une fois par moa:D

    MCJ
     
  11. Gild

    Gildx
    Modérateur So

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    Salut à tous

    C'est mon premier message en tant que modérateur de ce forum:) , j'ai donc pour commencer choisi un film faisant référence à un thème qui m'est chère, en l'occurence la Russie.
    Et ce que j'aime bien justement dans ton film, c'est qu'il ne parle pas de la Russie : tu as pris ce pays pour y planter ton décors, mais l'histoire aurait finalement pu se passer n'importe où, comme peut se passer n'importe où l'histoire d'amour que tu relates. Aucun élément visuel n'est à proprement parlé slave, tu n'es pas tombé dans les clichés faciles, et pourtant on y crois : j'ai même un instant cru aperçevoir chez les filles de la boite de nuit les pommettes hautes et les yeux en amande si caractéristiques:love: ...
    Les sous-titres apportent indéniablement une atmosphère intime (peut-être un peu rapides certaines fois), qui, par leur redondance deviennent voix-off malgré eux.

    GiLd
     

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