I have a dream

Bonjour à tous,
Je suis en général assez allergique à l'anglais mais la citation du titre fait partie du patrimoine mondial (pardonne-moi Luther de te galvauder ainsi).

Je suis affalé sur une chaise longue, sous le figuier à l'odeur à peine allégée par les effluves de mon pastis, les cigales, conscientes qu'une cogitation surhumaine est en train de naître, se sont tues.
Je me laisse aller à une petite élucubration alcoolisée:
La réflexion m'est venue il y a déjà un bout de temps, pendant la projection de "Avatar".
Entre nous soit dit, si les images sont magnifiques, le scénario est des plus léger, c'est le manichéisme habituel du cinéma américain, sans aucun intérêt (je crois que je vais prendre quelques canettes de bière sur la cafetière).
Donc, sans insister sur la banalité du scénario, je me suis intéressé à l'image 3D. Et là, je crois avoir fait une découverte: Le cinéma en relief (j'en avais vu à titre expérimental il y a déjà fort longtemps), m'a toujours mis mal à l'aise, pour moi ça ne passe pas.
En tentant de comprendre, je me suis aperçu que mon œil, tentait, comme dans la réalité, d'explorer TOUTE l'image, du premier plan jusqu'au fond.
Or, ce qui dans le cinéma 2D est un avantage devient en 3D un grave inconvénient: La profondeur de champ réduite du cinéma pro fait que l'œil, qui voit le premier plan en relief, s'attend à trouver le même effet et une image nette à l'arrière plan comme dans la réalité.
En fait il n'en est rien: l'arrière plan est flou et plat ce qui détruit la magie.
La 3D a l'ambition de nous plonger dans une réalité virtuelle et à nous faire éprouver les mêmes sensations que dans le monde réel. On a donc tendance à explorer "naturellement" la totalité de l'image qui donc doit offrir une large plage de netteté et de relief, et donc une très grande profondeur de champ.
C'est là que la chose peut devenir intéressante pour les vidéastes puisque nos petits capteurs et leurs petites focales ont justement le "défaut" d'avoir une telle profondeur, à tel point que l'on s'est toujours ingénié à le corriger .
On pourrait peut être profiter ? N'y aurait-il pas un créneau pour les amateurs ? Je me demande si je ne vais pas tenter le coup avec 2 petits caméscopes couplés.
Cameron, tiens-toi bien, j'arrive !

Ce n'est là qu'un rêve arrosé de pastis, que les cigales trouvent tellement à leur goût qu'elles m'acclament à tue-tête. Mais peut-être que les repérenautes seront moins indulgents.
Pitié pour l'estivant qui vit sa dernière semaine de congé.
Je crois que je vais me rendormir.
Adessias.

 

Je suis affalé sur une chaise longue, sous le figuier à l'odeur à peine allégée par les effluves de mon pastis, les cigales ...

C'est ce qui s'appelle cumuler tous les avantages.
Étonnez-vous après ça du proverbe allemand "Heureux comme Dieu en France" qui pourtant n'avait que franchi la frontière et ignorait encore ce Nirvana occitan.


Cette année les cigales sont particulièrement tenaces puisqu'elles ont débuté très tôt à la mi juin et sont encore là à la mi août. Deux fois plus longtemps que d'habitude.
Et pendant ce temps-là le Pakistan et le Mexique s'inondent, la Russie brûle.
Pourvu que la pastis ne vienne pas à nous manquer.

 

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