format pour diffusion en cinema

realisation et diffusion pour le cinema

bonjour ,

nous sommes une association de réalisation et production de courts metrages amateurs et film promotionnels ,

nous progessons petit à petit aussi bien en technique qu'en materiel

nous avons eu récemment une demande pour des films promotionnels de 15 secondes pour diffusion en salle de cinéma,

à priori le format utilisé pour la diffusion des spots publicitaires en salle serait
2048 x 1107 ,

quelle caméra nous conseillerez vous pour réaliser ces spots et notre config pc suffirait elle pour le montage:
-intel core i7 2,8
-8 go de ram
-disque dur 1to 7200rpm
-carte graphique nvidia geforce gtx480
-logiciels : premiere pro cs5 et studio hd ultimate

merci pour vos réponses

 

il ne faut pas confondre le tournage et la dif.
Les projecteurs numériques des salles de cinéma diffusent des fichiers dcp en 2k. Ces fichiers dcp peuvent être fait depuis un format vidéo classique en 1920 X 1080. Il faut par contre bien maitriser la chaine de post-prod pour arriver au bout avec de bons réulstats. Il faut par exemple savoir que les projecteurs récents diffusent en 25 images par secondes mais pas tous et que certains restent en 24. C'est le genre de détail qui tue, notamment au niveau du son.

Le dernier dcp que j'ai fabriqué était un court métrage tourné avec une Canon 300. Le résultat lors de l'avant première dans une salle parisienne bien connue (le Max Linder pour ne pas le nommé) a bluffé pas mal de monde, y compris le réalisateur lui même. Il faut dire qu'il avait bien bossé en amont (notamment avec un étalonnage sur lustre) et que le son était fait par un ingé son qui connait les normes cinés (on oublie souvent le son alors que dans une projection cinématographique, il est aussi important que l'image et il répond à des normes CST qui ne sont pas les même que les normes de pad télé). Le film était monté sur une station fcp standard.

Bref, par rapport à ta demande, il n'est pas besoin d'aller vers des machines de guerres pour avoir un résultat satisfaisant. Par contre, il faut penser un workflow cohérent d'un bout à l'autre avec des outils maitirisés.

 

C'est à 2 doigts près ma config, et j'arrive à monter tout ce qu'il faut sans problème majeur, pourtant le 1080p50 peut donner du mal à certains.

Pour diffuser en salle analogique (pellicule) il faut passer par un kinescopage, procédé par un entreprise tiers (du genre publicinex pour les pubs cinema). La perte d'information dû au rognage est conséquente aussi il ne faut pas hésiter à cadrer large dans le projet final sous peine d'être déçu à la diffusion.

 

dans moins de 2 ans, il n'y aura plus de diffusion en pellicule dans les salles de toute façon.

En terme de prix, un dcp c'est rien à côté d'un kinescopage.

 

putain 2 ans ...

 

petite précision : publicinex n'est qu'une régie publicitaire. Si la salle n'a pas de contrat d'exclu sur l'écran avec une régie de ce type, il n'y a pas lieu de faire appel à eux. Ils ne réalisent pas de kinescopage.

 

A ce sujet Phil, j'ai été confronté à publicinex, et ils nous demandaient 8000 € pour 2 ans de diffusion du spot realisé par nos soins dans 5 salles locales, mais le kinescopage était inclus dans le tarif. Combien coute un kinescopage de nos jours ?

 

merci pour vos réponses,

concernant la diffusion , pas besoin de kinescopage , les salles concernées diffusent
en numérique

, pour le son ce sera juste de la musique avec quelques effets sonores , il s'agit de spot de pubs très courts pour du kart'in , ca ne devrait pas poser de probleme

néanmoins, il nous faut investir dans une camera à hauteur de 1500 à 2000 euro , avec une bonne sensibilité , les tournages se feront en indoor

 

Pour les salles de cinéma, il y a plusieurs possibilités :
- elles ont un contrat avec une régie (publicinex, médiavision...). Dans ce cas, il y a souvent un contrat d'exclusivité. La régie se débrouille pour chercher les clients, réaliser le spot pour le faire réaliser. Elle répartie ensuite la redevance avec un tiers pour la salle et deux tiers pour elle.
- la salle n'a pas de contrat ou n'a pas signé une exclusivitté. Dans ce cas, elle fait ce qu'elle veut.

Pour le kinescopage, je ne suis p lus au courant des prix et pas pour des durées aussi courtes.

Pour nocentsprod, fait attention au son. C'est important et c'est souvent là que ca pêche lors de la dif en salle. Si ton annonce passe entre une bande annonce et une pub qui patate un peu, tu risques d'avoir des réactions négatives de ton client et des spectateurs si jamais tu ne fais pa sun son en 5.1. Vue l'annonceur en plus, il y a de quoi s'amuser avec la spatialisation.
Et enfin si 1 500 à 2 000 euros c'est du haut de gamme pour toi, alors en effet, il vaut mieux ne pas se lancer dans l'affaire LOL. Tu as aussi une possibilité : la location
Dernier point : attention aux droits des gens que tu filmeras et aux droits de musiques

 

ok,

mais pour la cam , je pensais à de l'occasion , sinon effectivement à de la location,

 

Phil29 bonjour vous dites "dans moins de 2 ans, il n'y aura plus de diffusion en pellicule dans les salles de toute façon."
Sur quels éléments vous basez vous ?
Le discours que la profession entend auprès de la CST mise plutôt sur 15 ans voire plus compte-tenu de la difficulté de fabriquer autant de serveurs numériques en si peu de temps et d'en assurer une bonne maintenance et un bon "suivi". Par ailleurs un problème se pose concernant les cabines de projection exigües notamment en hauteur lorsque la plongée est trop importante ou dans des cas plus rares : "pas assez de place pour caser une baie supplémentaire pour les serveurs et scaler"...

Par ailleurs, pour répondre à nocentsprod, il est vrai qu'il vaut mieux être à la page et tourner en numérique. (location canon 5D, Red One donc diffusion en 2K voire plus dans de rares salles, ou moins chers EX1, EX3 donc en HD Ecinéma.)

 

le problème est très simple : en exploitation traditionnelle (c'est à dire en pellicule), vous avez un nombre donnée de copies avec un plan de sortie qui donne les copies en priorité aux salles les plus rentables : celles qui font le plus d'entrées dans la mesure ou la rémunération de chacun (exploitant, distributeur, producteur, sacem...) est basée sur un pourcentage des entrées, pas sur un montant fixe. Jusqu'a présent, le schéma classique était donc : un plan de sortie incluant les grandes villes et ensuite, une irrigation plus ou moins rapide des villes moyennes et des petites villes en fonction du décrochage des copies des grandes salles. Si un film fait encore bcp d'entrée dans une salle de grande ville, son exploitation est reconduite d'une semaine et c'est donc un décalage pour ceux qui sont derrière.
Or, aujourd'hui, les salles des grandes villes sont en train de toutes basculer en numérique, UGC, le dernier grand circuit venant d'annoncer son passage au numérique. Ca veut donc dire que les tirages de copies vont se raréfier. Moins de copies sur le marché, ca veut dire un accès encore plus délicat pour les petites et moyennes exploitations qui vont souffrir si elles ne sont pas en numérique car on sait très bien qu'a de rares exceptions, la carrière d'un film se fait dans les premières semaines après la sortie quand il bénéficier de la campagne médiatique.
De plus, il ne faut pas oublier tout l'intérêt des copies numériques par rapport à l'argentique : accès à des technologies qui attirent de spectateurs (3D, sous titrage à la demande...) ou qui rendent l'exploitation plus rentable et plus simple (moins de frais de transport, plus de temps de montage et démontage des copies, programmation possible de toute une séance par play list).
Bref, l'exploitation par pellicule ne mettra pas 15 ans dans moins de 3 ans, ceux qui n'auront pas anticipé le passage au numérique auront mis la clef sous la porte. Ca n'est pas pour rien que le C N C a mis en place (au grand dam de la grande exploitation d'ailleur) un plan de financement pour aider les petites salles à passer.
Concernant les serveurs, je ne doute pas un seul instant que les industriels concernés vont accroitre leur capacité de production pour mettre la main sur le marché au risque de voir se développer des concurrents s'ils ne peuvent pas fournir

 

Je ne pense pas que vous ayez raison concernant le déploiement général même si je regrette que tous ne puissent s'équiper...
La raison est simple : des monuments classés par exemple ne peuvent subir d'importantes transformations. Vous dites que les salles qui n'auront pas basculé sous 3 ans mettront la clef sous la porte... J'espère bien que non ! (je pense à certaines salles d'art et essai où les spectateurs sont des cinéphiles encore très attachés à la pellicule.)
De plus certains films ne sont plus disponibles en DCP 2K peu de temps après la deuxième semaine d'exploitation. Reste la copie 0 et/ou 1 conservées au labo ou aux archives. (Rappel: le 35mm reste un support pérenne et mondialement exploitable.) Certes les choses changeront mais à mon avis c'est pas pour 2013 !

 

Les cinéphiles sont attachés aux films, pas au support, nuance.

 

disons que j'ai été animateur de salle pendant 20 ans et que je n'oublie pas la phrase de Malraux : le cinéma est un art mais c'est aussi une industrie. J'aimerai bien que vous me citiez les salles classées monument historique qui ne peuvent pas s'équiper. Si vous me parlez du grand rex, connaissant les lieux, c'est pas franchement le plus exigu.
Pour les films du répertoire : savez vous que les droits d'exploitations sont achetés par un distributeurs pour 5 ans. Au bout de 5 ans, il doit donc rachter les droits.
Et enfin, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas : je n'ai jamais dit que la pellicule comme support de tournage ou de "master" était terminée. Je pense même qu'elle a de beaux jours devant elle car, contrairement à ce que prétendent les afficionados de caméra au logo rouge, la majorité des chefs op et des producteurs préfèrent tourner en pellicule.
Nous parlons ici d'exploitation c'est à dire de projection en salle et ici je maintiens ce que je dis : dans deux ou trois ans, il n'y aura plus de pellicule dans les cabines.