Format d'enregistrement et "Effet Cinéma"

En fait, l'effet cinéma se passe ailleurs ! Quand on était petit, c'était avec un spaghetti dans la belle et le clochard mais plus tard, on l'a mieux découvert et appris avec çà :

 

P...RERoré j'avais 17 piges quand c'est sorti ça
Merci de remettre les films que j'allais voir dans les salles du quartier ou de mon village ..Et oui chaque village avait alors sa salle de cinéma !!
Puis la télé les a bouffé petit à petit ... avec sa petite lucarne 56cm de diagonale à l'époque c’était la télé des riches ..
Pourquoi elle est arrivé avec son 50i et sa fluidité qui nous fait tant causer à tort et à travers .
Plus facile techniquement sans doute de faire du pseudo 50p en 50i que du 25p en télé !!!
Alors qu'en ciné ce fut l'inverse ..techniquement et commercialement le 24p s'imposa.

Mais il faut quand même en convenir la télé s'est imposé en parti grâce aux événements sportifs ..Pas trop faits pour du 24 ou 25p ..Est-de pour ça que le 50i a été opté ..Je ne pense pas ..
En tout cas si on avait conçu des le début les télé en 25 ou 24p ces discussion sur l'effet cinéma n'existerait pas

 

Le 50i (lié au 50Hz chez nous) est uniquement lié aux limites technologiques à l'époque des débuts de la télévision, tout comme le fait de diffuser 25 im/s au lieu de 24 (c'est juste parce-que c'était plus facile d'afficher 25im/s en se basant sur le secteur oscillant à 50Hz). Il a été conservé pour la rétro-compatibilité et parce-qu'il permettait de donner une impression de fluidité plus grande que le 25 im/s sans augmenter le débit de données (toujours 25 im/s).

Au départ, sur les premiers téléviseurs, le balayage engendrait un scintillement important. 50Hz c'est lent comme fréquence. L'image sur le tube était formée par un point qui se déplaçait pour former les lignes en allumant des luminophores (qui correspondaient a des pixels, mais qui conservaient la lumière un certain temps), mais lorsque le point arrivait à la fin, le début commençait déjà à s'éteindre. Pour minimiser le scintillement que cela engendrait par variations de la luminosité, on a découpé l'image en 2 demi trames croisées, pour que le faisceau recommence à balayer de haut en bas après une demi image avant que le haut n'ait déjà trop baissé en luminosité.

Si la télévision n'avait pas voulu préserver la rétro-compatibilité, vu ses évolutions rapides, il est plus que probable que l'entrelacement aurait été rapidement abandonné. Mais les normes, définies pour des raisons technologiques à un moment donné, peuvent subsister très longtemps (c'est idem avec le 24 im/s au cinéma) même si elles n'ont plus de raison d'être avec la technologie du présent.

 

Par chez moi, l'effet cinéma, il a même vachement évolué durant les deux dernières décennies... C'est des tickets de plus en plus chers pour des films de plus en plus merdiques, dans des complexes de plus en plus grands mais des salles de plus en plus vides. Je ne sais pas si c'est l'effet recherché mais la queue est de plus en plus fluide.

Et l'effet "Cinéma Pro", c'est quand t'as un pass, que t'y vas souvent pour être de plus en plus cultiver.

 

Bonjour et toujours bravo à vous (la discussion pourrait même être scindée sur le café du repaire comme le suggérait JLH37).

24 pour le cinéma ou 50 ips pour la télé, c'est une question de persistance rétinienne s'appuyant donc sur une caractéristique physique humaine.

La cadence qu'il faut suivre, c'est plutôt celle des pionniers et des maîtres et tout ce qu'on peut en apprendre. C'est peut-être le but inconscient de tenir au 24p puis au compromis du 25p.

Quand par exemple, Peter Jackson choisit le 48 ips pour son Hobbit, on pourrait dire qu'il persiste davantage sur l'image virtuelle "jeu vidéo" que vraiment sur le cinéma et sa dimension humaine.

Le cinéma croit pouvoir gagner en valeur vénale venant à en perdre et oublier la véritable valeur de son langage.

L'espoir est que la jeunesse semble s'intéresser à ce retour aux sources au vu de certains mais encore trop rares court-métrages (mais souffrant parfois de mauvaises manies chopées sur internet comme des bokeh à outrance sur des focales et une stabilisation des plus approximatives).

 

Puisqu'on aime aussi le cinéma pour ses métiers (dont le tien, saint-kro ).

 

Simplement s'installer dans son fauteuil :
Reproduire ce qu'une salle de cinéma digne de ce nom propose :
Des belles images et un son impeccable qui vous plonge en immersion profonde...
Vous êtes au cœur de l'action...

 

C'est ce que je vais me faire ce soir ..ça sera qu'en 2k mais c'est du cinoch quand même ..En 24p en plus
Par contre je sais pas encore ce que je vais voir

 

?????????
Pas bien compris ça et la suppression d'un de mes messages
Les CRS sont passés ..Bon y a pas encore les matraques..Mais si ça continue ...

 

C'est le bruit de machine à coudre dès que le projo s'enclenche (étant donné que les frères Lumière ont misé sur un moteur de machine à coudre). Et peut-être la bande son qui démarre brusquement par dessus.

(Sans réagir à la place des modérateurs, seules les réponses à un spameur ont été supprimées pour ne plus lui donner d'importance).

 

"La cadence qu'il faut suivre, c'est plutôt celle des pionniers et des maîtres"
oui mais alors la il faut remonter aux origines avec des cameras a manivelle qui tournaient entre 12 et 18i/s (chaplin et autre ...) mais projetaient entre 20-24, d'ou le cote sauttillant des vieux films comiques (de nos jours on ferait de l'interpolation)
thomas edison pensait deja que la cadence ideale etait 46 fps.
Etrangement le 24 est apparu seulement pour des raisons techniques autres que visuelles (la taille des bobines et le son entre autre et un des premier film en 24i est le "The Jazz Singer"). Mais bon, comme ca allait dans le bon sens, personne ne s'est plaint.
Par contre personne non plus a dit "pourquoi pas 30 ou 48 ?

on retrouve ce genre d'heritage dans des endroits aussi inattendus que la conquete de l'espace
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