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film et vidéo

Discussion dans 'Professionnels - entreprises' créé par Phil29, 17 Septembre 2002.

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  1. Phil29

    Phil29 Guest

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    Dans les prochaines semaines, nous allons mettre en place les outils de montage pour un film tourné en 35 mm. Le souhait de la production est bien évident de pouvoir faire le montage off-line sur un système virtuel mais sans prendre une machine coûteuse de type film composer. Ca sera plutôt un purple ou un silver. La question des différentes étapes est donc posée. Après en avoir discuté en privé avec visagedm, nous avons pensé qu'il pourrait finalement être intéressant de mettre tout celà en forum.

    Les données du problème sont les suivantes :

    - le film a été tourné en 24 images secondes avec prise de son séparée bien évidemment.
    - le transfert va se faire sur du dvcam ou du béta (pas encore fixé)
    - le montage image et le montage des sons synchros vont se faire sur une station de montage virtuel vidéo donc en 25 images secondes.
    - le son sera transféré sur une machine de type pro tool ou équivalent pour faire le montage son
    - il faudra bien évidemment envoyer les éléments demontage au labo afin de faire le tirage pour une diffusion qui est prévue en 24 images (cinéma) et 25 (tv).

    Le but de ce post est donc d'avoir des informations précises sur les procédures et les endroits ou ca risque de coincer.
     
  2. visagesdm

    visagesdm Modérateur

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    Voilà quelques éléments de réponse :
    - Le choix de la vitesse en 24 i/sec.
    Les équipements réellement dédiés au film, comme l'Avid filmcomposer, permettent sans problème la gestion en 24i/25i sec. Mais dans le cas ou le matériel n'est pas prévu pour cela et qu'il s'agit en plus d'une mise en place, je suggère de roder la chose en tournant à 25 i/sec. Le seul inconvénient réel étant de devoir utiliser plus de pellicule, mais comme il s'agit d'un court-métrage, la différence est négligeable en regard des erreurs éventuelles pouvant être commises dans la gestion des allers/retours entre les deux vitesses (notamment pour le son). Erreurs qui peuvent au final coûter très cher.

    - le choix du format en video
    Beaucoup de supports sont possibles, cela dépend en fait du choix des équipements disponibles pour le transfert sur la station de montage.
    Mais il faut bien entendu que le format dispose d'un timecode fiable. Et il ne faut pas oublier que, puisqu'il s'agit d'une optique de réduction des coûts, le choix des images d'un point de vue qualitatif ne se fera qu'avec le visionnement de la video (pas de tirage positif de contrôle). D'où l'importance d'avoir un report en télécinéma très soigné et surtout de choisir un format qui permette d'apprécier réellement la qualité du résultat des prises de vues. Sinon des problèmes de netteté, d'éclairage ou de couleur peuvent très bien passer inaperçus.

    - le montage image
    Rien à dire là-dessus si on prend comme principe que le tournage a été fait en 25i/sec.

    - le montage et mixage son
    Idem que montage image

    - le tirage de la copie de diffusion
    Un fois le film monté en off-line, il faut revenir à la pellicule. Pour cela, il faut disposer d'une possibilité de faire concorder le timecode de la video avec les numeros de bords ou keycodes de la pellicule.
    Pour cela, il faut que lors du télécinéma, on ait établi la concordance au moins une fois pas bobine. La plupart des laboratoires disposent à présent de systèmes capables de lire les keycodes et de sortir une disquette comportant les informations nécessaires, mais on peu aussi pratiquer manuellement. En début de chaque bobine, on marque la première image (par exemple en la poinçonnant) qui correpond à un numéro de bord lisible.
    L'opérateur du télécinéma note le numéro de bord et notera ensuite en face le timecode correspondant.
    Une fois le montage terminé on génère une EDL qu'il faut traiter avec un logiciel capable de traduire les TC en numéros de bord. Personnellement j'utilise Mediamatch d'Avid, mais d'autres produits existent (par ex. www.trakkertech.com qui semble offrir les mêmes possibilités). Le logiciel se servira de la liste de concordance établie au moment du télécinéma pour sortir une cut list permettant de retrouver dans la pellicule les plans à monter en négatif, cette étape s'appelle la conformation.
    Une fois la conformation terminée, on dispose donc de l'équivalent en pellicule des images montées off-line sur la station.
    Le négatif monté pourra être indifféremment utilisé pour tirer les copies de distribution en salle, la diffusion d'images en 24i/sec. tournées en 25i/sec. provoquant seulement un très, très léger ralenti totalement invisible aux spectateurs ; et pour un télécinéma destiné à la diffusion en télévision.
    Bien sûr on aura fourni le son correspondant au moment opportun et les problèmes d'étalonnage seront réglés de préférence par les étalonneurs du laboratoire.

    Voici le processus décrit succintement mais assez complètement .

    D'expérience, les problèmes surviennent :
    - dans la gestion du 24i/sec, d'où mon conseil de l'éviter au départ.
    - dans de mauvais reports lors du télécinéma entre les numéros de bords et les timecodes, une précaution ultime peut consister à faire incruster à l'image le numéro de bord, mais c'est en fait surtout valable pour retrouver une erreur "après coup", le monteur ne va pas passer son temps à vérifier à chaque fois sinon autant rester en traditionnel.
    - dans le montage d'images "limites" passées inaperçues car acceptable en visionnement vidéo mais pas en projection.

    Tout cela est bien sûr pratiqué par la quasi totalité des productions occidentales de film de fiction et ne doit pas poser de problème majeur avec le soutien d'un bon laboratoire.
     
  3. Phil29

    Phil29 Guest

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    Problème : ca a été tourné en 24 images. On garde la même procédure ? Et pour le son, comment fait-on ? On se retrouve avec du son numérisé à part je pense.
     
  4. saint kro

    saint kro Conseiller Technique Son numérique
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    Sur quel support le son a-t-il été enregistré, avec quel type de synchro (TC, XTAL) ?


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