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[VotreAvis] EKTACHROME 100 D 16mm Réf 7865

Discussion dans 'Film argentique : projection et numerisation' créé par rouzy13, 18 Janvier 2010.

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  1. rouzy13

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    Bonjour à tous !

    Pour filmer en extérieur avec ce film 16mm dois-je utiliser un filtre orange ?

    Je dois régler - toujours en extérieur- , la cellule GOSSEN sur 100 ASA ? ou une autre sensibilité ?


    Merci ! Je suis paumé !
     
  2. homero

    So

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    Dans 100D, le D est pour Daylight = lumière du jour 5600 K donc la pellicule est à exposer pour 100 ASA/ISO sans filtre de conversion 85B.
     
  3. rouzy13

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    EKTA 100 D 16mm

    Merci Homéro ! pour ces précisions ! Je pensais qu'il fallait un filtre orange pour filmer à l'extérieur avec cette émulsion !

    Par contre en intérieur avec des flood il le faut ? Si oui, quelle sensibilité pour ma cellule GOSSEN ? Je pense que ce n'est plus 100 ASA ?

    Encore MERCI !
     
  4. mcr

    mcr

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    En intérieur c'est pas un filtre orange qu'il te faut ; mais un filtre bleu Wratten 80B.
     
  5. homero

    So

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    En intérieur lumière artificielle tu ne vas pas être gâté. Avec une gélat de conversion 80 tu vas te retrouver à 25 ASA/ISO, ce n'est possible que pour du banc-titre, je te conseille d'éclairer en lumière du jour pour ne pas perdre deux diaphs déjà qu'avec 100 ASA/ISO tu ne vas pas loin, l'idéal serait de louer des HMI mais je ne sais si c'est prévu dans ton budget. Si c'est pour du gros plan, pour une fois les minettes à diodes en 5600 K utilisées en video pour les amateurs peuvent t'aider mais attention si tes fonds sont éclairés en artif ils vont être rouges. Essaye de tourner près des fenêtres... ou d'utiliser une pelloche lumière artif.
     
  6. rouzy13

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    EKTA 100 D 16mm

    Merci Homéro !

    J'ai bien assimilé toutes tes précisions !

    C'est PARFAIT !

    A+

    rouzy
     
  7. mcr

    mcr

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    Hello Homéro,
    Tu as oublié que dans les débuts du cinéma d'amateur ceux qui tournaient en 8 mm (le fameux double-8) en Kodachrome 1 ne disposaient que 10 ASA... et ils ne faisaient pas que du banc titre.
    Bien sûr, il ne faut pas envisager de tourner dans un vaste décor, mais si on ne dépasse pas les plans moyens, c'est jouable.
    J'ai moi-même filmé le Noël de mes enfants il y a une cinquantaine d'années avec cette pelloche si peu sensible

    .
     
  8. homero

    So

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    A l'époque tu devais éclairer avec 4 floods bleues en 500 W montées sur flexibles, tourner à 16 i/s, à pleine ouverture et à 2,5 m de la tronche du client ... et Kodak faisait le reste ;-). Je n'ai pas connu le Kodachrome I, celui qui chargé dans des Bell & Howell Filmo du Signal Corps a tourné la Guerre du Pacifique en couleurs, lorsque j'ai commencé en couleurs en télé c'était l'Ekta EF 7242 125 ASA lumière artif (80 ASA avec filtre 85B) c'était déjà plus confortable. Pour certains trucs en Ekta commercial 7255 bas contraste (pour de bons tirages) et fallait mettre de la sauce : 25 ou 32 ASA je ne me souviens plus, belle pelloche
     
  9. mcr

    mcr

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    Exact, j'avais bien 4 floods bleues orientables.
    C'était pas génial, mais ça permettait de conserver des souvenirs précieux... La preuve, mes petits enfants sont heureux maintenant de voir leurs parents découvrir les cadeaux du Père Noël.
    Ce premier Kodachrome a ensuite été remplacée par le Kodachrome II qui avait un meilleur contraste, puis par le Kodachrome 40 dont la fabrication a été arrêtée il y a peu de temps.

    .
     
  10. Saint-Oblas

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    mcr,

    tu nous donnes la nostalgie. Je me souviens bien de cette époque du Kodachrome I de 10 ASA; je ne filmais pas encore à l'époque, mais mon père l'utilisait en 9,5 mm; quand j'ai commencé la photo en 1957, c'était avec lui; mais cela n'a pas duré longtemps: en 1961 j'avais eu l'idée saugrenue d'utiliser pour les vacances les différentes émulions du marché: Kodacrome (c'était le II 25 ASA), Gevacolor, Perutzcolor, Ferrania, Ansco... seul le kodachrome II n'a pratiquement pas bougé, suivi par Agfacolor: les autres....mieux vaut ne pas en parler.

    Pour revenir au sujet, il y avait bien en Kodachrome I un film lumière artificielle utilisable avec des floods normales (je ne me souviens pas de la sensibilité).
    Pour les filtres de conversion, on a toujours eu de meilleurs résultats en utilisant du film lumière artificielle avec les W 85, que du lumière du jour avec les W80. (C'est d'ailleurs la première solution qui avait été standardisée par Kodak pour ses chargeurs Super8.

    Etant un simple amateur, je n'ai utilisé qu'épisodiquement en cinéma l'Ektachrome ou plutôt les Ektachrome, car il y en a eu une ribambelle, ainsi que de traitements. En photo bobine 120, j'y étais contraint: l'ektachrome 3 (en 1965) donnait des couleurs magnifiques de réalisme (moins "flashy" que le Kodachrome II et évidemment que le Kodachrome 64 que je n'ai jamais aimé) mais il a très mal vieilli: pourtant je faisais toujours traiter mes films par Kodak.

    Le kodachrome 40 n'a vraiment remplacé le Kodachrome II que d'un point de vue commercial, pas d'un point de vue technique: c'était un Kodachrome lumière artificielle utilisé avec un filtre 85 incorporé dans la caméra: la sensibilité était ramenée à 25 de ce fait; un dispositif permettait d'éclipser ce filtre et l'utilisation en lumière artificielle à sa sensibilité nominal de de 40 ASA

    C'est vrai que de nos jours les perfectionnements techniques nous font oublier que des sujets ont heureusement été filmés avec des moyens héroïques: je n'imagine même pas la sensibilité des plaques utilisées par Nadar ou des films des opérateurs Lumière.
    Par contre, il ne faudrait pas (sauf pour faire des effets rétro) négliger les moyens modernes et je ne voudrais pas tomber dans le passéisme: la video HD avec son son synchrone, sa sensibilité exceptionnelle qui permet de filmer en intérieur sans éblouir les sujets ne me fait pas du tout regretter ces caméras et les dfloods: tout au plus suis-je bien plus dubitatif sur la possibilité de revisionner les scènes dans cinquante ans!
     
  11. mcr

    mcr

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    Comme ton père, j'ai aussi utilisé le Kodachrome I en 9,5... C'était dans les années 50.
    Cette excellente pellicule couleur coûtant très cher, c'est surtout sur de l'inversible Pathé PSPF (noir et blanc) que j'ai réalisé mes premiers courts métrages.
    Je suis ensuite passé à l'inversible Gevacolor, moins cher que le Kodachrome et dont les couleurs moins vives me plaisaient... Hélas, il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour découvrir que seule la couche magenta résistait à l'outrage du temps.
    Le film de mon mariage qui avait été tourné en Gevacolor en décembre 1958 est maintenant en magenta et blanc (il n'y a plus aucune trace des autres couches).

    .
     
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