éclairer un interview avec une projection d'image derriere lui

- Décoller le chanteur du fond de projection
- Installer des gamelles latérales en hauteur pour ne pas projeter l'ombre du personnage sur le fond de projection ... donc des projos que l'on peut focaliser et couper dedans facilement. Utiliser des dimmers pour doser facilement la puissance de l'éclairage avec le fond

 

En film ou en photo argentique oui, mais en video avec un retour c'est du luxe ... (subtil non ?) du moins pour le cas de notre camarade, ça devrait se voir à l'oeil ... la Spectra je ne la sors plus qu'en plateau pour vérifier l'équilibre personnage par personnage, ou sur du banc-titre si l'éclairage est bien étale, car 1/3 de diaph sur un document uni ça se voit aux rushes !

 

Et dans le cas d'une projection, il faudrait faire une mesure en réfléchi sur le fond. Par contre pour l'interview de Didex peut se poser un problème de température de couleur, la projection pouvant être en lumière du jour donc il faudrait dans ce cas soit éclairer la face en jour 5600K soit monter un full-CTO sur l'objectif de projection ... le temps de l'interview.

 

là tu prêches un convaincu, je l'ai assez répété sur le Repaire (et ailleurs) ... le z'oeil c'est lui déjà qui nous donne envie de faire la photo ... manquerait plus qu'il nous trahisse après ... néanmoins faut l'avoir à l'oeil, comme pour nos volages compagnes ... et même qu'elles nous coûtent cher ... donc ce n'est pas à l' oeil ... y doit avoir encore autre chose ... le feeling "artistique" :confused:

 

Je ne vais pas te faire redescendre aux archives du Repaire même récentes ... comme les mêmes questions reviennent de façon cyclique ... ben les réponses aussi. C'est comme les rediffusions à répétition ça lasse et on zappe !

Pour ceux que le sujet intéresse, les cellules intégrées dans les caméras pro 16 mm Aaton, Arri SR existaient déjà il y a 25 ans, plus loin encore sur les caméras amateur ça donnait une idée surtout si on "connaissait" son dépoli mais fallait pas passer d'une Eclair 16 NPR à une ACL du jour au lendemain ... donc on est parfaitement d'accord

Des "malins" je ne sais pas mais des "angoissés" sûrement ... Moi c'était une mesure en incidente en protégeant la boule intégratrice du ciel suivie d'une mesure spotmètre 1° sur les gueules, les parties sombres où l'on voulait du détail, les claires même motif et normalement si on a bien réglé le rapport d'éclairement de ses gamelles on est dedans ... si toutefois l'on n'a pas profité d'un bain de fin de semaine au labo ... Cela quand on en avait le temps, en extérieur le viseur 10° de ma Minolta de l'époque donnait de bons diaphs en Ekta. Et puis il y avait en dernier ressort "le diaph au pif" comme affirmait le grand documentariste Richard Leacock: "Vous entrez à l'intérieur, vous ouvrez tout, vous sortez : vous fermez tout" ... (en néga N&B)... flûte voilà que je me répète encore....

On est passé du "Z'oeil" au "Pif" ... mais ça n'est pas loin de l'autre et pas que physiquement

 

Ce que tu dis, Homero, ne doit pas décourager ceux qui veulent progresser. Je dois avoir grosso modo la même cellule Minolta que toi.

L'important, à ce qu'il me semble est de comprendre de quelle manière la mesure est pertinente et comment elle l'est. Moi j'ai mis un certain temps à comprendre ce qui était important.
On a une mesure, OK
Elle mesure quoi au juste ?
En quoi elle est importante pour mon film. ?

C'est peut-être ça qu'il faudrait enseigner...

J'ai dit une bêtise ?

Michel

 

La discussion d'origine a évolué sur l'usage d'une cellule. L'occasion d'évoquer des méthodes de travail d'autrefois ou pour certaines conditions particulières : plateau, banc-titre où elle est utilisée non pour faire le diaph mais pour contrôler la régularité de l'éclairement d'une scène, pas question de décourager qui que ce soit, ce que j'ai dit concerne surtout l'image argentique ... et rares sont ceux qui s'y intéressent encore ... quoiqu' avec la nouvelle pelloche Kodak qui avale ses neuf diaphs (oui neuf !) au moment où certains parlent de leurs difficultés d'exposition avec la RED (je ne suis pas compétent sur le sujet et ne le serai jamais) ! La méthode décrite au post précédent c'est en gros l'application de la sensitométrie à la prise de vues pour savoir si on a placé toutes les valeurs dans la courbe mais tout dépend aussi de l'étendue des plages ... Comme il faut faire des concessions à la technique, ben on va être amené à transiger avec elle, à s'adapter en faisant des sacrifices sur des parties de peu d'importance ... C'est "l'interprétation" dont parlait WKW. On peut aller encore plus loin avec le Zone System cher à Ansel Adams qui adaptait le développement (N&B) de ses plans-films 8 x 10" de façon à faire entrer toutes les valeurs sur le néga. On parle aussi de zone system pour la video ... mais là je n'y connais rien, c'est peut-être ce que voulait évoquer Phde99 à l'origine de l'orientation du sujet vers l'usage de la cellule.
Ma cellule Minolta c'était l' Autometer IIIF mais je l'ai filée à un copain, c'était un gouffre à piles, je n'ai gardé qu'une Spectra Professional (sélénium,sans pile et à grilles de lecture directe pour le 1/50ème = 25 i/sec) et un Spotmètre Pentax 1° ...
Une cellule qui n'a pas connu un grand succès mais qui dont le concept avait de l'idée , c'était la Spectra Combi II qui faisait simultanément une lecture incidente-réfléchie et en affichait la moyenne, je ne sais pas si ça a été repris sur les modèles actuels.
Bon c'est pas tout ça qui fait une belle image de nos jours (comme autrefois) heureusement.... c'était juste le quart d'heure " Musée" des fois qu'il y ait des nostalgiques ou retraités dans la salle ... et contrairement aux apparences je n'en suis pas... nostalgique du moins