Courts-métrages de Zboo

Bonjour à tous les repairenautes!
Ayant vu fleurir ce festival permanent, j'ai eu l'idée d'y apporter ma petite contribution en vous proposant 3 de mes courts métrages! Ceux-ci sont au format DivX. Breakfast a été tourné en 1999, XYZ également en 1999 et Escalator en 2001. J'espère que vous apprécierez mon travail, et surtout n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires et critiques, je ne demande qu'à m'améliorer ( ce qui est un peu le but puisque je suis actuellement en formation aux métiers de l'audiovisuel, section image et cinéma ). Donc: www.zboo.org
et here you go brother!

Et en liens directs ça donne :

Escalator :

http://zboo.web.free.fr/films/films_escalator/escalator_lefilm.wmv

Breakfast :

http://zboo.web.free.fr/films/films_breakfast/breakfast_court.wmv

X,Y,Z... :

http://zboo.web.free.fr/films/films_xyz/xyz.wmv

Néant .?. :

http://zboo.web.free.fr/films/films_neant/neantredux.wmv



Bon visionnage et pour plus d'informations sur les films concernés, visitez notre site : www.zboo.org

 

Pour ceux qui ne seraient toujours pas tentés pour aller voir mes petits travaux, voici quelques screenshots:

 

Une autre:

 

Et une dernière! ( la plus trash! )

 

Salut l'ancien du Clap
(j'ai connu l'année d'avant au Reservoir)
Je viens de regarder tes trois films, juste un truc en passant, pourquoi une image si petite ???

Sinon j'ai bien aimé "Breack", quelques longueurs vers le milieu, presque rien, c'est mon préféré.
Pour "Escalator" l'idée est bonne, mais toujours un peu de longueur au milieu du film. ça traine un peu .
Pour "XYZ" j'ai pas trop aimé, l'idée au départ est bonne, mais le jeu des comédiens n'est pas bon, ça flingue le film (sans jeu de mots)
dans tous les cas de bonnes idées pour ces trois films
Allez ces films existent et c'est le principal

 

Bonsoir Rorqual!
Merci avant tout d'avoir visionné mes petits courts! Merci aussi de ton indulgence ( je n'avais que 16 en 2001 ! ). C'est vrai que beaucoup ont aimé Breakfast pour son côté film expérimental et même "berceuse". Par contre, quelles sont les longueurs d'Escalator? Car la multiplication de plans avant le climax ( strobo de l'image avec le bouton STOP ) est essentiellement du pour faire durer le suspense. Mais si tu as eu un sentiment d'agacement, voire de malaise, c'est que j'ai gagné car c'est ce que jessayais d'exprimer. Mais bon Escalator est avant tout philosophique ( j'ai 2-3 pages de longues explications dessus ). Par contre XYZ, j'aurais du prévenir: après la scène du suicide tu peux arrêter le visionnage! C'est d'ailleurs le casting qui m'a grillé au clap! Et dans CV&M ils avaient écrit une phrase à propos d'XYZ dans un de leurs articles "...dont le casting malheureux détruit toute la crédibilité d'un film au sujet pourtant grave..." Enfin voilà! Mais merci encore d'avoir pris le temps de visionner les films!
En ce qui concernet la taille des vidéos, c'est pour ne pas saturer mon espace d'hébergement car le site regorge déjà de données et les vidéos sont très gourmandes en espace alors que je n'ai droit qu'à 100Mo!

 

PS: Vu comme tu t'es évertué à critiquer en beauté certains films voire à les descendre, ton commentaire me ferait plutôt plaisir surtout vu le niveau que j'avais à l'âge où je les ai tournés: en 4è pour Breakfast, en 3è pour XYZ et en 2nd pour ESCALATOR!
Hormis cela, oui mon site est complètement en travaux: je n'ai pas vraiment le temps de m'en occuper pour le moment!

 

Zboo

Comme promi voila mes critiques

Image TROP petite je sais pas moi mais tes courts représente du boulo non ? Le but est tout de même de les montrer ? Ne sacrifie pas la grosseur de l'image on se casse la vu la :(

1) Breack
Hélas a par te demander si ton but était de faire découvrir la musique classique je vois pas l'intérêt de ce court.... disons que pour ma part j'aime pas ce GENRE de court mis a part comme le dit Rorqual un peu de longueur au milieu (la femme qui bois son café au lait a la cueillere 2 heures pour terminer lol)

2) Escalator
j'aime bien la réalisation et le montage l'idée est sympa la fin ma déçu par contre et encore une fois j'ai l'impression que tu veux en montrer TROP... donc ça traîne un peu au milieu du film... fait gaffe a sa.

3)XYZ
Il aurait pu être mon préférer mais les acteurs choisis DETRUISENT littéralement ton films Aucunes crédibilité il joue mal ya a pas un pour rattraper l'autre.... vraiment dommage lol (si j'était toi je le referais avec de vrai acteurs)

Au final je dirais que tu fait du bon boulo mais soit beaucoup plus exigent dans le choix de tes acteurs et pas la peine de toujours tout montrer laisse le une part d'imagination aux spectateurs.

Mon préférer est ESCALATOR.

Pour toutes les critiques je le répète c'est mon avis perso uniquement

A++

 

Hello Booster!
Je réponds vite à ton message ( je suis à l'université là! )
Breakfast était un film expérimental qui devait calquer le film Sleep d'Andy Warhol ( un type qui dort filmé en temps réel pendant 6h ) et c'était un travail pour mon cours d'arts plastiques ( je pense que dans ce sens il est réussi puisque j'avais eu un 20/20, mais il existe une version longue de 40 minutes en couleurs et sans le son. Ce film n'a donc aucune prétention et est un simpke exercice de style.

Pour Escalator, la fin est justifié dans une longue étude sur le film que j'ai composée à l'aide d'un professeur de philo et d'arts plastiques. Mais à l'origine, il devait y avoir un big dézoom arrière montrant le perso entouré d'escalators dans tous les sens ( trop dur à faire techniquement pour moi! )

XYZ: je n'avais que 14 ans lors du tournage! Mais hormis la scène du suicide, le reste ne me plait guère non plus: la copine du héros joue trop mal, le proviseur semble lire son texte, la mère du héros ne colle pas avec le milieu social, l'infirmier n'est pas très speed alors que le héros crève etc... ) mais je trouve que le héros s'en tire pas si mal ( au moins dans la scène du suicide à proprement parler! )

Voilà et merci d'avoir tout visionné!
Et pour la taille de l'image, j'ai justifié plus haut il me semble pourquoi l'image était si petite!

 

A 14 ans c'est super alors !! Rien a dire

Je comprend mieux ton exercise de style ok

Domage pour escalotor j'aurais aimer voir un fin de se style :(

Sinon c du bon boulo continue comme sa !!

Bye.

 

Pour ceux qui n'auraient pas compris Breakfast:

Ce métrage de 30 minutes est le pilier principal de mon travail. M’inspirant des vidéos expérimentales du mouvement Fluxus ( date & initiateur ) ainsi que du film expérimental de Andy Warhol « Sleep » qui présente un homme endormi filmé sous divers plans-séquences d’une durée de 5h20n j’ai réalisé ce court-métrage en apportant un nouveau message à l’image de mon aquarelle. De représentation de la réalité, mon travail devient exacte reproduction de la réalité. Mais la réalité ne m’intéresse pas dans mon travail : ce thème est trop récurrent dans l’art moderne et post-moderne.
Dans ce film, la vue reste constamment la même. L’innovation est le mouvement vertical que j’ai insufflé au bras. La composition reste sensiblement la même avec la disposition en triangle. La répétition est ici mon thème majeur avec pour axes principaux le temps, le mouvement & la stabilité, l’emprisonnement. Ces thématiques qui traversent le film sont reliées entre elles et se complètent. Le mouvement est si répétitif qu’il doit imprégner le spectateur au point de devenir aussi absurde que certaines œuvres surréalistes ou dadaïstes. Ce « tableau » représente l’inéluctabilité de l’action à laquelle est condamnée le personnage. Le temps change alors de dimension. Il devient infini et toute la notion de durée est remise en cause. En effet ce titre pour le moins antithétique qui présente ce petit-déjeuner comme étant « fast » ( rapide) est en fait très « slow ». Il n’y a aucune narration et seul le message compte. Le temps voit sa dimension entièrement remise en cause car une action courte et banale devient un spectacle de 30 minutes. La régularité du mouvement condamne la dame au rôle de machine et cette action inlassable à laquelle elle est condamnée font sembler les bords de l’image être les 4 murs d’une cellule virtuelle dans laquelle elle évolue. L’absence de visage s’explique de la manière suivante : mon but était de concentrer avant tout le regard du spectateur sur cette tasse et sans visage, la dame perd toute son humanité, de désincarne et approche encore plus de la machine, son mouvement étant quasiment robotisé. Le son est quant à lui entièrement absent de la bande vidéo dans le but de solliciter uniquement un sens chez le spectateur : la vue. Ainsi sa vision est emprisonnée en direction de la tasse comme le personnage est retenu devant la tasse et enfermée dans le téléviseur.
Ce film introduit une symétrie de mouvement entre l’univers cathodique et la réalité. En effet le personnage de mon métrage fait monter et descendre sa cuiller et le spectateur quand à lui n’a d’autre choix que de suivre du regard se mouvement dénué de toute originalité. Ainsi, il s’imprègne et ce mouvement reste dans les yeux de spectateur.
Les scènes d’introduction et de conclusion sont intéressantes dans la mesure où celles-ci expriment le fait que le personnage n’a pas d’autre finalité ni d’autre alternative. En effet, la dame apparaît au début du film pour disparaître à la fin. L’image de mon film se construit comme un tableau. Les différents éléments qui complexent l’image apparaissant au fur et à mesure par une succession d’effets dits « Méliès ». La conclusion voit le tableau animé se déconstruire entièrement pour ne laisser qu’un mur. Mais une interrogation se pose alors : si celui-ci disparaît, restera-t-il du blanc ( le néant ? ) ou du noir ( l’absence ) [dualité gnosthéenne] … Pour ne pas répondre à cette nouvelle interrogation dans cette œuvre, j’ai laissé le support choisir de lui-même et le noir s’installe à la fin… Symbole de tristesse et d’absence d’espoir, cette couleur montre que le personnage n’avait aucun avenir et que sa condition était d’avance déterminée à effectuer inlassablement la même action d’où sa dimension mythologique qui s’apparente au mythe de Sisyphe. Cette œuvre dérange et frustre le spectateur par cette inexorabilité et l’absence de visage.
Système d’emprisonnement : le cadre désespérément immobile. ( Ras le bol de manger ! )

 

Breakfast

 

Pour ceux qui ont apprécié Escalator:


A. L’équipe

L’équipe de tournage d’Escalator a volontairement été réduite pour lui permettre un déplacement rapide, une meilleure facilité d’accès aux lieux de tournage et une coordination optimale des opérations.
5 personnes ont participé à cette aventure express qui s’est déroulée en une demi-journée. L’équipe était ainsi composée :
l Lucien PHILIPPE : Rôle de figuration + encadrement et responsable du transport de l’équipe, médiateur avec les autorités des lieux de tournage.
l Antoine ARNOUD : Acteur principal du film, déjà présent dans ULTIMATUM dans le rôle de Yves DUCHAMP.
l Romain CUNAT : Assistant-réalisateur + Rôle de figuration.
l Yann PHILIPPE : Réalisateur du film, caméraman principal et régisseur de l’équipe de tournage + Rôle de figuration.
l Patrick ARNOUD : Caméraman Making Of + Rôle de figuration.

B. Le message du film

1 Implicite :

Un cadre stressé et pressé qui a accédé à un certain rang sur l’échelle sociale grâce à sa réussite professionnelle. Son entrée sur l’escalator va amorcer une lente mais inexorable descente aux enfers qui va constituer un tournant majeur dans sa vie. Cet homme a une véritable phobie d’un chute de cette stature sociale qu’il a acquise. Et pourtant, notre jeune homme d’affaires est irrésistiblement attiré vers le bas et la chute de l’ascenseur est un signe majeur de cette fatalité dont il est victime.
Mais est-ce juste une hallucination ?

2 Images :

l Le film est entièrement filmé en bleu et en surexposition afin d’accentuer cette froideur, en particulier celle du métal de l’escalator mais aussi l’inhumanité de l’homme et de ce monde aux valeurs technocratiques.
l Les plans hachés et très « bougés » servent à mettre en relief le malaise et la paranoïa, mais aussi pour essayer de transmettre au spectateur de climat agressif et angoissant.
l Le multiscreen (présence de deux images différentes pendant un même plan ) du début : Les 3 premiers plans présentent l’escalator à gauche et l’homme à droite. Au milieu, la barre noire symbolise la séparation entre deux univers et accentue le fait que ces deux éléments ne sont normalement pas amenés à se côtoyer d’égal à égal. Le dernier plan en multiscreen va réellement ouvrir le film en mettant fin à la scène d’exposition et en présentant la rencontre entre l’homme et la machine.

3 Sons :

l Les sons, comme le tapotement des doigts sur la rampe de l’escalator ou encore sur la poignée de la mallette ont entièrement été remasterisés en post-production afin de les isoler des bruits environnant du lieu dans lequel se déroule l’action. De cette manière, les liens entre l’homme et le monde extérieur sont coupés. L’action ne va dérouler qu’entre l’escalator et lui. De même lorsqu’il essayera d’entrer en contact avec d’autres usagers, ceux-ci montreront une réaction de peur telle que celle ressentie par l’homme d’affaires.
l Le son correspondant au paroxysme de l’hallucination, lorsque l’escalator s’entrouvre et présente ses entrailles obscures en devenant une porte sur l’enfer a été minutieusement mixé. L’effet spécial de l’ouverture de l’escalator puis la claquement de ses deux mâchoires métalliques était un des plans clés du film et sans doute un des plus fort. Pour accentuer la puissance du plan, il a donc fallu sélectionner un son également très étudié. Des bruits de tôle froissée, de rugissements de lions remixés ainsi qu’un claquage de deux objets métalliques pour la fermeture des mâchoires. Le son devait avoir dans cette scène un grand impact sur le spectateur en accentuant le mal-être du personnage d’une part, mais aussi en magnifiant l’effet spécial.

C. Interprétation de A. Tyrakowski

Interprétation partielle d'Alfred Tyrakowski (professeur d'Arts Plastiques)

Notre monde est envahi de constructions modernes, utiles, démesurées, à la pointe de la technologie; toutes sensées améliorer la condition de vie sur Terre, n'ayant pour seul but de rendre la vie quotidienne de l'humain lambda plus agréable et facilitée. Mais il arrive parfois que ce foisonnement, cette profusion d'installations aux apparences presque futuristes soit si dense que l’homme peut considérer cet encerclement par des machines comme une agression. Ne pas pouvoir faire un pas sans se trouver face à une installation métallisée censée transporter vos achats, vous élever dans les airs, vous transporter d'un point A à un point B, vous donner de l'argent ou une canette de soda...
Ces machines rongent l'espace terrestre...Et l'homme peut se sentir étouffée par ce monde déshumanisé où chaque chose, dont le but premier est d'améliorer la vie, va se transformer en un horrible instrument de cauchemar, de claustrophobie,...
Ces marches qui sans cesse vous montent, vous descendent, vous manipulent, ces portes qui se ferment sur vous tels un tombeau funèbre...
Ces installations ne facilitent plus la vie, mais hantent notre subconscient et notre inconscient... L'homme est dominé, dompté par la machine.
Qui n'est pas chaque jour victime du modernisme, cerné de structures métalliques, grises et froides qui au lieu de nous aider dans notre cheminement nous rongent, nous angoissent, nous enferment, nous détruisent...?

PS: D'énormes problèmes d'autorisations nous ont fait bien ch*** car nous avons tourné en Allemagne et comme d'hab notre jeune âge nous a joué des tours et on s'est fait jeter jusqu'à ce que mon grand père aille personnellement rendre visite au directeur de la galerie marchande

 

Je te trouve plutôt vache en ce qui concerne cette phrase car Escalator et XYZ ont tous deux obtenu un très bon classement au Clap d'Or et à d'autres concours!

 

C'est tout simple quoiii
commences par retirer les logos DivX au début de tes films, si tu veux faire dans le serieux, après on pourra exploiter le fin fond de la pensée, du cerveau et de la vie !!!! s'il nous reste un peu de temps !!