Court d'animation de sable : Un trou à la place du coeur

Voici un court-métrage d'animation réalisé entièrement par une technique d'animation directe sous la caméra : l'animation de sable.

Un trou à la place du coeur :
-> http://art-engage.net/IMG/avi/trou-film-david-myriam.avi
(DivX de 16 Mo)

Photos :



Infos :

• Durée : 2 minutes et 52 sec (avec les génériques)
• Technique : animation de sable en direct sous l’objectif
• Musique : Mathieu Lozinguez
• Prise de vue : appareil photo numérique Dimage A1 de Minolta (en résolution maxi et compression fine)
• Montage : Première, en 768x576
• Dates de réalisation : préparation en septembre 2004, tournage en octobre et novembre, montage et musique en décembre 2004
• Synopsis : Quand la violence des individus entraîne la naissance d’un monstre collectif incontrôlable... Une vision surréaliste de l’inhumanité.
• Infos diverses : J’ai travaillé à partir d’un scénario (avec des dessins pour les images clés de chaque plan), en transformant un peu la trame (ajouts et modifications de plans) au cours de la réalisation. Pas de producteur ni de budget pour ce court-métrage indépendant (à part le matériel informatique et de prise de vue bien sûr).
• J'ai commencé à l'envoyer à divers festivals
• Présentation sur : http://art-engage.net/article.php3?id_article=52

 

Une p'tite réaction:

le moins qu'on puisse dire, c'est que tu as mis en oeuvre une technique très fertile; les textures obtenues sont vraiment très intéressantes, très picturales, chaudes et rugueuses comme le sable dont tu t'es servi.

Quant au propos du film, il me semble qu'il faut se garder d'un certain "expressionnisme" direct, qui peut passer pour naïf. Peut-être que ton travail n'en est pas exempt...?

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P'tit truc en +: es-tu sûr de la traduction du titre? J'ai un doute...

 

c'est noté

Merci pour les remarques.
le fait est que j'aime beaucoup cette technique, que j'ai découverte en 1998.

Sans doute c'est un peu naïf, mais est-ce vraiment un mal ? Que veux-tu dire exactement ? C'est trop simpliste, ou trop brut de décoffrage ?

Pour le titre, j'ai testé sur plusieurs traducteurs auto en ligne, mais je ne suis pas assez anglophone pour vérifier... Personne ne m'a rien dit pour l'instant....

 

Disons qu'un point de vue plutôt "noir" sur le monde, pour être reçu, doit a mon sens se garder d'être exprimé trop directement, frontalement, ou si on veut, de manière trop simpliste. De la même façon au théâtre (du moins de nos jours), plus le propos est émotionnel ou tragique, plus il faut "retenir" et "tendre" la forme plutôt que la laisser se "boursoufler" de messages.

Mais on peut aussi préférer un certain expressionnisme, où le "méchant" a l'air très très méchant, etc.

 

Oui, ça se défend.
J'ai bien conscience qu'il ne faut pas être trop lourd ni dériver vers le prêchi-prêcha, mais l'équilibre est dur à trouver car il ne faut pas non plus édulcorer ou être tellement indirect que les idées deviendraient invisibles.
Surtout que la réalité (les réalités que je veux exprimer) est à la fois simple et complexe, donc pas évident...
Sinon, je pense qu'avoir une vision naïve, au sens de pure (comme si on voyait les choses pour la 1ère fois), ce n'est pas un mal. Bon, c'est vrai que l'idée pour ce film c'était bien une sorte de symbolisme un peu coup de poing.

J'essaierai de repenser à ça pour le prochain !

 

Un seul mot : BRAVO
Je ne connaissais pas cette technique, c'est très interessant, et vraiment chouette visuellement. Perso, j'aime le propos.

@+