"Cinématic Films" : vous avez 2 heures ...

Tout savoir sur ce qui fait "cinematic film " en 2H 06 mn, après on ramasse les copies [en 50p HD Ready évidemment]

Je vous épargne l'intro de 3 mn...




Il y a de quoi en discuté, flou de mouvement , 24p incontournable...trop de netteté en 25/30/50p mais le 2K/4K cette netteté c'est bon ... Argument de subjectivité aussi en oubliant que le HDR est passé par là, rendant encore plus réelle l'image: une véritable injure "camescopic" pour les hystériques de la secte cinematic ...va de retro satanas le réel.

La madeleine de prout n'a pas la même odeur et saveur pour tous, le COVID est passé par là...

Les cultures, les modes, les fantasmes... font que, selon les périodes, la terre est redevenue plate, les extraterrestres existent et nous surveillent discrètement il parait , le COVID est une maladie saisonnière sans danger, on n'a jamais marché sur la lune (c'était filmé en 25 p : ah les cons, à une image près, c'était validé. Astronaute c'est surement BAC moins 2.. )

Pas sûr que tous les arguments soit les bons pour défendre les critères retenu pour faire du cinématique à tout prix et "Le soldat Ryan" par exemple , ce film à succès qui a beaucoup rapporté et reçu de nombreuses distinctions "..certains ont déclaré qu'ils n'avaient pas pu le regarder en raison de leurs souvenirs traumatisants "

Donc une fausse image de guerre qui sollicite la mémoire au point d'émouvoir à ce point ceux qui l'ont vécu n'est pas un acte subjectif de fiction ou plus simplement dit du cinéma ...

Finalement ce qui fait cinematic, ce n'est pas plus tôt l'odeur du pop-corn et la salle obscure ?

Bin non, c'est surtout la pub à la fin vers, 1H 38 mn

 

Je l'ai regardé. Il y a des choses intéressantes, mais aussi quelques affirmations un brin péremptoires (ou perpendiculaires). Le plus grand mérite est de reléguer la caméra et les optiques au second plan, tant le matériel est devenu performant. Et puis de tordre le cou à ce fumeux concept d'image "cinématique".
Bon, je n'ai pas appris grand chose.

 

effectivement c'est interessant sans plus, mais ce qui me derange le plus c'est la forme.
On a affaire la a un melange derangeant d'opinion, de documentaire , de tuto, de pub deguisée assez attrayant il faut l'admettre, mais tres manipulateur.
A se demander si finalement le sujet (bateau) n'est pas qu'un alibi pour nous vendre une pub de deux heures,
En plus il tombe dans le travers 100 fois rebattu quand on parle de cinema, de nous refiler un clone (ou une reconstitution) d'une scène de cinema, ce qui est a l'antithese du sujet qui nous met en avant le créativité. relativise l'equipement, alors que d'un autre coté il essaie de nous vendre du matos (la camera , le moniteur les soft) pour au final realiser un produit sans aucune imagination ni creativité.

 

Pour faire "cinematic", le meilleur moyen c est d être diffusé dans un cinéma.
Pas besoin de se taper ces 2 heures

 

Tout est dit ...

Quel est le pourcentage de ceux qui (dans le monde) voient des fictions dans des salles et ceux qui regardent sur des écrans aux fréquences/ lumières/.... très différentes.

Et on ne parle même pas du son pourri...

 

Je n'ai pas trop envie de savoir ce que raconte exactement cette vidéo, car ce qu'elle a pris pour titre, c'est précisément de la merde. Quand la réflexion démarre sur l'eau des chiottes, il y a trop peu de chances qu'une lueur dépasse de beaucoup la cuvette.

Il est quand même incroyable qu'on puisse encore se poser cette question "cinématique" aujourd'hui, question qui, à l'origine, a dû se poser au moment de la démocratisation de la vidéo pour le grand public, à la fin des années 80, ou début des années 90.

Si cette histoire est à ce point indigeste, alors qu'on se dise qu'avant la caméra vidéo grand public, cette préoccupation n'existait pas, car faire du cinéma, c'est faire du cinéma ! (Entendre, pratiquer la réalisation d'un film de fiction, c'est déjà un bon début.) Et nous avons pour cela aujourd'hui des caméras bien plus performantes que Stanley Kubrick lui-même n'a eu l'occasion d'en voir, accessibles à tous ou presque.

Faux problème, pour se détourner de l'essentiel, comme d'hab' ! Ou guide pratique à l'usage du fainéant chimérique, très probablement.

 

La vidéo démarre justement sur ça: le concept de cinématique est foireux. Elle recentre sur l'importance des costumes, du décors, du cadre, de la lumière (et pas forcément avec 30 projos), plutôt que sur la caméra ultime avec l'objectif qui tue. Sur ce point, on ne peut rien lui reprocher. Mais pour une personne un peu expérimentée, ça n'est pas une découverte.

 

le probléme c'est qu'avec sa reconstitution, il demontre exactement le contraire de ce qu'il explique.

 

Notamment l'histoire du grand capteur, du 24 pè.. , là on pompe de l'air et pas le bon

Bingo, on le comprend au fur et à mesure des marques et appareils cités... et au final, pour faire cinématic, utiliser le plug in à la mode que tout bon influenceur a déjà présenté 10 fois en se déhanchant le croupion .

Je pense que si Auguste et Louis ou Chaplin au bout de 5 ans de pratiques avaient pu filmer en 50p 6K HDR, ... les fantasmes cinematoc de chacun auraient été tout autres : le 24p SD ça fait vraiment camescope

C'est à prévoir effectivement , d’où sa place au bistrot.

Ce qui m'intéressait au départ, c'est avec un projet assez exhaustif (2H), connaitre la tendance pour influencer, bref, la mode de demain.

Car c'est aussi un peu l'histoire de l'audiovisuel qui se continue ici et cela permet de comprendre pourquoi un " mou du cerveau " comme dirait TF1 à une époque, se sent obligé d'acheter un peu n'importe quoi, par exemple pour faire comme : connaitre, c'est comprendre ses contemporains.

Sauf que, bin non , il triche tout le temps avec lui-même : comme quelqu'un qui veut faire rentrer du 16 bits dans du 8 bits, du HDR dans du SDR ... un vendeur, quoi.

Mais au final, le placement de produit, il est sacrément osé.

C'est un peu comme un chef étoilé qui t'explique à la TV que pour faire un bon risotto , c'est plus facile en utilisant un "petit cube maggique en or " et qu'il donne des cours de cuisine sophistiqués aux futurs grands de la gastronomie avec des produits à 1000 € le Kg... On le sait, ça ne s'est jamais fait.

 

Cette cinématique aiguë, qui atteint les influenceurs youtubesque , provient essentiellement de leurs sponsors, des fabricants ou vendeurs de matériels audiovisuels, donc difficile d avouer aux futurs clients que le trio gagnant c est
un bon scenario- de bons comédiens- une bonne réalisation, ça leurs sponsors l ont pas en stock
Ben suffit de faire croire que le matériel, c est l essentiel, c est tout
et passer sous silence le succès de films Found footage tourné en DV ou HDV, ou du Dogme tourné sans lumière studio etc... c est pas bien compliqué

 

Je ne comprend pas trop le reproche sur la reconstitution. Je trouve que recréer l'esthétique d'une scène existante est un excellent exercice. Le but n'est pas d'être créatif, mais d'analyser la lumière et de pratiquer. Ce n'est pas une fin en soi, mais une étape dans l'apprentissage. Après, on vole de ses propres ailes.

L'exercice le plus basique est de se constituer des banques d'images, et de chercher comment ça a pu être éclairé. C'est gratuit et accessible à tout le monde, il n'y a même pas besoin de matériel. On peut aussi faire un peu d'histoire de la peinture, regarder les tableaux du Caravage, De La Tour, Goya...

On continue avec l'exercice "Harcourt": on te file une photo noir et blanc du célèbre studio, et il faut s'en rapprocher. Il n'y a pas de mouvement, pas de soucis de température de couleur ni d'IRC. Ca élimine des paramètres et on se concentre sur la direction, la position des projecteurs, la qualité de la lumière (douce/dure). Ca peut très bien se faire avec des projecteur de chantier Leroy-Casto et des rideaux de douche.

Ensuite, on peut complexifier: jouer avec la TC, réfléchir aux mouvements de caméras, ou simplement à optimiser le placement des lumières pour avoir le plus en commun à plusieurs axes. On découvre les softboxes, les grilles en nid d'abeille, les réflecteurs, les drapeaux, la différence entre un Fresnel, un tube LED ou un panneau plat.

Dans mon club vidéo-amateur, il y a un paquet de gens qui ont bien du mal à toucher le matos. Ils font confiance à la force de leur pensé. Et quand il faut s'y coller bah... plus rien. Pour être créatif, il faut connaître le matériel. Pas seulement de façon théorique, mais vraiment l'avoir eu entre les mains, avoir tourné la molette de focus, avoir desserré puis resserré la lyre pour changer l'orientation, avoir déplacé le pied et constaté l'effet sur le visage, avoir joué avec des diffuseurs plus ou moins grands, plus ou moins loin... Il faut avoir observé le résultat, pour se créer un savoir intuitif entre une action et une conséquence. Il faut s'être constitué une culture de l'image.

Sinon, tu te reposes sur quelqu'un d'autre. C'est possible aussi.

 

C'est possible, mais cela ne fonctionne que de manière très bancale. Si tu veux maîtriser ta réalisation, c'est-à-dire, réussir à approcher au moins un petit peu ce que tu as dans la tête, il faut déjà comprendre ce que les gens sont en train de faire autour de toi, et surtout savoir communiquer, autrement que de manière abstraite. Sinon, même dans le rôle (fantasmagorique) d'un réalisateur qui resterait son cul posé sur une chaise, tu risquerais de regarder les techniciens faire un autre film que le tien. Tout le monde a envie d'être créatif en travaillant sur un projet de film, c'est normal, et si, toi le réalisateur, t'es à la ramasse complète, que tu passes pour un ignorant auprès des techniciens, c'est mal barré pour toi...
D'ailleurs, notons qu'il faut aussi savoir partager la créativité avec les autres, pour avoir une chance d'obtenir le meilleur.

 

Je comprends ta démarche, je le fais aussi, et ces temps-ci, j'occupe mes déambulations vidéo-virales avec d'autres domaines, comme ceux du charlatanisme et de la "fachosphère".

Le titre "putaclic" de cette vidéo semble parfaitement opérationnel :

• Tu crois en la formule "cinémagique", tu te précipites.

• T'es curieux de savoir ce qu'on peut trouver à dire de cette niaiserie pendant plus de deux heures, tu zappes. (Et tu finis pas t'arrêter sur certains sujets.)

• Tu soupçonnes que le gars pourrait démystifier la chose, et aborder au contraire de vrais éléments instructifs, t'y va.

• Tu t'en fout un peu, mais tu te dis qu'il a peut-être de nouveaux outils dont tu ne voudrais quand même pas ignorer l'existence, t'essayes.

• Ces trucs-là ont tendance à t'indigner ou t'énerver... Rrrrr... cela t'attire comme un aimant.

Le pire, c'est qu'on sait très bien que c'est en cliquant qu'on rend l'arnaque opérationnelle. C'est comme de faire un commentaire critique ou détracteur sous la vidéo, c'est encore au bénéfice de l'influenceur. Et dans l'absolu, d'en causer ici un peu aussi...

Le mieux serait de détourner le regard et de la boucler. Moi j'ai du mal. On est cernés.

 

Et ajoutons : quand tu piges pas un mot d'anglais comme moi, tu passes ton chemin (même pas de trad possible ici)...

 

Bien sûr que c est un bon exercice, pour des personnes qui se destinent à la fabrication d images. Mais le problème c est que ces influenceurs confondent le fond et la forme, et souvent place la forme comme étant essentielle dans la fabrication d un film au détriment du fond.
On se retrouve ensuite avec des jeunes qui lorsqu ils veulent faire un film, ne parlent plus que de ça, de recréer ces soit disant " effets cinema", avec la camera truc muche et le stabilisateur machin et ce projecteur ci et l étalonnage bidule...
Et le scenar, les dialogues, le jeu, la realisation, ça devient accessoire, un prétexte, ce qui devient important maintenant, c est la mise en place de ces effets