César et Rosalie pas une syllabe que je n'ai entendu clairement

Avant-hier soir j'ai regardé un film de 2013, Pour une femme de Diane Kurys, je n'ai pas compris une bonne partie des dialogues, mais les films encore plus récents cela m'arrive d'arrêter de regarder tellement les dialogues sont inintelligibles, mais cet après-midi jje regarde sur Arte César et Rosalie et là pas une miette pas une syllabe n'est à mettre aux sons perdus. Sur la même télé, mon fauteuil à la même distance, le même niveau de sortie... c'est quoi cette histoire, et vu l'âge du film je me demande tout à coup si l'explication ne vient pas des micros utilisés, je vois que presque tous les plans sont pris à ras de la tête : un Beyer 160 au bout de la perche ? puisque sur une autre discussion sur le même sujet j'ai compris que ce n'était à cause d'un style de jeu des acteurs, d'une nouvelle façon de faire parler les acteurs ni une nouvelle mode des ingés sons; cela me rappelle le son simple et clair du MD 160. C'est bête comme explication ? vu que malgré l'âge mes oreilles ne sont en cause.

 

Bonjour et bravo romont ! Excellente question à laquelle les spécialistes en prise de son, sauront certainement te répondre (s'ils ont la chance de connaître ou d'identifier la marque du micro).

En attendant, 1er sentiment (pas méchant mais réaliste et que perso), vérifié à l'instant la bande-annonce de Diane Kurys, nous n'avons pas à faire à la même gamme d'acteurs et d'actrices que César et Rosalie.

Claude Sautet est connu pour être pointilleux pour l'intelligibilité et la musicalité (syllabique) des répliques. Les choix de distribution en dépendaient.

Je ne crois pas qu'il aurait accepté celle de Une femme et que les dialogues soient dits avec aussi peu d'intensité de voix, limite je chuchote pour faire lien plus intime avec le public.

Mais le secours de connaisseurs de la méthode de prise de son s'avère nécessaire et certainement aussi réaliste.

 

Chouette réponse REDoré, donc tu penses que c'est un problèmes d'acteurs et de réalisateurs, j'ai pensé à ça aussi, mais c'est en regardant les cadrages du Sautet que l'idée du Beyer M160 m'est venue.

 

Toujours à l'écoute et à dispo.

Oui, déjà dit sur le forum que Claude Sautet privilégiait les longues focales pour laisser plus d'espace de jeu et de liberté aux acteurs et trices. Les plans étaient plus serrés permettant donc effectivement de rapprocher au mieux le micro sur perche sans être vu dans le cadre.

Petite anecdote je crois entendue sur un bonus du blu-ray, il n'appréciait pas que Sami Frey ait un jeu plus renfermé qu'Yves Montand beaucoup plus expansif. L'équipe a réussi à le convaincre (et le calmer) que çà permettait un contraste entre les 2 personnages.

Pour dire le degré d'exigence du bourru connu surtout pour ses furies parfois humiliantes s'il n'entendait pas ce qu'il souhaitait.

C'est la marque du micro que je reste incapable de te confirmer.

 

En tout cas si ça vient des techniciens, ce qui est sûr c'est qu'il y a des modes, à une époque on entendait parler que des Schoeps, puis après d'autres, comme pour la péloche, après l'Arbre aux sabots, plusieurs réalisateurs ont opté pour l'Agfa comme si c'est la pellicule qui faisait le film, il y a eu la même chose avec l'Evangile selon St Mathieu de Pasolini, il a tourné en Ferrania, la P6 d'après mes souvenir, et voilà haro sur la P6 de Ferrania ! il y a d'autres cas. Je me dis qu'en son il y a sûrement un truc comme ça, je me souviens quand Bonfanti tenait le haut du pavé....

 

Voulu vérifier sur la pochette du blu-ray puis sur allociné, personne n'est foutu de citer l'ingénieur du son. Faudrait revoir le générique mais je penche pour un vrai vétéran de chez vétéran.

Tu es plus aux faits que moi sur ces précisions techniques.

Merci et bravo @homero d'avoir si bien répondu entre-temps !

 

Homero, j'ai connu Bonfanti à son époque mao et il militait pour un son démocratique (sic !) alors il tournait, pour les films militants, qu'avec le MD 21 donc omni et redonc démocratique, c'était au spectateur de choisir ce qu'il voulait entendre sur la bande son, il y a eu moment le même mouvement pour l'image, que des plans larges au 10 mm Angénieux et on faisait nous-mêmes pendant la projection nos gros plans, c'était pour lutter contre le réalisateur qui imposait par les gros-plans et les contre-champs et plans de coupe de ce qu'il nous commandait de voir. (TOUTE UNE EPOQUE !) Bonfanti m'a mixé au grand auditorium de Billancourt un court métrage gratuitement.

 

Par contre, entre 2 gorgées au café du Repaire, je me permets de aussi poser une question. Vu le m60 qui semble configuré comme un micro à main (boule grille métallique à l'extrémité), normal sur perche même si on ne peut qu'admettre que oui ?

(Par respect à jamais conservé pour Claude Sautet, Bernard Le Coq qu'on voit aussi auprès de Sami Frey, insiste pour expliquer que ses furies venaient de la passion qu'il vivait de ses tournages et qu'il n'y avait jamais de méchanceté. Seul Boby Lapointe en aurait souffert sur Les choses de la vie mais chanteur, il débarquait sans être acteur professionnel expérimenté).

 

Homero "Gamet c'était le 416" ? je comprends le Sennheiser MKH 416 mais Gamet ?

 

Stéréo à l’ancienne ( voir mono) versus 5.1 pour "n" HP réparties dans le salon

Quand c'est mal mélangé pour sortir par ces minuscules pastilles faisant fonction de HP
c’est de la bouillie !

Et ? même avec une barre de son de bonne facture c'est pas gagné ..
.une solution vraiment efficace : le casque (HF)...

Ou envahir le salon de gros bazars ..(home cinéma)
(déjà pas top une TV dans un salon alors )

OU ..

:
ET surtout :
Phonak TV Connector pour aides auditives
il suffit de brancher sur secteur le tv connector et de le connecter à votre téléviseur et ce dernier cherchera automatiquement à se coupler à vos aides auditives. (Phonak )
>>>> https://www.audilo.com/2882-phonak-...MI-NX37M7b-wIV0rLVCh2Dsg1OEAQYAyABEgJqDfD_BwE

les plus des casques HF ou "prothèses" tu entends même dans le jardin ..
ou "ailleurs ! "
N.B. Ou de très jeunes oreilles ..ma petite fille 13 ans comprend tout !

 

Vu le générique de début, rien sur le son , dû aller au chapitre de fin, Son : William Sivel

(Je retourne en vidéoprojection pour autre chose puisqu'il sera dit qu'interroger une équipe son, jamais de réponse d'où une sacrée furie à moi ).

 

Bertrand arrête de te moquer de moi, ce serait du harcèlement scolaire si je n'étais pas si vieux

 

Quelle vie c'est dingue à quel point les ingé son sont moins connus que les chefs op, comme si le film muet n'était un film bien handicapé. Comme disait un certain Godard on a jamais dit qu'un film en NB était un film sans couleurs, (j'espère que ce n'est pas de Truffaut)