Ce soir 8 Mai sur Arte

Bonjour
Effectivement très bon documentaire
Cordialement
Jacques

 

Je n'ai pas regardé ce documentaire…
Ïe pense cependant être un des rares repairenautes ayant vécu les événements meurtriers qui, en Europe ont trouvé une solution que l'on célèbre, en France, le 8 mai.
Mes parents habitaient à Courbevoie, rue Alice, en bord de Seine entre les ponts de Levallois et d' Asnières et ils travaillaient tous deux à Paris.
Les péripéties de la guerre ont fait que je l'ai vécue de août 1939 à oct 41 puis en 44 (de janvier à septembre) là où j'habite maintenant (en bourbonnais) et entre les deux à Courbevoie où je suis revenu jusqu'à la fin de mes études à partir d' oct 1944.
Le 8 mai 1945 (j'avais 13 ans) nous sommes allés, à pieds, vivre l' événement aux Champs Elysées où … le bain de foule et la joie étaient et restent incomparables : soldats américains, anglais, français fraternisaient avec parisiens et banlieusards,le ressenti était la fin du cauchemard, et cependant l' ouverture difficile vers l' Avenir …

Pour mémoire un témoignage du cauchemard passé:

 

Comme je l'ai déclaré, je n'ai pas vu ce documentaire …
Croyant qu'il relatait ce moment historique et … que certains faits "aéronautiques" pouvaient, et, t'intéresser, et, rendre compte de la réalité vécue par beaucoup d' européens en cette époque… …
Je regrette d'avoir été Hors Sujet, mais …
Cependant, accepte toutes mes excuses.

 

Guy-Jacques ton témoignage est tellement spontané du fait de l'évocation de cette seule date qu'on en comprend l'importance qu'elle a pour toi. On ne peut pas comparer les gens qui l'ont vécue avec ceux qui l'ont lue dans des livres d'histoire.

En 2015, il y a eu la belle exposition Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé au musée Carnavalet de Paris notamment avec de bons choix de films de rue. J'en ai un souvenir filmé à la micro-caméra mais qui est de si mauvaise qualité qu'il n'est parlant que pour moi et ma mémoire, en 2015 c'était encore interdit de photographier dans ce musée.

 

Merci MyPOV pour ces évocations de scènes historiques ...
D'une part, je ne les ai pas toutes vécues en particulier la ibération de Paris et aussi les deux bombardements de Courbevoie.
D'autre part, qu'alors dans ma dizaine d'année, bien que conscient des événements, mais peu au danger, je n'ai pas tout vécu de façon dramatique que ce soit à Paris sous l'occupation ou dans l' Allier où j'ai connu la "sten" des maquisards (le terme "résistant" m'était alors inconnu : il y avait des FTP et des FFI !) …
Enfin, c'est encore par "inconscience" que j'ai posté dans cette discusion que jakovideo consacrait à un tout autre sujet: vu qu'il est Modérateur, s'il veut déplacer ces posts hors de son sujet, je n'y vois rien à redire.

 

Guy-Jacques, hier soir a été diffusé sur la France 3 le documentaire 39-45 : la guerre des enfants dans la lignée de ton témoignage ; Je viens de le récupérer via Captvty.

"Ceux qui ont eu 10 ans en 1940 appartiennent à une génération qui s'est construite dans une époque d'exception, où l'on a recensé 650 000 orphelins, 120 000 jeunes délinquants, 90 000 enfants égarés pendant l'exode et 11 500 enfants juifs déportés..."

39-45 : la guerre des enfants sur France 3 - tous les replay sur france.tv

 

Merci MyPov, je n'ai pas, non plus, regardé ce documentaire … lors de sa diffusion TV, mais je viens de visionner la récupération que tu as effectuée.
Je n'ai pas été dans ceux de ma génération qui ont été autant (ou plus) pénalisés que ces témoins encore conscients de leurs souffrances durant cette période. Hélas, ces témoins ne représentent pas que des cas exceptionnels, mais, hormis l' alsacien, heureusement pas non plus la généralité qui a surtout été frappée par la malnutrition ...
Personnellement, et aussi gràce à un certain fatalisme optimiste, je n'ai donc pas ressenti autant de moments dramatiques et je dirais même que l' inconscience et la curiosité "enfantines" ont estompé la gravité potentielle de certaines situations que ce soit, en ville en 1943, lors de bombardements (distants de quelques km) ou, à la campagne en juillet 44, lors de circonstances précédant la "libération" …