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Betelgeuse : clip nocturne abstrait dans les rues de Toulouse (GH2)

Discussion dans 'Festival permanent du Repaire' créé par choplair, 18 Août 2014.

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  1. choplair

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    Bonjour.

    A mon tour de vous présenter un clip dont le montage vient de terminer et qui est disponible en ligne :

    Belelgeuse :

    (affichez le en 1080p pour voir tous les détails)

    Ce sont des évocations abstraites d'une angoisse nocturne de deux femmes, perdues dans les lumières de la ville (éclairage très chaud / orangé qui contraste avec l'aspect un peu sombre et froid des visages).
    Chacun y trouve le sens qu'il veut, mais si vous voulez être guidé voici une petite description du scénariste :

    Ce qui a guidé la réalisation de la vidéo, c'est notamment l'aspect esthétique avant les effets de mises au point / bokeh sur les lumières en mouvement, et globalement la volonté d'obtenir un rendu correct en dépit de la faible luminosité.
    Pour cela, on a filmé avec un Panasonic GH2 (patché pour enregistrer avec un plus gros débit) couplé à un tas d'objectifs vintages mais très lumineux (un 12.5mm f1.3 en monture C de chez Computar, et l’indétrônable Rokkor 50mm f1.7 de chez Minolta, notamment).
    Un peu de Neat Video par ci par là pour arranger certains plans qui bruitaient trop, mais sans trop éxagérer : de manière générale le GH2 a produit des très bon rush directement exploitable sans nécéssité de profondes corrections.

    La musique a été composé par un ami, c'est elle qui a bien sûr qui sert de bases aux images.
    Ca a été réalisé par quelques personnes sur Toulouse, sans budget mis à part le matériel qu'on avait à notre disposition (boitier GH2 + objectifs + une petite grue et un panneau LED pour déboucher parfois quelques ombres).

    Qu'en dites vous ? :)
     
    #1 choplair, 18 Août 2014
    Dernière édition par un modérateur: 3 Septembre 2015
  2. cournonsec

    So

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    Bonjour,
    J'aurais vraiment beaucoup aimé si je n'avais pas été lassé par ces points de lumière flous dont l'omniprésence gâche l'ensemble. Ils sont trop systématiques alors que leur valeur esthétique et créative aurait dû les confiner à l'accessoire.
    On voit bien, lorsqu'ils sont absents qu'il y a une vraie recherche et une bonne interprétation du pitch. Je pense que tu t'es un peu laissé aller dans une idée trop littérale de la constellation de titre ; la lumière n'existe que dans la première ligne du pitch, après on s'enfonce dans l'atmosphère noire, sombre et sans espoir des ruelles, ces taches de lumières y sont comme des lucioles en décembre : anachroniques et malvenues. Il aurait fallu les traiter autrement et surtout en réduire la fréquence. En outre je trouve qu'on ne différencie pas assez les 2 filles.
    Il me semble que la ligne de force voulu par le scénariste va de l'excès de lumière inhumaine de la ville à la chaleur de Bételgeuse en passant par l'obscurité désespérante et effrayante des entrailles urbaines. Cette courbe est contrariée par l'omniprésence rectiligne des points lumineux qui ne doivent pas exister dans les "bas-fonds". Enfin Bételgeuse n'apparaît pas clairement dans le final.
    Ceci dit je trouve beaucoup d'intérêt à ce film et à sa musique que je trouve parfaitement adaptée.
    Il y a quelque chose d'excellent mais à mon très humble avis (c'est ce que tu demandes) il faut retravailler l'ensemble.
    Quoi qu'il en soit, ton oeuvre poétique, malgré les défauts que je lui trouve, est digne du plus grand intérêt. :)
     
  3. trineor

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    @cournonsec>>

    Bonjour,
    Je suis le scénariste / metteur en scène de ce petit projet.
    Tout d'abord merci du regard soigneux que tu as porté sur notre vidéo et du temps que tu as pris pour nous offrir ton impression en détail. C'est super constructif pour nous ! =) Effectivement, on s'est peut-être laissés embarquer nous-mêmes par le plaisir que cela nous procurait d'avoir de belles images d'effets de lumières, sans songer que la répétition pourrait lasser.

    Cependant, la ligne de force que je voulais était la recherche d'un infini qui soit rendu introuvable parce que la ville déborde de tout côté sans laisser aucun point de fuite ni aucun répit pour les sens - une sorte de finitude qui t'agresse de toute part. De ce fait, ce sont ces lumières qui, loin d'être des lucioles, sont censées figurer cette agression, cette saturation de la perception - ces mêmes enseignes, ces mêmes phares, qui font qu'en ville on ne voit jamais un ciel nocturne. (J'aimais cette idée qu'il n'y ait "pas de ciel", d'où la statue de St Joseph qui montre le ciel et la caméra, comme collée indépêtrablement au sol, qui ne parvient pas à s'élever.) L'obscurité, elle, est plutôt un asile où les personnages vont rêver ou mourir pour s'extirper et retrouver l'infini. Sur les trois personnages, l'une fuit mais ne trouve d'issue nulle part ; les deux autres, la fille sur le banc et le gars agonisant au sol, sont poursuivis par des lumières même dans l'obscurité qu'ils croyaient avoir trouvée - flashs, ambulance...

    Bref, c'était pour ça que nous voulions la lumière omniprésente.
    C'est elle l'épaisseur à fuir, et qui finalement est fuie dans le sommeil et la mort, par la dernière lumière qui en augmentant finit par engloutir et faire disparaître toutes les autres ; c'est cette image de la lumière finale, aveuglante, qui représentait à mes yeux l'étoile : celles du ciel étant inaccessibles, une sorte de lumière solaire grandit qui viendrait de l'intérieur de l'âme. Enfin, voilà voilà. Je vais peut-être pas m'étendre plus que ça. ^^ C'est vrai quoi qu'il en soit, qu'on aurait sans doute dû couper avec plus d'images scénarisées. J'avais notamment envisagé, dans la version initiale du script (que je copie-colle ci-dessous) des images de fourmis mangeant un autre insecte. Il s'est simplement trouvé qu'on n'arrivait pas à réaliser la chose avec le rendu qu'on aurait voulu.


     
    #3 trineor, 18 Août 2014
    Dernière édition: 19 Août 2014
  4. retrononomusic

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    Bonjour,

    c'est très professionnel. Mais il est vrai que les effets de flou sont trop présents et donne envie de stopper la lecture.

    Sinon, j'ai aimé le regarder. :-)
    Les émotions et la poésie sont bien là.

    Je regrette cependant d'avoir lu les explications du scénariste, car j'aurais préféré garder ma propre interprétation. ;-)

    Nono.
     
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