avsi aux (ex) étudiants de l'ESRA

J'aimerais savoir, car je sais qu'il y a quelques (ex) étudiants de l'ESRA sur ce forum, ce que vaut cette formation, je souhaite m'orienter vers la réalisation. Plusieurs aspects qui m'intéressent
-les 2 premières années générales ne le sont elles justement pas trop?
-aide pour les stages?
-contacts?
-que vaut le montage en première année?
-le matos?
-technique pratique (cadrage, éclairage, mouvements de caméras...)
Au niveau des horaires, c'est aussi un point qui m'intéresse beaucoup, non pas que je sois flemmard, bien au contraire je suis ultra motivé, mais j'aimerais savoir si avec les (il me semble) 25h/sem et le travail demandé, il reste possible de taffer au maximum sur ses propres projets et de faire des stages. Je suppose par ailleurs qu'à partir du moment où on allonge le chèque, on ne va pas vous embêter parceque vous avez manqué une semaine de cours. Enfin, pour ceux qui ont payé 6000€ et qui ont terminé leurs 3 années (et pour les autres aussi), croyez vous que ces 6000€/an ont vraiment servi?

merci beaucoup de prendre le temps de répondre, ces informations sont pour moi capitales.

 

Je me dévoue pour te répondre. Je suis en 3ème année à l'Esra Nice.

Alors dans l'ordre :
1) Non ce n'est pas trop en ce qui concerne toutes les parties techniques ( vidéo, technique ciné, photo ) aprés le reste ( mise en scène, scénario ) c'est un peu redondant quoi que défois instructif
2) Pour les stages, c'est à la tête du client !
3) Voir 2 :lol:
4) Le montage s'éffectue sur Avid Xpress Pro en première année. C'est sommaire, mais tu peux à loisir t'y exercer en réservant les salles. Aprés c'est Adrenaline et Symphony pour la deuxième année.
5) En mauvais états, et qui varie en fonction de l'Esra... Pour Nice, niveau caméra y a une pd170 et des dsr300 et 500 avec tous l'équipements adhocs, et toute une batterie de projos. Aprés pour les films de fin d'année, il loue du matos comme des travs.
6) Pas mal. La 3ème année on fait que de ça. Mais aprés c'est à toi de louer le matos et de t'exercer
7) Pour les horaires, ils sont casse burne et trop scolaire. Mais bon d'une, ils ne te vireront jamais vu que tu les payes, de deux si tu as une tête qui lui convient, tu peux toujours prévenir le directeur qui arrangera la chose.

Voilà, n'hésites pas pour d'autres questions.

 

ok merci beaucoup de ta réponse, j'hésite un peu quant à cette école, j'ai peur d'être justement un peu trop pris en main alors que je suis assez autonome (je réalise déjà des courts et je suis plus ou moins formé par des jeunes dans le mêtier, ça reste sommaire mais bon; j'ai aussi la possiblité d'apprendre un peu sur avid (le meilleur xpress super ultra méga pro machin) avec un ami dont les parents montent pour une émission de télé.) Avec ces "armes" en main, l'esra est elle toujours nécessaire?

merci

d'autres étudiants de paris?!

 

Moi je suis passé par l'ESRA Rennes

 

ESRA Bretagne

Salut je suis un ancien de l'ESRA de Rennes, 1ère promotion à avoir fait les trois années complètes de formation initiale (par opposition à la fomation continue qui se déroule sur une période plus réduite).

Bilan positif pour moi, c'était adapté. Mais j'ai continué mes études par la suite.
Par contre beaucoup de gens sont restés sur le carreau parce qu'ils ne venaient pas pour de bonnes raisons ou en ne comprenant pas la démarche de l'école ces gens-là ont plus ou moins... rien appris. L'ESRA cherche d'abord à former des techniciens et se gère comme une entreprise qui délivre un service à des étudiants : celui de les former. Néanmoins elle nous inculque qu'un bon technicien de l'audiovisuel se doit d'être intelligent et ouvert à une approche artistique également, on nous encourage à nous considérer comme des créatifs. Il faut comprendre cet équilibre pour travailler correctement par la suite et bien y vivre.

L'ESRA ne forme pas vraiment de réalisateurs, la FEMIS et Louis Lumière existent déjà pour ça. Il y ja ustement un gros iatus entre ce que les jeunes pleins de rêves pensent pouvoir devenir et la réalité professionnelle. On ne doit pas se focaliser à ce qu'on veut ETRE mais à ce qu'on va FAIRE sous peine de cinglantes désillusions. Dans nos métiers on se met au service de projets avant tout, ce qui n'empêche pas ensuite de proposer un projet à soi.

Une fois ça bien ancré dans la tête, reste que tu seras en face d'un énorme terrain de jeu pour le "FAIRE" : cadre, montage, écriture et gestion de projet. Il ne faut pas hésiter à tourner sur des fonctions diférentes les deux premières années. Il faut parfois batailler pour imposer son désir de travailler à un certain poste, les plus convoités son ceux de réal, cadreur et monteur. Il faut apprendre à se constituer un noyau d'équipe au sein duquel on peut trouver sa place en apportant réellement quelque chose ou en cherchant à apprendre un max en aidant les autres si on se sent un peu faible.

Tu auras par contre à supporter un nombre incalculable de branleurs dont les parents payent un diplôme parce qu'ils sont incapables de bosser d'eux-même ; tu devras aussi supporter l'injustice des notations parfois laxistes qui permettent à certains qui ne foutent pas grands chose de passer quand même. Mais j'espère que la direction a musclé son jeu sur ce plan depuis. Nous on avait un peu essuyé les plâtres. Et puis après tout le plus gros problème que tu pourras rencontrer est plutôt du côté étudiants avec leur manque de rigueur généralisé. Quand t'arrives pas à écouter correctement le cours à cause des bavardages, tu piges vite qu'il faut être devant (mais ca reste infernal) et il faut travailler plus quand certains ne remplissent pas leur rôle dans les équipes de réalisation.

La bonne nouvelle à Rennes, c'est les profs. Malgrés les reproches que beaucoup d'étudiants ascénaient à certains formateurs, il y a énormément à prendre de leur expérience (tous des professionnels). Bons cours d'assistanat de réalisation, super pour la technique de cinéma, la technique vidéo et la technique sonore (parfois redondant en technique cinoche mais c'est la solution pour que ça rentre) en scénario et mise en scène c'est parfois répétitif mais demeure passionnant et j'espère que ca a du changer depuis que je suis parti. Encadrement des productions avec des gens très à l'écoute et encourageants.

Pour les stages en même temps que la formation initiale ; oublie le comme principe. Les stages c'est en dehors des cours et déconseillé lors de la première année. A partir de la deuxième tu auras plus de moyens de t'insérer dans un stage mais mieux vaut faire profil bas et se faire tout petit tout en étant énergique. Une connerie est si vite arrivée, faut pas se griller. De mon temps il n'y avait qu'une années commune à tous et c'était spécialisé image dès la deuxième, ensuite ciné ou vidéo pour la troisième. Mais là encore ca a dû changer. En tout cas pour trouver les stages, à toi de te débrouiller pour envoyer tes demandes (annuaire à disposition) et de réussir tes entretiens. On t'explique quand même des tuyaux pour faire ton CV et ta lettre de motivation. Bon je rajouterais quand même que si vraiment t'as un stage intéressant, il ne faut pas hésiter à en parler à la direction, voire à demander que ta prod appelle pour voir si un aménagement est possible (moi j'ai loupé la rentrée de 3ème année comme ça, la direction a été cool).

Ca marche à l'humain les prises de contacts et il faut entretenir le tout. Petit tuyau, ne pas hésiter à parler aux profs et mieux tu bosses sur les prods ESRA, plus t'as de chance que les profs te remarquent. Bah oui ils peuvent conseiller des stagiaires eux aussi (avec méfiance, en ne se portant pas garant quand même).

Et oui les petits malins que nous sommes ont pigé qu'on pouvait se foutre derrière les banc de montage pendant notre temps libre si le nombre de productions en cours le permet. Faut "gérer" avec le responsable du matos et des salles pour pouvoir obtenir la clé (à Rennes, c'est pas compliqué ; le mec est top. Mais faut pas lui faire d'entourloupe sinon tu perds sa confiance directe que tu auras en plus mis du temps à obtenir).

Matos : pro et en nombre, tout simplement... Prière de se confronter à la difficulté de la pelloche, t'en verras peut-être pas toute ta vie par la suite (surtout le 35).

Au terme des trois ans, là, il faut enclencher la vitesse supérieure et mordre dedans pour faire sa place dans le métier, ça ne tombe pas du ciel et tu auras autant de chances que ceux qui sont autodidactes, en formation de BTS, à l'Université ou en grandes écoles, sauf si tu t'es réellement investi dans un domaine précis et que tu as acquis des compétences nettes et évidentes. Il ne faut pas hésiter à montrer ce que tu as fait. En même temps il faut rester ouverts à des opportunités de domaines auxquels tu n'avais pas pensé.

Pinaise, j'ai pris mon temps pour te répondre...
arno944rennes, je ne savais pas qu'il avait fait l'ESRA Bretagne. Ca sent la formation continue à plein nez cette histoire (héhé).

 

Et oui, exactement, et tout ça en alors que ma boîte était déjà montée depuis des années avec une premiere expérience autodidacte...

et gérer en même temps les cours et la boîte ça n'a pas été de tout repos, mais c'est un bon complément à mon expérience acquise sur le terrain, et surtout l'occasion de travailler sur des domaines que je ne connaissais que très peut comme le son avec du matos dispo assez facilement à condition de penser à le reserver...

 

Alors oui en effet, t'as fait un très bon choix de formation !

 

bonjour bonjour ! j'aimerais avoir quelques détails sur le concours d'entrée à l'esra en ce qui concerne le niveau de culture je ne mrends vraiment pas compte et puis comment se déroule l'oral bref quelle est la meilleure façon de s'y préparer ? merci d'avance !

 

Sans vouloir être trop désobligeant et sans douter de la valeur de certains étudiants sortants de l'ESRA il faut bien avouer que le concours d'entrée n'est qu'un prétexte (comme partout dans le privée) : tant que tu payes tu peux entrer.

 

Je dirais pas ça, car il y a bien une sélection. Sur les 4-5 présent lors de mon oral, il faut dire que les autres n'avaient rien à faire ici. J'ai été le seul accepté sur ce groupe. Si tu t'intéresse au monde de l'audiovisuel et un minimum à la culture du cinéma, t'es sûr d'être pris. Pour moi, c'était l'ESRA Rennes, j'ai finis depuis mai-juin, et je suis un stage dans le groupe TF1, donc ça roule, et je suis content de la formation !

 

Le concours reste quand même basique.
Si tu pense que tu peu avoir ta place tu n'aura aucune difficulté.
Pour ma part, ce fu facile.
Quant à la formation, le côté technique vaut le coup mais pour les cours théorique, on atteint quelque chose de parfois surnaturel.
Pour ma part g fait l'esra rennes et ai terminé l'année dernière et cela me permet de faire un stage sans avoir tout à apprendre et c'est déjà pas mal.
J'ai pu constater que les stagiaires venant de certaine autre école en sortent sans n'avoir rien appris donc l'ESRA n'est pas un mauvais choix.

 

salut arno

je te passes un msg privé car ton POST sur le Repaire Numérique est ancien.

Je souhaite intégrer la formation continue 1 an en ESRA RENNES Technicien Audiovisuel. J'ai bientôt 40 ans et des activités simultanées, et se projet en stage de reconversion prof.

J'ai lu que tu as réalisé la formation 1 an ESRA Rennes, en même temps que ta boite à gérer.

Peux tu me renseigner sur le mode de vie qu'il ta fallu adopter pour concilier la formation continue (FC) et des activités parralelles ? Quels sont les conseils que tu donnerais à ceux qui entreprennent la formation continue ? Quelle à été l'ambiance durant cette formation ? Foutaise et vrai apprentissage ? Le pôle FC est-il distinct des cursus 3 ans ? Les élèves FC sont-ils mélangés à l'ensemble des cours généraux et pratiques des étudiants 3 ans ? Comment sont perçu les élèves FC par leur profs ? ...

+ quels ont été les parcours professionnels de ceux issus de ta promotion ? Ton parcours consécutif à cette formation ?

Pas mal de questions tournant tout autour de la FC ESRA, si tu peux me faire partager ton expérience et tes conseils ou mises en garde, et toute infos que tu jugerais utile, je suis preneur

merci à toi

mes coordonnées :
contact@e-gml.com

 

Alors effectivement depuis ma sortie de l'ESRA il s'est passé beaucoup de choses,
et aujourd'hui le conseil que je donnerais à quiquonque souhaiterais y rentrer est de passer son chemin...
moi celà m'aurais évité bien des ennuis!

 

Il faudrait que tu sois un peu plus précis (en évitant les propos diffamatoires et les noms).

GiLd

 

Comment ? Certains osent dire du mal de cette institution sacrée qu'est l'Esra ? Quelle ingratitude, sûrement des gens aigris qui n'ont pas su apprécier la folle chance qu'ils ont eu de mettre les pieds sur le paillasson kaki de l'école !

Le matériel y est de qualité la preuve étant qu'elle est le seul établissement à avoir un scope sur 3 qui marche encore. D'accord certains rabat-joie feront remarquer que certaines des optiques caméra ont été travaillées au cutter par les élèves, mais ça n'enlève en rien à la qualité du son !

Pour les mauvaises langues qui diraient que les professeurs sont "Has Been", et bien non ! Figurez vous que ce sont des gens qui travaillent hors de l'école, et parfois même manquent des cours parce qu'ils sont au boulots.
Ce sont des gens cultivés, oui madame, qui savent parler aux jeunes et les intéresser au formidable métier qu'il veulent vous enseigner, et ont toujours une phrase construite, et réconfortante sous le bras : "si vous êtes ici, c'est que vous êtes pas assez bon pour entrer à Louis Lumière"


Pour le montage, ils travaillent sur un logiciel de pointe : Avid Xpress. Soft très coûteux et indémodable avec lequel la nouvelle Nouvelle vague française monte ses chefs d'oeuvres épiques du 7ème art en un mois, lesquels vous feront rêver durant 5 à 15 longues minutes. Malheureusement, au bas prix de 6000 euros l'année, il est difficile de payer l'abonnement anti-virus sur les machines de folies qui supportent le soft, lesquelles sont bondées de trojans, vers et autres virus aussi anciens et mythique que le célébrissime 'I Love You". Ne vous inquiétez pas, moyennant une clef USB ou un disque dur externe, vous pourrez apporter votre pierre à l'édifice comme les dizaines de dégénérations d'élèves avant vous, et vous pourrez même avoir une copie de chaque autorun.inf pour les ramener sur vos propres PC.
Certaines salles, de la taille appréciable d'une buanderie, sont même équipiée du puissant Avid Adrenaline, et d'une foule de moniteurs qui permettent d'étalonner les chefs d'oeuvres de demain. Les ingrats noteront que dans ces salles de 10 m², il n'y a ni climatisation, ni bouche d'aération. Mais qu'est-ce que 35 °C à supporter quand on monte le meilleur film de toute une promotion !
(N.B : pour vous servir des logiciels nommés ci dessus, visitez le forum du repaire, car les enseignants, dans leur professionalisme débridé savent à peine cliquer sur l'îcone du bureau. Pas même de Windows d'ailleurs. Les malheureux avec leur paye de professeur qui les oblige à cumuler deux boulots se sont repliés sur un misérable macbook pro, avec Final Cut, portable qu'ils trainent toujours avec eux)

L'Esra est aussi une grande avant-gardiste. C'est la pure vérité. C'est elle qui prévoit depuis une vingtaine d'année le retour du 16 mm comme format standard du cinéma. Vraiment, à quoi bon le HDV, le HD Cam, quand on peut par un télécinéma direct à 300 euros la bobine retransmettre des émotions fortes sur une image de la taille d'un glorieux confetti ? Pourquoi pas le 35 mm pendant qu'on y est ?! pff !
(ATTENTION SPOILER : Certaines rumeurs parlent même d'un retour à une prise de vue standard de18 ips.)

Faire parti de la classe étudiante de l'ESRA, c'est comme adhérer à une société secrète, une fraternité à en faire pâlir toute la franc-maçonnerie. Car rares sont les étudiants qui habitent à 15 minutes de l'école et dont les parents leur payent quand même un modeste studio, appartement dans lequels ils peuvent inviter n'importe qui, et rentrer à n'importe quelle heure avec 2 grammes d'alcool dans le sang. Rares sont aussi les nouveaux conducteurs qui roulent dans la dernière Mini !
Ils parlent avec passion et philosophie de l'art qui les a réuni sous l'égide resplendissante de l'établissement : "putain Vigo c'est d'la merde"
De plus, il existe un mot magique sous les Initiales de BDE qui organise fréquemment des soirées entre étudiants, au cours desquelles vous pourrez sans problème dépasser de nouvelles limites dans un verre propre, et faire des rencontres aussi enrichissantes que des actions eurotunnel. Cette dernière achète aussi pour l'espace étudiant du nouveau matériel, comme des imprimantes, des ordinateurs... Une mise en garde néanmoins, pensez à vous en servir avant qu'un de vos camarades, pour amortir ses frais de scolarité, ne les emprunte à long terme.

L'Esra est aussi l'école de cinéma qui a le taux d'insertion sur le marché du travail le plus grand, près de 70 % bien loin devant ces charlatans de Louis Lumière, ou la FEMIS. Comme quoi, ça ne suffit pas d'être des machines à réalisateurs et techniciens reconnus dans toute l'Europe. Il faut aussi penser à virer, ou à décourager ceux qui n'ont pas de quoi payer...euh les incompétents au milieu et/ou en fin d'année (après avoir reçu les frais d'inscriptions cela va de soi).
D'ailleurs, le QCM, euh le concours d'entrée est digne d'un examen de science Po, ou même, de la Nasa. Après quarante questions pointues et techniques sur le cinéma d'aujourd'hui
( Parmi ces réalisateurs, lequel n'appartient pas à la Nouvelle Vague :
Réponse a) : François Truffaut
Réponse b) : Jean Luc Godard
Réponse c) : Claude Chabrol
Réponse d) : Luc Besson )
vous aurez un entretien de quinze longues minutes avec le directeur qui vous posera la question, de loin la plus difficile : "Est-ce que vous avez 6000 euros ?"
Maintenant je vais rassurer tous ceux qui veulent faire parti de cette grande et belle famille qu'est l'élite du cinéma, vous serez systématiquement pris si vous répondez juste à cette dernière question. Je connais même un surdoué qui n'a pas eu le bac, qui a été admis grâce à ce jocker.

Autre mise en garde, à ceux qui n'ont pas les épaules pour supporter le programme : l'Esra ne prend pas les branleurs. Vous savez, ces rigolos qui vont en cours quand ça leur chante, et rattrappent les cours sur leurs camarades assidus. Le cinéma est un milieu où la ponctualité est P-R-I-M-O-R-D-I-A-L-E, et c'est pourquoi l'école ouvre tous les jours à l'aube entre 8h30 et 9h42 précise !
Chers prétendants à la redoutable école de l'ESRA, faites une croix sur vos vacances. Vous en aurez à peine une semaine à Noël. Mais vous pourrez leur faire la pige à vos potes qui s'acharnent inutilement en prépa quand vous rentrerez en Octobre et quand vous finirez mi Mai. Vous leur rirez au nez pendant vos après midi de libre, enfin vos après midi. Il y a aussi les vacances non officielles à l'occasion du festival de Cannes, la direction ayant observé une désertion inexpliquée et récurrente des élèves à cette période de l'année. Voilà qui met fin définitivement aux pernicieuses rumeurs selon lesquelles l'Esra ne compterait dans ses rangs que des branleurs.


Pour conclure, je ne parlerais pas de la quatrième année à New York qui montre définitivement la suprématie de l'école cinématographique française sur les américains. Ces même mauvaises langues feront remarquer que le cinéma en amérique, ça se passe à l'opposé de la côte Est, mais l'Atlantique, ou le Pacifique, c'est toujours l'océan. Na !

Très bonne garderie... euh pardon école pour tous ceux qui aspirent à être 8ème assistant café à "Plus Belle la Vie".