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autoprod 1er court métrage

Discussion dans 'Professionnels - entreprises' créé par zerow, 1 Novembre 2005.

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  1. zerow

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    Après un cursus universitaire dans le cinéma et quelques expériences de tournages, je souhaiterais réaliser par moi-même un premier court métrage.

    Petit problème : mes contacts coté prod sont relativement restreints.

    Donc, j'ai pensé à m'autoproduire... Et j'ai besoin de vous pour m'aider à répondre à certaines questions.

    Dabord le court-métrage : environ 30min, pas de thème social (il s'agit d'une fiction fantastique). Le tournage devrait prendre à peu près 2 semaines, avec beaucoup d'extérieur. Il y aura une partie en province et aussi peut-être une partie sur Paris. Au niveau de l'équipe technique, j'ai déjà à peu près tous les postes (tous des "professionnels" qui débutent, donc du même niveau que moi). Je pense commencer à tourner vers mi-juin.

    Là où ca bloque, c'est au niveau budget. Pour les costumes, accessoires, decors, regies et frais divers, il y en a déjà pour 3000-4000€. A cela s'ajoute les frais de location matériel. Etant donné que je vais ouvrir dans le mois une assoc 1901 blabla, on en arrive à la

    PREMIERE QUESTION : Où est ce que je peux demander une sorte de partenariat pour avoir un peu de matériel prété gratuitement ?

    Puis vient le problème du coté "légal". Il parait qu'on ne peut plus obtenir de subventions si l'équipe technique n'est pas payé.

    DEUXIEME QUESTION : Est-ce qu'un pourcentage sur recette peut convenir ?

    TROISIEME QUESTION : Que peut on espérer comme subvention en tant qu'association ?

    D'autres milliards de question subsistent mais pour le moment, si l'on pouvait répondre à ces quelques questions, ou me donner son avis sur la question, ou me crier que ca sert a rien, j'y arriverai pas, cela satisferait déjà ma curiosité.

    Merci.
     
  2. sandor

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    1ère question : c'est à la débrouille, faut voir avec les loueurs de matériels. C'est assez facile d'obtenir des réductions sur les courts-métrages. Je suppose que tu es en numérique, mais si jamais tu fais ça en pelloche, faut voir avec kodak, y a pas mal de facilités sur les caméras et la pellicule.

    2ème question : non, les participations dans le court ça fait un peu rire... imagine si tu conditionnais le versement d'un salaire d'un employé d'Eurodisney aux bénéfices de l'entreprise...il serait pas prêt d'être payer. Arrêtons avec le mythe de la participation qu'on voit à peu près partout dans le milieu du cm, soit on verse un salaire, soit c'est pour l'amour de l'art. Y a déjà suffisament de difficultés à boucler les budgets de gonflage... (bon après c'est sûr, entre théorie, réalité et nouvelle loi...)

    3ème question : les régions principalement. A voir au cas par cas, car il a y pas mal d'organismes différents et les conditions d'attribution varient pas mal. Mais bon, en tant qu'association, ça reste aussi à voir.

    Si tu veux un conseil, te fais pas trop d'illusion avec une association. Les meilleurs plans que tu pourras trouver se feront sur le terrain à la démerde.
     
  3. zerow

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    re 1ere question : oui, c'est du numérique (c'est deja bien pour commencer). Pour les réduc des loueurs, je sais qu'on peut avoir deja 50% automatiquement, juste si c'est pour un court metrage (je l'ai déjà fait avec cinelum). Mais en fait, je pensais à d'autre chose genre des petites chaines de télé, ou n'importe quoi d'autre qui dispose de matos et qui ne l'utilise pas forcement tout le temps.

    re 2eme question : j'avais pas vraiment d'illusion sur "les participations", je sais que les courts sont rarement rentables, mais c'etait juste au niveau de la juridiction. C'est peut-être plus pratique et officiel qu'un simple bénévolat ?

    re 3ème question : perso, moi j'habite dans le 93... j'hésite à poser mon association dans cette région là, notamment parce que je ne sais pas du tout si je pourrai recevoir une quelconque aide régional au final. Mais si je tourne une partie en province, est-ce que je peux demander des aides à la-dite région ?



    "Si tu veux un conseil, te fais pas trop d'illusion avec une association. Les meilleurs plans que tu pourras trouver se feront sur le terrain à la démerde."

    A vrai dire j'ai pas vraiment compris la phrase, je pense que je me suis mal exprimé sur ce point.
    En fait, je profite de mon projet de court-métrage pour mettre en place une association. En clair, c'est pour pouvoir profiter EN PLUS de tout ce qu'un statut d'association peut apporter (pour le coté juridique, ou pour faire des partenariats par exemple).

    Sinon, merci pour cette première réponse !
     
  4. sandor

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    1: tes 50% n'ont rien d'automatique, ce sont des gestes commerciaux proposées par certaines boîtes.

    2: la juridiction n'a plus grand chose à faire (je me comprends, hein, ne me sautez pas dessus :D) dans le cadre d'un cm autoproduit. Certaines obligations n'entrent que dans un cadre professionnel, c'est-à-dire avec boîte de prod et tout le toutim... Mais bon, je pense que tu n'en es pas encore à avoir des réunions au CNC :rolleyes: Mais la réponse reste la même : participation = du vent
    T'inquiètes pas, c'est pas parce que y a eu un nouveau texte que tu n'auras plus le droit de tourner tes films avec tes potes.

    3: la domiciliation d'une association comme d'une boîte n'a rien à voir avec une éventuelle attribution d'une aide régionale. Les raisons sont autres : tu vas pas tourner un film à Paris et faire un dossier en PACA s'il n'y a aucun rapport avec...

    Fait ton association comme tu le sens. Ca te servira pour des dossiers. Mais bon, ce que je dis, c'est ne te fais pas trop d'illusion. Combien d'association voit-on monter tous les jours pour le simple rêve de monter une structure "boîte de prod" en oubliant le B.A. Ba et pouvoir mettre au générique "une production telleassociation"... les exemples pullulent dans le forum.
     
  5. zerow

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    lol no soucy, mon but n'est pas de créer une prod, c'est juste de faire un film. Pour l'amour du cinéma. Malheureusement, l'argent devient vite une obligation quand on commence a vouloir avancer un peu.

    Une autre question me revient : toujours sur les aides régional (ou meme de la ville), il y a moyen d'avoir aussi des sortes d'aide pour l'hébergement, ou meme pour la nourriture ? Une équipe de 15 personnes, ca mange et ca dort beaucoup malheureusement.

    J'ai aussi entendu parler d'une sorte d'organisme qui offre gratuitement des bouteilles d'eau pour les tournages (je me souviens plus du nom de l'organisme). Il y a d'autres petits plans sympa dans ce même genre ?

    Sinon deux régions de tournage = deux aides régionaux possible ? Si je m'étale sur toute la france, je peux faire le film de mes rêves ?
     
  6. Monglane

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    Attention à ne pas trop rêver au niveau des aides régionales... J'ai expérimenté le système en Picardie et en Basse-Normandie, et on peut le résumer de la manière suivante :

    1. Il est extrêmement rare (voire même quasiment exclu depuis début 2005) qu'une région aide au financement d'un court métrage de fiction non présenté par une société de production dûment enregistrée (cest-à-dire que non seulement la société existe avec son capital social entièrement libéré, mais en plus le dirigeant doit être titulaire d'une carte professionnelle de producteur).

    Les projets portés par des associations demeurent encore admissibles au financement s'il s'agit de documentaires, mais pas de fictions.

    2. Du fait des nouvelles politiques (à très courte vue) imposées par les ASSEDIC, les sociétés de production doivent présenter des budgets dans lesquels artistes et techniciens sont rémunérés, et des contrôles systématiques sont faits a posteriori pour vérifier que ces rémunérations ont bien été payées, donc les sociétés de production ne rigolent pas avec ça.

    3. Le volontariat amical se trouve donc, de fait, quasiment interdit aux artistes et techniciens, alors qu'il est par ailleurs encouragé pour toutes les autres catégories de Français, qu'on invite à s'investir davantage dans le volontariat (va comprendre...). De ce fait, un court-métrage qui coûterait environ 15.000 euros en n'offrant aux artistes et techniciens que l'hébergement, la nourriture et un éventuel défraiement kilométrique, passe allègrement la barre des 50 ou 60.000 euros (pour ne pas dire plus) quand on y intègre les salaires et charges sociales.

    4. Dans ces conditions, les budgets présentés aux régions excèdent largement leurs capacités de financement et, lorsqu'une décision de soutien est prise, elle ne peut concerner, le plus souvent, qu'une maigre partie du budget. Se voir attribuer 15.000 euros sur un budget de 70.000 n'aide pas à faire son film...:col:

    En conclusion, que faire face à ce genre de schéma ? Soit avoir derrière soi une grosse boîte de prod qui va assurer l'essentiel du financement en pré-vendant le film à une chaîne de TV... soit tourner en autoproduction. Bien peu de chances existent aujourd'hui de trouver une troisième voie...

    Plus de détails sur cette page, onglet "Financement".

    Cordialement.
     
  7. Franckfc92

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    Bon courage pour ton projet !
    Je suis passé par là il y a qq années. J'ai été bien conseillé par le Coopérative du court-métrage qui est devenu la Maison du film court
    Ils avaient déjà des accords de reduction avec différents prestataires pour des courts metrages.
     
  8. sandor

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    Monglane a raison : il ne faut surtout pas rêver quant aux aides, surtout quand on est une association. Les aides régionales sont très loin d'être automatiques. Et comme toutes aides, elles sont soumises à des conditions (variant selon les régions). Qui plus est, le système d'aide est souvent conditionné par l'obtention d'une autre aide (pré-achat télé, CNC, etc...). Honnêtement, tes chances d'obtenir un quelconque financement sont vraiment très proche de 0. On n'est plus dans les années 80 !


    Là je t'arrête. Ce n'est pas demain la veille qu'une région financera à 100% un film, mais sans leurs aides, combien de films ne se serait pas monté ? Un budget, c'est une somme de petites "cagnottes" pour la partie crédit. Je ne cracherais jamais sur 15000 euros d'aides pour un budget de 70000 !!


    Pour en revenir à la "nouvelle politique", je pense que le problème n'est pas tellement la volonté de mettre des salaires partout. Ca c'est plutôt bien. Dans un monde idéal, le bénévolat n'existerait pas. Mais le problème vient plutôt de la source : il n'y a pas en France une véritable politique du court-métrage, alors que dans le même temps, le public ne semble pas rétif à ce format (voir bonnes audiences des télés, succès des festivals, des éditions de DVD, des séances spéciales CM dans certains cinémas...). Et je trouve ça excessivement dommage !
     
  9. Monglane

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    Je précise aussi, à la suite de mon post précédent, que lorsqu'on tourne en auto-production sans rémunérer les artistes et techniciens, il ne faut pas espérer se voir délivrer un jour un visa d'exploitation par le CNC, carle CNC exigera (toujours sous la pression des ASSEDIC du spectacle) qu'il soit démontré que les artistes et techniciens ont été rémunérés.

    Et sans visa d'exploitation, aucun espoir de vendre un jour le court-métrage à qui que ce soit...

    De surcroît, la plupart des grands festivals n'acceptent en compétition que les courts dotés d'un visa d'exploitation...

    Donc, un court tourné entre amis sur deniers personnels ne peut raisonnablement avoir pour ambition que d'étoffer une bande-démo et/ou se faire connaître via Internet ou dans certains festivals... disons, "de moindre renommée", mais y attacher un espoir de rentabilité commerciale (voire même seulement l'idée de rentrer dans ses fonds) est assez illusoire, me semble-t-il.

    Cordialement.
     
  10. sandor

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    Petite rectification : le visa d'exploitation ne date pas d'hier, il n'est pas conditionné à la rémunération du personnel (enfin peut-être maintenant de façon indirecte). Le visa d'exploitation, donné par le CNC, existe depuis les années 50. Il conditionne toute aide que peut attribuer le CNC. L'une des conditions est la détention d'une carte pro du chef op. Le dossier d'obtention est constitué en plus d'un plan de production et de financement. Inutile de dire comme l'a rappelé Monglane, que les films autoproduits (c'est à à 100% par le réalisateur par exemple) n'entrent quasiment pas en ligne de compte, sauf exemple précis bien définis.

    En plus sur les grands festivals, et même si celà a tendance à évoluer, beaucoup n'accepte que des copies en 16 ou 35, voire beta.

    Bilan : soit tu cherches vraiment des aides pour financer ton court (qui ne sera donc plus autoproduit) et on parle boîte de prod et CNC, soit tu l'autoproduits, et là tu n'auras aucune aide à part la démerde et des réducs sur locations.
     
  11. Monglane

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    Certes... Mais soyons réalistes : si tu as 15.000 euros d'aide, plus 10 ou 15.000 euros persos (dans le meilleur des cas), tu n'as encore pas la moitié du budget qu'il te faut. Tu es moins loin du but que tu ne l'étais au départ, mais aussi longtemps que tu n'auras pas réuni la totalité (ou presque) de ton budget, tu ne pourras pas commencer à tourner... Donc, en pratique, le résultat est à peu près le même.

    Justement, il y en avait une ! Elle consistait à tolérer que des artistes et techniciens, par ailleurs bénéficiaires du régime des intermittents, puissent aider au tournage de courts-métrages sans rémunération, pour autant qu'ils ne comptent pas ces journées non soumises à cotisations sociales dans leur quota annuel minimum de jours travaillés pour le maintien de leur statut d'intermittent.

    Cette tolérance est aujourd'hui révolue, parce que les ASSEDIC, lourdement déficitaires, veulent à tout prix engranger des cotisations, sans réaliser (ou en réalisant mais en s'en fichant) qu'elles décapitent la filière du court-métrage qui était auparavant un vivier de talents nouveaux... générateurs de grosses cotisations sociales futures dans le cadre de films commerciaux !

    Cordialement.

    P.S.: un dernier mot : je ne trouve pas que "la volonté de mettre des salaires partou" soit bonne du tout. Dans un contexte commercial, oui, bien sûr ; mais pas de manière systématique dans tous les courts-métrages. Le bénévolat et l'enthousiasme sont des moteurs puissants, générateurs de retombées économiques à terme, et que les pouvoirs publics encouragent par ailleurs dans de multiples domaines... sauf quand il s'agit d'intermittents du spectacle !
     
  12. sandor

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    Hmm ? Là je ne comprends pas... Ok si on parle dans l'absolu d'une seule obtention d'une seule aide de cet ordre pour un tel budget. Mais quand tu montes tes financements, tu pars rarement avec tes 100% financés, sinon ça serait tellement facile d'être producteur :D Tu pars avec les 15000 d'aides de untel, et après (ou en même temps) tu cherches les 55000 autres ailleurs. Oui ça ne sert pas à grand chose si après avoir épuisé toutes les voies tu te retrouves uniquement avec tes 15000. Mais bon, tu peux tout à fait partir avec 5000 et arriver avec 100000 après avoir fait le tour de tout le monde... (mais oui, ça arrive)



    Sur le problème de la politique des salaires... Oui c'est un vaste problème. Mais je préfère prendre le mal à la racine : pourquoi fait-on des cm non rémunérés ? Parce qu'il n'ya pas suffisament de financement. Pourquoi ? Parce que pas de recettes. Pourquoi ? Parce que pas d'achats. Pourquoi ? Parce que pas de diffusion. Il faudrait accroître sensiblement la diffusion. Mais c'est sûr, on se heurte à un autre problème économique. Par exemple, si on rendait obligatoire la projection d'un cm avant un long, on se prive d'une partie des recettes publicitaires. D'après moi, c'est largement faisable. Mais bon, il n'y a pas encore de volonté pour ça.
    Sinon sur ton PS Monglane, je me permets de te contredire énergiquement :) Ce n'est pas parce qu'un film se fait avec un personnel payé qu'il n'y a plus d'enthousiasme et de créativité débordante. Le bénévolat c'est bien joli (je suis d'accord sur le fait qu'il ne peut y avoir que des gens motivé par le projets pour un tel bénévolat), mais tout travail mérite salaire. Par contre ne prenons pas le problème à l'envers. Avant de vouloir dire qu'il faut payer par un texte, faudrait peut-être se pencher d'abord sur les problèmes de financement. C'est ce qui s'appelle mettre la charue avant les boeufs.
     
  13. Monglane

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    Sandor,

    Bien sûr qu'il peut y avoir enthousiasme même quand les gens sont payés (encore heureux) ! Je n'ai jamais dit le contraire.

    Ce que je dis, c'est que quand il y a volontariat, il y a forcément enthousiasme, alors que l'inverse n'est pas vrai.

    Quant à "toute peine mérite salaire" (je savais qu'il allait ressortir, celuil-à ;) ), c'est un joli adage, mais quelque peu dépassé par les réalités de la société moderne. Toute peine mérite salaire dans un contexte commercial, oui. Mais si on appliquait ce précepte à la lettre, en bannissant tout bénévolat, combien de monuments n'auraient jamais été sauvés, combien de sites seraient encore (beaucoup plus) pollués, et combien d'oeuvres telles que Médecins Sans Frontières, le Secours Catholique (ou Populaire, comme on veut) ou les Restos du Coeur seraient restés lettre morte, s'il avait été obligatoire de payer tout le monde...!

    Le bénévolat est un énorme atout. Personne n'est obligé de se dévouer gratuitement, mais encore faut-il permettre à ceux qui ont envie de le faire de pouvoir le faire... à mon avis !

    Cordialement.
     
  14. sandor

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    Le bénévolat, c'est très bien quand c'est une exception. Quand ça devient une règle, ça commence à poser problème... (surtout dans un secteur commercial, qu'on le veuille ou non, qu'est le ciné ou la télé). Ne confondons pas bonne cause et bonne cause ;) Je ne dénigre pas du tout le bénévolat ni ses bonnes intentions. Mais reconnaissons que nombre de cm se tourne en bénévole faute de moyens. Si l'argent était un peu plus là, le film serait le même, l'enthousiasme aussi, mais au moins on hésiterait un peu plus entre faire une pub minable pour payer son loyer ou tourner un cm audacieux mais qui condamne à la précarité (exagération voulue du ma part :rolleyes: ).
    Mais de toute façon, je crois qu'on est assez d'accord sur le fonds.
     
  15. Monglane

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    Je le crois aussi. :)

    C'est pas tout ça, je suis toujours à la recherche d'une vieille baraque pour tourner mon prochain court ;) . Tu n'aurais pas ça sous la main (bénévolement) ?

    Cordialement.
     
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