Anti-bougé et qualité

Salut! Je sais pas si ma question à sa place ici, mais j'aurais aimé savoir ce qui change en terme de qualité visuelle quand on active l'anti-shake d'un camescope.
On me dit dans la notice de mon panasonic que ça réduit les mouvements 'sans trop réduire la qualité' ...
Merci d'avance

 

Apparemment il s'agit d'un stabilisateur optique d'image sur mon panasonic.
Dans la notice il est dit que pour des plans fixes, il faut utiliser un trépier et désactiver ce stabilisateur qui "diminuerait la qualité" . J'ai mal posé ma question avant et c'est cette "diminution de la qualité" qui m'a interpellé. Mais je pense que tu as raison ; la stabilisation n'est pas numérique donc il ne devrait pas y'avoir de pertes à ce niveau là...

 

Lorsque le camescope est affecté de mouvements parasites (shake), sans dispositif de stabilisation, l'image enregistrée en serait "pareillement" affectée, ce qui visuellement est, encore plus qu'une perte de définition, un défaut majeur !

Sachant que cette image provient d' une cible de pixels adressés du capteur, il y a deux moyens de contrarier ce défaut:
- soit d' amener l' image optique sur la cible,
- soit d' amener la cible sous l'image optique.

Dans la première solution, les adresses des pixels de la cible sont inchangés, c'est un dispositif optique qui y recadre l' image, la stabilisation est optique.

Dans la seconde solution, ce sont les adresses des pixels ciblés qui sont recalculés pour y recadrer l' image, la stabilisation est numérique. (J'ignore si une solution par mobilisation du capteur a été tentée : peu probable son positionnement est fort critique.)

Dans les deux cas maintenant (et jusque là) ce sont des "sensors électroniques" (accéléromètres) qui pilotent selon au moins les deux axes tangage, roulis (et peut-être "longitudinal") soit le dispositif optique (par micro-moteurs), soit le re-calcul des adresses.

Il faut , évidemment, que tout cela fonctionne… aussi rapidement que l' ombre de Lucky Luke …
Ce qui fait qu "aux débuts", en l' absence de sensors et de micro-moteurs adaptés, la "cible" était sur-dimensionnée et totalement numérisée, un "sujet" y était détecté et l' image recadrée pour y stabiliser "le sujet": d'où le alors-celèbre test du filmage d' un balancier d' horloge comtoise!

Pour la plupart des camescopes "haut-de-gamme" actuellement commercialisés, le système numérique complète l' optique sur commande du "cadreur" pour des "agitations" importantes comme le filmage en marchant p. ex.

Dans un camescope attendu, ce ne serait plus un "dispositif optique" dans l' objectif qui est "micro-motorisé" mais l' objectif entier ( moteurs plus "puissants / objectif "allégé" … ?). Il a été fait allusion à la mise en œuvre d'un gyroscope … ???

La réponse anté-précédente de jakovideo est tout à fait pertinente car si "bémols" il y a, cela n'affecte guère la réalité visuelle …

Les bémols sont que ça réduit quand même, quelque peu la définition d' image … à détecter sur test mais, peut-être sur quelques configurations de détails répétitifs ( style "milleraies" p. ex.).

Donc, en mise de caméra sur pied, réputé stable, inutile de mettre un stab en œuvre.
En outre, si l'on y effectue un panoramique, les accéléromètres seront sensibles (au moins au démarrage et à l' arrêt), ils peuvent commander des corrections inopportunes !

 

Merci beaucoup pour ces explications