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Filmer Wimbledon 2011 en 3D: coulisses du dispositif et impressions

Le Repaire était sur le gazon anglais, pour assister au premier test pour la captation en relief des demi-finales et finales des internationaux de tennis de Gra

Publié par Sébastien Gaillard le 30 Juin 2011 dans Tests
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  1. Sébastien Gaillard
    Le Repaire était sur le gazon anglais, pour assister au premier test pour la captation en relief des demi-finales et finales des internationaux de tennis de Grande-Bretagne. Quelest le dispositif caméra à l'oeuvre, combien, avec quels emplacements? Quelle est la démarche de réalisation, et comment intègre-t-elle les contraintes de la 3D? Comment ce dispositif cohabite-t-il et partage-t-il des caméras avec la réalisation 2D? Comment avons-nous ressenti ces images 3D-relief au visionnage? Comment se passera la diffusion en TV et au cinéma? Les réponses dans ce compte-rendu...

    Il y a un an nous vous plongions dans les coulisses du test final (à Monaco) de captation en relief de la coupe du monde de football (lire: Filmer la coupe du monde en 3D: dans les coulisses techniques et côté réal...). Cette année Sony nous a permis d'assister au premier test à Wimbledon le 19 mai en vue de la captation en relief des demi-finales et finales des internationaux de tennis diffusés ces jours-ci dans certains pays sur des réseaux TV dédiés au relief, mais aussi en salles de cinéma.

    Quel est le dispositif caméra à l'oeuvre, combien, avec quels emplacements? Quelle est la démarche de réalisation, et comment intègre-t-elle les contraintes de la 3D? Comment ce dispositif cohabite-t-il et partage-t-il des caméras avec la réalisation 2D? Comment avons-nous ressenti ces images 3D-relief au visionnage? Comment se passera la diffusion en TV et au cinéma? Les réponses dans ce compte-rendu.

    Un dispositif dans la lignée de la coupe du monde


    wimbledon_2011_en_3d.jpg

    Comme nous l'avions détaillé dans notre dossier sur la captation S3D de la coupe du monde de football (lire: Filmer la coupe du monde en 3D: dans les coulisses techniques et côté réal...), une captation sportive en relief nécessite deux personnes "derrière" chaque caméra, ainsi qu'un poste supplémentaire de chef stéréographe qui supervise l'ensemble du relief créé avec les caméras.

    court_central_wimbledon_captation_s3d.jpgSur le court central de Wimbledon, pas moins de 5 caméras 3D (toutes des rig à miroir) offrent une réalisation que j'ai trouvé très riche sur cette petite surface de gazon à couvrir avec seulement deux protagonistes et une balle jaune. Pensez que pour un match de foot il n'y avait que 3 caméras relief de plus, ce qui donne déjà une idée du potentiel dans les mains du réalisateur.

    Techniquement le dispositif mis en oeuvre par Sony sur la coupe du monde se rédécline sur Wimbledon en se complétant de quelques nouveaux outils. Donc chaque caméra relief est réglée par un cadreur sur le terrain de tennis mais aussi par un opérateur de convergence depuis le car régie. Un chef stéréographe vérifie l'ensemble des 5 caméras et donne ses directives aux opérateurs de convergence et aux cadreurs pour créer sa 3D et aussi mettre en oeuvre les demandes du réalisateur. Dans le car régie chaque caméra 3D nécessite sa propre unité de traitement (qu'on appelait "3D Box" sur le compte rendu du test de la coupe du monde) pour traiter la vidéo Full HD de la caméra de gauche + celle de la caméra de droite, mais surtout offrir une série d'outils logiciels pour l'opérateur de convergence, ou encore pour la correction d'éventuels souci de caméra comme de légers décalages des deux optiques pouvant se rectifier automatiquement.

    Sur le court central de Wimbledon


    Voyons en détail comment cela se passe concrètement sur le court central de Wimbledon.

    Disposition des caméras 3D sur le court central


    court-central-wimbledon-emplacements-cameras-3d-1.jpg

    Survolez l'image pour voir les emplacements de caméras 3D.


    Voici le court central de Wimbledon vue de la caméra BBC. La caméra dite BBC (du nom de la chaîne de TV) est une caméra de référence de la chaîne britanique pour la captation en 2D, nous la voyons ici de dos au premier plan, assez haute dans les tribunes. Les caméras 3D sont elles placées beaucoup plus basses:
    • deux sur le bord de terrain (cams 3 et 4 à droite sur la photo) en très légère contre-plongée,
    • une autre juste derrière un joueur (cam 1 dans l'alignement de la caméra BBC) sur le court à hauteur du joueur,
    • une autre derrière l'autre joueur (cam 2) mais plus en hauteur du fait de la spécificité de ce court-central (en haut des panneaux verts) derrière lesquels se trouve la porte d'arrivée des joueurs depuis les vestiaires,
    • et enfin une cinquième caméra plus en hauteur mais restant bien plus basse que les positions habituelles de captation 2D.

    Réglage de la caméra: un seul opérateur pour chaque caméra sur le court


    rig_miroir_wimbledon_2011.jpgcourt_central_wimbledon_rig_3d_bord_de_court.jpgToutes les caméras 3D sont des rigs à miroir (ici pas de Rig Side by Side / Côte à côte) du fait de la très grande proximité de chaque caméra avec les joueurs de tennis. Sur la coupe du monde ce sont d'ailleurs ces caméras de bord de terrain exploitant aussi un rig à miroir qui à mes yeux donnaient le point de vue le plus intéressant. Mais malheureusement au foot la vision globale du jeu impose aussi un point de vue plus global avec un plan d'ensemble plus plongeant, d'où les caméras à rig side by side (côte à côte en français) qui étaient placées plus haut en tribunes, mais avec un rendu 3D à mon sens moins intéressant, à la limite du rendu du jeu de société Subutteo avec les petits joueurs que l'on déplace sur un tapis de jeu. Donc avec seulement deux protagonistes sur un terrain de faible dimension, le tennis offre un contexte bien plus favorable à la captation relief.

    camera_3d_proche_joueurs_wimbledon.jpgcamera_3d_en_tribunes_court_central_wimbledon.jpgRappelons que l'intérêt d'un rig à miroir, comparé à un rig side by side/côte à côte, réside dans sa capacité à filmer une action se déroulant très près de la caméra (ici les joueurs de tennis), tout en restituant pour autant une profondeur importante dans l'image pour restituer la vue de l'action telle qu'on la ressent à cet emplacement sur le terrain dans la vraie vie. Il serait en effet choquant que les tribunes derrières les joueurs nous paraissent moins lointaines et que la profondeur du terrain soit "tassée" près du joueur vu de profil ou de face.

    Le rig à miroir est donc le point technique de départ à la création du relief. Mais l'essentiel vient ensuite:
    -par les choix de cadrage (plan plus ou moins large ou serré) d'une part,

    -la vitesse de déplacement de la caméra sur les panoramiques par ailleurs (un mouvement trop rapide pouvant complètement déstabiliser le spectateur car le cerveau n'a pas le temps d'assimiler et d'interpréter les deux images reçues pour recréer le relief, et donc on "décroche" avec un beau mal de crâne en prime !),

    -et l'essentiel réglage de "l'espacement" des deux images de chaque caméra qui doit être réglé en direct pour adapter "l'effet de relief" à chaque nouveau choix de cadrage

    Ces variables viennent créer l'alchimie pour finaliser la création du relief, le tout en direct en s'adaptant au jeu de Nadal, Federer et cie.

    cadrage_3d_tennis_wimbledon.jpgPour mettre cela en oeuvre, sur le  terrain de tennis le cadreur est seul derrière sa caméra 3D avec une unique commande de zoom et de mise au point contrôlant à l'identique les deux caméras du rig.

    cadrage_en_2d_sur_rig_3d_court_tennis_wimbledon.jpgComme pour une caméra 2D, il juge son cadrage en 2D (donc sans voir le relief) dans un viseur habituel.

    Depuis le car régie, réglage du relief de chaque caméra

    La caméra est aussi pilotée depuis le car régie par l'opéateur de convergence (convergent-puller en anglais) qui lui a été affecté. Mais que fait-il ? Chaque convergent-puller règle donc le relief de sa caméra depuis le car-régie en contrôlant le rig. Cela lui permet de déplacer à distance la caméra (celle sur le plateau supérieur) afin d'ajuster l'antraxe (l'équivalent de la distance entre nos yeux qu'il faut reproduire pour créer une image relief avec deux caméras). Ainsi il définit une profondeur plus ou moins prononcée pour l'image relief finale. Le convergent-puller dispose d'outils spécifiques pour juger du relief qu'il créé pour sa caméra.

    Pour bien saisir la différence de rôle entre les opérateurs de convergence et un stéréographe, nous avons trouvé particulièrement parlant cet exemple de Norbert Paquet, Responsable marketing Live Production & 3D Sony Europe:
    on ne peut pas les appeler stéréographes dans le sens où leur rôle est non pas artistique mais technique. De plus, pour certains, leurs connaissances en relief sont limitées. Le meilleur parallèle est celui de Directeur Photo vs Ingénieur Vision. L'un défini le style, le second applique les réglages qui rendent le style d'image.


     Les caméras 3D en partie exploitables pour la réalisation 2D

     Notons que comme l'opérateur de convergence ne déplace à distance qu'une seule caméra du rig pour régler sa 3D, la seconde caméra est réexploitée pour la réalisation 2D. A l'inverse, certaines caméras de la réalisation 2D sont récupérées pour le dispositif 3D et converties de la 2D vers la 3D (désormais par un couple  matériel/logiciel dela "3D Box"). Pendant ce 1er test des essais étaient réalisés pour reprendre la caméra de la BBC en tribune qui surplombe le court, le résultat était moyennement convaincant, surtout comparé à ce que les rigs de bords de terrains peuvent offrir ! Donc si la réalisation 2D et 3D restent distinctes avec leurs propres équipes, ces convergences entre caméras exploité pour la 2D et la 3D permettent aux deux équipes de production de trouver un terrain d'entente pour ne pas multiplier les caméras en bord de terrain ou dans les tribunes, ce que de toute façon l'organisateur du tournoi n'accepterait pas.

    Le relief créé et supervisé par le chef stéréographe


    chef_sterographe_wimbleon_sd.jpgcar_regie_partie_real_et_chef_stereographe.jpg

    Le relief réglé en direct par les cinq opérateurs de convergence affectés chacun à une caméra, est chapeauté par le chef stéréographe, placé pour sa part dans le car régie non loin du réalisateur, il surplombe en fait mélangeur (on aperçoit ses premiers écrans à droite de l'image du plan d'ensemble). Il est celui qui crée le relief et chapeaute ses équipes en conséquence au fil du direct pour conserver ses intentions artistiques. Nouveauté par rapport au dispositif de la coupe du monde, le chef stéréographe dispose désormais de son propre outil logiciel de contrôle que Sony nous a expliqué ainsi:
    outils_du_chef_stereographe.jpgquality_check_chef_stereographe.jpg

    "Le logiciel de Quality Check installé auprès du chef stéréographe : lors de la coupe du monde, le chef stéréographe avait demandé une 3D Box pour avoir une visualisation du relief issu du programme final, afin de vérifier en sortie de car la qualité du signal. Nous avons depuis développé l'application 3D Quality Check (info ci-jointe), qui permet en temps réel d'avoir une analyse plus précise que celle de la 3D box de ce qu'il se passe au niveau relief, alignement, colorimétrie... C'est un simple outil de contrôle qui ne corrige rien. Il permet cependant au chef stéréographe d'avoir une vue précise de la qualité de ce qui est entrain d'être diffusé. Par ailleurs, il est possible à l'issue de la production de fournir un log (rapport) en PDF afin de revoir les erreurs qui ont pu survenir et les analyser."

    Sur ces bases le chef stéréographe met donc en place son dialogue avec chaque opérateur de convergence pour lui demander d'ajuster certaines modifications ou directions de travail pour régler la 3D (une 3D moins "forte" par exemple) de sa caméra.

    Quelle sensation pour le relief créé pour Wimbledon ?


    J'en parlais lors de la coupe du monde, la nécessité imposée par le football d'avoir une vision globale du terrain plaçait certes le téléspectateurs de la transmission 3D dans le siège d'un spectateur très bien placé en tribune, mais les caméras les plus hautes en tribunes avaient quand même l'inconvénient à mes yeux de créer un effet de petits personnages de jeu de société comme le Subuetto lorsqu'on voit une moitié de terrain complète. Les meilleurs moments étaient donc pour moi les caméras en bord de terrain aussi bien en diffusion TV que cinéma.

    La captation d'un match de tennis offre à mes yeux au réalisateur un bien plus grand confort: un petit terrain à couvrir, seulement deux joueurs et une balle, et un arrière plan naturellement "en profondeur" avec le public dans des gradins très proches des joueurs. En choisissant un riche dispositif à 5 caméras la version S3D de Wimbledon ajoute à ces conditions favorables une richesse des points de vue très convaincante à ce que j'ai pu en juger lors de ce premier test sur place. sebastien_gaillard_visionnage_test_winbledon_s3d.jpgJ'ai été ainsi surpris qu'en tant que téléspectateur on ne soit pas seulement "assis" en places VIP mais même à des emplacements de terrain où seul un juge de ligne avait droit il y a quelques années (mais il n'y en aura pas à cet endroit là à Wimbledon qui a des règles spécifiques sur les dispositions des juges).

    Pratiquant le tennis en modeste amateur, j'ai retrouvé le plaisir de vision du jeu que l'on peut avoir en bord de terrain près de ses partenaires d'entraînement, ou encore lorsqu'on joue en double et que l'on regarde son adversaire ou coéquipier à quelques mètres de soi.

    Il m'a aussi semblé que la 3D comblait une gros défaut de la captation audiovisuelle du tennis: la très mauvaise restitution en 2D de la vitesse de balle. La profondeur, même réglée avec modération par le réalisateur et le chef stéréographe, restituait beaucoup mieux la vitesse à laquelle un joueur reçoit une balle, l'anticipation dont il doit faire preuve pour préparer un coup, la puissance qu'il imprime dans son coup avec son corps (puisque les déplacements dans l'espace sont forcément mieux rendus) etc.


    Voici des images 2D extraites de deux des caméras 3D du test (avec deux jeunes joueuses sur le court central), elles illustrent cette proximité avec les joueurs et la vision du jeu proposée:

    wimbledon-s3d-vue-cameras01.jpg

    wimbledon-s3d-vue-cameras02.jpg

    wimbledon-s3d-vue-cameras04.jpg

    Si on apprécie ce sport j'estime qu'avec le relief on y trouvera donc bien mieux son compte pour juger du jeu, de la stratégie des joueurs dans leurs choix des coups ou de leur déplacements, la puissance de leur jeu mais aussi sa finesse à certains moments, et surtout, pas besoin d'être "de la haute" pour être placé près du terrain et apprécier cela auprès des meilleurs joueurs du monde sur le court !!

    La 3D créée reste modérée dans son choix d'intensité de la profondeur, pas "trop forte" en somme car le flux sera le même pour la TV et la diffusion en salle de cinéma (où le très grand écran rend la profondeur 3D plus marquante pour le spectateur).

    Notons que le réalisateur a opté pendant ce test pour des "commuts" (changements de caméras) modérés, n'hésitant donc pas à laisser une caméra longtemps à l'antenne alors que le joueur réalise son coup, donc sans passer de façon frénétique de ce joueur vu de profil à la vue de dos par exemple. Cela participe à une visualisation du match "comme en bord de terrain", et évite une fatigue visuelle qui pourrait vite survenir si on passait trop vite d'une caméra à une autre. Par ailleurs on sent que l'équipe avait l'habitude de la captation 3D pour les mouvements de caméra. Les panoramiques étaient très bien maîtrisés pour être dans la bonne vitesse: suffisante pour le suivi du jeu sans ne perdre de phase importante, mais suffisamment lents pour ne pas nous laisser le temps d'assimiler les choses sans mal de crâne.


     Un tournage en 1080 50i, pourquoi pas de 1080 50P ?

    Les passionnés des questions de formats et cie seront sans doute intéressés de savoir que la captation se fait toujours en entrelacé, en HD 1080 50i. Alors que la captation HD 1080 50p se démocratise côté caméras, j'en ai profité pour interroger les reponsables de Sony Europe sur la faisabilité de ce choix pouvant allier progressif et bonne restitution des mouvements, d'autant que ce format pourrait être intéressant pour la diffusion cinéma en bout de chaîne malgré les soucis de bande passante !

    Le 1080-50p pour la 3D ?... en effet, c'est une des évolutions d'avenir que de tourner en 50 images progressives, surtout pour le sport. Les US ont d'ailleurs choisi le 720-50p pour le sport du fait de la meilleur restitution des mouvements. Concernant l'avenir, certes la partie diffusion est problématique car il faudrait alors doubler la bande passante nécessaire (que l'on a déjà doublé avec la 3D !), mais également revoir un ensemble d'outils de productions pour qu'ils puissent être compatibles 1080-50p. Chez Sony, les caméras sont déjà prêtes pour le 50p puisque les HDC-1500R proposent le 50p depuis toujours et depuis peu sur une seule fibre optique. Les mélangeurs Sony ont également la capacité à traiter du 1080-50p en 3D, mais l'on divise alors encore un peu plus les ressources disponibles. Reste à avoir des moniteurs compatibles et une chaîne de diffusion qui tient la route, et l'on sera prêt pour du 1080-50p.

    Donc dans les années à venir on pourrait voir des évolutions sur la question, à suivre.




    Diffusion en salles de cinéma, et sur réseaux TV dédiés à la 3D


    Pour voir ce type d'événements sportifs 3D à la TV, il faut la bonne TV et le bon abonnement satellite ou câble en fonction du diffuseur ayant acquis les droits de transmission 3D! Alors que les TV "3D" sont loin de s'être démocratisées dans les foyers et que la diffusion 3D passe par des chaînes spéciales du câble ou satellite (et malheureusement jamais la TNT), la salle de cinéma reste sans doute à ce jour le réseau de distribution le plus facile d'accès et le plus porteur pour ce type de captation sportive en relief. Les exploitants des salles affirment de plus en plus leur démarche de "lieu d'événement", que le contenu soit un film ou un autre contenu audiovisuel comme un concert, un opéra ou un événement sportif en 3D. C'est ce que l'on a pu voir par exemple pendant la coupe du monde de football.

    Si en France rien ne semble prévu ni du côté de la TV ou des salles, cette démarche se confirmera bien pour Wimbledon au Royaume-Uni. L'exploitant Apollo, qui diffusera les demi-finales et finales dans son circuit de salles de cinéma, nous a indiqué par la voix de sa directrice marketing Nicole Oakley: "nous cherchons des moyens d'offrir des expériences originales dans nos salles de cinéma, comme des événements musicaux ou sportifs captés avec les dernières innovations technologiques. C'est un moyen de se démarquer de l'offre traditionnelle."

    Dans cette démarche ce sont 170 cinémas répartis dans 22 pays qui diffuseront des matches en relief: Royaume-Uni, Irlande, Espagne, Italie, Norvège, Grèce, Turquie, Portugal, Belgique, Allemagne, Autriche, Etats-Unis, Canada, Chine, Hong Kong, Indonésie, Brésil, Chili, Colombie, Equateur, Pérou et Uruguay.

    A suivre pour voir la pérennité de ces modes de diffusion dans les mois à venir, et si la TV relief à la maison finit par percer ou non...


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