[VotreAvis] Six ou cinq Sennheiser pour une seule bouche en Yougoslavie

Ce sont des dynamiques cardio, j'ai moi-même utilisé le MD421 (jamais le 441) avec son coupe-basses intégré dans une fanfare totalement déjantée à Sao Paulo ... Je pense que dans ton cas yougo il y avait l'autre bout il devait y avoir le préampli d' une console pour la diffusion. Et puis ces micros sont insensibles à l'humidité alors que des statiques c'est moins sûr, de plus placés comme ils sont, ils sélectionnent plus l'orateur que l'ambiance. A l'époque des guerres de Yougoslavie qui ont commencé en 1991 on utilisait encore pas mal de dynamiques, moi-même j'étais parti aux studios de Belgrade en 1989 interviewer Rostropovitch avec un MD21 (+ 1 cravate Sony) sur la Beta SP Sony BVP-505, alors que démarraient pile les premières manifs autonomistes au Kosovo. Moins de 2 ans plus tard ça pétait en Slovénie .... et je ne suis retourné à Belgrade que 10 ans plus tard, après des bombardements de l' OTAN pour y interviewer Kusturicà avec une DVcam DSR-570 ... et des HF Audiolimited.
Pour en revenir aux multiples micros, ils étaient peut-être raccordés à des boîtes de distri différentes et la tribune inaccessible aux médias, ne serait ce que pour éviter une genre cata qui m'est arrivée un jour lors de la conférence de presse du chef d'un gouvernement asiatique en exil ... Arrivé au dernier moment, je clippe un cravate filaire sur la forêt de mics déjà installés, un autre gars encore plus à la bourre se branche par dessus ... les questions-réponses fusent, ça s'éternise, les 120 m d'Ekta 16 mm de la Frezzolini single system bouffés depuis longtemps, rien à foutre des bonus j'ai un avion à prendre, en faux-cul je tire sur le câble micro en espérant le récupérer, ça ne vient pas à cause de l'autre gland, un dernier petit coup sec et tout s'écroule ... interruption provisoire, je récupère mon cravate sous les regards réprobateurs de tout le monde : intervenant et confrères et pour toute excuse je balbutie : "désolé Mr le 1er ministre , j'ai mon zinc dans vingt minutes...." .... mais j'ai eu l' occasion de faire pire ....

 

C'est une méthode éprouvée, tu as deux micros, un principal + un secours lorsqu'il parle de face, un principal + un secours lorsqu'il parle vers la gauche et un principal + un secours lorsqu'il parle vers la droit (sans relation avec la couleur politique).

En gros, c'est ceinture + bretelles + ficelles+ la mains pour tenir le pantalon.
Sur ce type d'opération, c'est courant de doubler, et pas que les micros, mais le matériel et les liaisons.

 

Pas sur le forum j'en ai déjà trop dit ... en MP un de ces jours

Avec ma tronche de tchetnik (mais pas seulement), ça aurait pu passer ... Quand on t'adresse la parole dans la langue du pays c'est que c'est bon ou presque (*) ... mais ça ne marche pas partout même sans faire les efforts de costumes des deux Dupondt pour passer inaperçu.

(*) du genre "encore un connard de ... au choix ... qui bite que dalle !" (merci à mon traducteur !)

 

C'était dans une autre vie ?
Je n'ai pas connu ni l'un ni l'autre

 

Une mutation, Romont a pas mal erré en milieu vaudou ... avant c'était l' ORTF et le M88 (une mutation du M66 ... prêté et on me l'a perd !). Le coup du marteau improvisé, j'ai vu faire avec un boîtier Pentax à Bry-sur-Marne ... un stagiaire qui avait le sens de l'adaptation ... un peu moins celui du respect de l'outil de travail. D'accord c'était un tout petit clou ....

 

Je comprends maintenant la tronche des M69, des M88 utilisés en pilon

 

Ca va, le Vaudou c'est plus au Sud ... Le bureau de Dakar c'était le cinéaste Paulin Vieyra (décédé il y a quelques années) qui le tenait, je crois qu'il bossait aussi pour l'opposition UPITN un coup sur deux ? Je précise pas de marteau !

 

C'était l' agence UPI (United Press International), TN c'était pour Television News, j'ai pigé quelques rares fois chez eux, peut-être du temps où ils ont été rebaptisés WTN... mais on disait toujours UPI.