et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

Oui. Parce que je suis un homme, équipé avec toutes les options de base, et parce qu'il s'agit d'art.

A part ça, la plupart des interactions entre les gens qu'examine l'IA sont faussées.

Je me suis souvent demandé si tu n'étais pas une sorte de limier de l'Intelligence Artificielle, avec une araignée dans le watercooling.

 

Cru avoir déjà proposé ailleurs (prêt à retirer si c'est le cas).

Pas de chaton féroce carnassier mais un toutou :


(@Charlie, je comprends tout à fait et ce n'est qu'un exercice rigolo pour toutes implications personnelles confondues)

(edit : allusion taquine supprimée sur un message pas retrouvé).

 

Ce chien est intelligent.

 

le probleme qu'on on parle d'IA avec des neophytes, c'est qu'ils amalgament conscience et intelligence.
Comme n'importe quels etres conscients (donc paumes, genre qui suis-je , ou v'ai-je , dans quel etat j'erre), ils cherchent des reponses (a quoi ? pourquoi ?) puisque l'outil dont ils ont herites leur permettent de poser des questions.
Ca engendre cela va sans dire une extreme frustration , vu que poser des questions c'est quand meme plus facile que trouver des reponses (a part si ta frustration est au point d'accepter n'importe quelle fadaise, pour autant que ca calme tes angoisses. du genre cherche pas a comprendre c'est dieu qui l'a voulu)

un systeme conscient n'est pas forcement intelligent. A la rigeur un systeme conscient ET intelligent , la premiere chose qu'il arrete de faire, c'est de se poser des questions et vouloir des reponses a tout..
C'est peut-etre la sagesse que nous enseignent les animaux et les religions.
Cette conscience supreme (ainsi que cette intelligence supreme) que sont en general les dieux tels que nous les concevons ont quasimment tous cette caracteristique de n'absolument pas intervenir, ni donner aucuns signes d'existence.

C'est pour ca qu'on peut avoir un systeme tres intelligent qui peut n'avoir aucune conscience, et un systeme bete (qui n'a pas grand chose a nous offrir) qui soit extremement conscient.

On a tendance a valoriser les choses qui nous sont utiles et repousser les choses qui nous derangent, et on accorde bien plus de vertus a la machine qui nous delivre le cafe, qu'a un ordinateur qui ne pourrait que nous mettre devant nos incoherences philosophiques.

On imagine donc volontier une machine docile, qui nous sert les reponses que l'on veut, sans trop remettre les principes de base en question.
On pourrait aussi imaginer une machine qui ne nous donne pas de reponse parce qu'elle juge qu'on est pas capable de la comprendre. Elle pourrait a la place nous donner des indices un peu comme on guide une vache en marchant derriere et en lui tapant sur le cul de temps en temps pour la faire avancer dans la bonne direction.

 

disons que ces deux histoires (assez deprimantes d'ailleurs) , ce sont les tiennes.
je peux pas juger si elles sont bonnes (scenario neamoins interessant avec un ingredient comme le karma, le truc qui te rattrape quand tu t'y attend le moins, mais bon , c'est un passage oblige dans presque tous les films d'aventures ou le mechant fini toujours par perir a la fin du film ).
C'est aussi assez historique (donc realisation assez lourde).
Difficile donc d'en discuter (soit on en fait une fiction et on peut se permettre n'importe quoi), soit on colle a l'histoire et la j'avoue etre largue.
Je vois pas trop ce que tu aurais attendu qu'on dise de ceux deux idees.
un truc comme "alors tu commences quand a tourner ?"
"un peu decu", de quoi ?y avait t'il une question dans l'expose de tes idees ?
un besoin de reconnaissance (je pense donc je suis) ?
A mon avis une idee est bonne seulement quand il en ressort quelque chose.
C'est vraiment le truc qui nous distingue du reste de toute la creation.
Quand on a une idee (meme a la con) il arrive qu'on en fasse quelque chose (meme si c'est une connerie).
C'est exactement ca le probleme de la creation. Passer de l'idee a sa realisation.
Je pense pas qu'on ait besoin d'une IA pour avoir encore plus d'idee.
manifestement on en a deja bien assez.

Ce matin quand je me suis leve, j'ai eu une super idee, ce soir je me couche, je me rapelle meme plus ce que c'etait. Si on croit a quelque puissance superieur, on peut penser que l'idee n'est pas perdue et atterira dans l'esprit de quelqu'un de moins feignant.

 

ca c'est un excellent exemple de conscience.

Mais bon , je crois que cette discussion a suffisament demontre que d'avoir des idees c'est rarement le probleme. Le probleme c'est leur mise en forme et la realisation.
Tu vas voir un pro avec un scenario que tu as ecris tout seul comme un grand, et il te le jette a la figure au moins 17 fois en te disant "pas assez elabore", "trop litteraire", "trop long", "pas assez de developement". enfin bref qui selon son point de vue aura toujours des defauts , meme si tu le trouves parfait. En general , le defaut c'est qu'il manque le truc pour passer de la phrase a l'image.

Au point que certain ecrivains se sont desolidarises du scenario tire de leur histoire, tellement ca avait ete remanie.
Tu as aussi des ecrivains qui ont un style "cine" que quand tu lis leur bouquin, tu as l'impression de lire un scenario. Stephen king, Michael Crichton, Dean Koontz sont comme ca, c'est entre autre pour ca qu'il y a tellement de films tires de leurs romans.

 

@homero, si que çà a intéressé quelqu'un et que j'en ai fait allusion taquine supprimée ensuite ne retrouvant plus ton message déduisant donc que tu avais préféré le retirer et ne plus en parler.

Je n'avais pas encore de réponse plus aboutie et il est vrai que je n'aime pas laisser quelqu'un parler de "vide" qui le concernerait. Lu aussi ton afficher/masquer. Tu restes un explorateur.

 

En effet, aussi une source d'idée avec demande d'option fixant un délai (d'un an) pendant lequel les droits du scénario restent réservés puis annulés si au final, pas de vente à une prod.

Perso, renoncé à cette solution. Par contre, discuté avec un éditeur à qui j'ai donné raison quand il reprochait la nouvelle manie d'alors des écrivains de vouloir eux-mêmes adapter au cinéma.

Je le recommanderais pour plutôt s'exercer et se former sans projet de suites et donc, sur de courtes nouvelles. Mais là encore, on en trouve avec de forts potentiels même quand jamais adaptées.

Autre solution quand on ne sent pas encore prêt, les comités de lecture de la Maison du film voire les concours qui se présentent et en attendre les retours.

(Les comités de lecture ne rejettent pas mais proposent des solutions pour remanier).

De toutes façons, tout scénario écrit pas forcément pour un projet, reste un excellent exercice.

 

@homero, toujours soucieux de la liberté de chacun(e), j'ai néanmoins ma propre conception de l'explorateur que j'aimerais avant te partager et qui date de L'alchimiste de Paulo Coelho racontant (de mémoire) un héros parti faire le tour du monde et n'avoir découvert de véritables trésors qu'à son retour chez lui et dans sa propre ville ou sa région .

J'en profite pour apartés.

Perso, toujours senti plus proche de Marcel Carné (que de Jean Renoir jamais rencontré) et même si Henri Jeanson lui reprochait d'être plus sur la forme que sur le fond et ce que Arletty m'a confirmé mais avec son immense respect pour le technicien.

Tuyau pour les jeunes amis intéressés, après mes illusions perdues pour l'IDHEC (ex Femis), Marcel Carné m'a recommandé la meilleure école du cinéma : Le court-métrage !

D'où encore la Maison du film (dite maison du film court, à l'époque) seule adresse alors où se faire recruter et se créer un réseau de contacts. (Merci toujours Richard Sidi).

L'intérêt des comités de lecture est que tous les corps de métiers sont représentés. Vous n'avez ainsi pas que les avis et propositions de scénaristes mais aussi de producteurs, de directeurs photo et d'ingés son sur votre scénar.

(J'espère que toujours en vigueur car su que des compositeurs de musique ont depuis rejoint).

 

Ces posts autour de la conscience (chose très difficile à définir) d'un super ordinateur en IA me rappelle une répartie du Film Transcendence
Morgan Freeman est confronté à un super ordinateur soit disant pourvu de conscience :
Il demande donc à l'ordinateur:
"Prouve moi que tu as une conscience"
L'ordinateur lui répond:
"Tu peux me prouver que tu en as une toi ?"