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[Question conne] Camescope numérique et docu télé

Discussion dans 'Discussions générales sur la vidéo' créé par LSE, 21 Août 2002.

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  1. LSE

    LSE

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    Bonjour,

    La question peut sans doute sembler naïve, mais bon ;

    Est-il réaliste d’envisager un projet de reportage documentaire, donc destiné dans le cas le plus favorable (c’est une autre façon de dire « dans l’option ou les rêves les plus fous se réalisent ») à une diffusion télé, avec un caméscope grand public haut de gamme ?

    Si oui, quels sont les modèles qui s’y prêtent (enfin s’y vendent disons) ?

    Par avance merci

    Luc
     
  2. Phil29

    Phil29 Guest

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    Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ou (version sans alcool) qu'importe le flocon pourvu qu'on ait l'Everest..
    La chose la plus importante dans un film, c'est le contenu, pas le contenant. Celà veut dire que la première chose dont tu dois te préoccuper, ce n'est pas la technique. En effet, la technique aujourd'hui permet de s'adapter au projet afin d'être en adéquation avec celui-ci.
    Si ton projet est de faire un docu de type portait intimiste, tu peux le faire avec du dv en considérant bien sur que tu tables sur un minimum de qualité et que tu maîtrises bien la technique, la lumière... Si le projet est de faire un super documentaire qui privilégie l'image, les plans larges... c'est possible en dv mais c'est frustrant...
     
  3. Gérard_M

    Gérard_M Modérateur
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    réponse plus ou moins conne!

    supposons que tu arrive à filmer un entretien avec.. Ben LADEN mangeant une choucroute et buvant du coca, en utilisant le moins couteux des caméscopes..... tu crois qu'on va te demander la taille du capteur?

    Par contre pour accompagner le Dr Jean-Louis ETIENNE ( Papy Pole) dans sa nouvelle aventure: dériver 6 mois sur un iceberg, en compagnie de 3 ours polaires....
    Le filmage, par temps ensoleillés, des icebergs rencontrés sur l'océan glacial arctique, avec les reflets, bien sur, nécessite que dis-je exige, le maximum de qualité!
     
    #3 Gérard_M, 21 Août 2002
    Dernière édition: 21 Août 2002
  4. LSE

    LSE

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    Re: réponse plus ou moins conne!

    Bonjour,

    J’ai dans une autre vie été assez longtemps photographe (plus exactement reporter photographe), les problèmes d’adéquation de la qualité du document à son contenu d’un coté et au support de diffusion de l’autre.. je connais :)
    J’imagine que Ben Laden même filmé avec une webcam ça se vendrait très bien.

    Je crains fort (hélas d’un point de vue financier) que les sujets qui me trottent dans la tête ne présentent un intérêt infiniment moindre.

    En gros j’ai une idée, que je ne veux pas traiter en texte + photo mais qu’en revanche je filmerais bien. Par ailleurs je n’ai pas de budget (et encore moins un budget professionnel classique) et je ne me rends pas très bien compte du gap actuel entre le matériel grand public haut de gamme et les exigences d’une diffusion télé, c’était le sens de ma question.

    En clair, pour reformuler mieux ma question, si je veux faire un sujet sur les maîtres pipers de Saint-Claude (j'improvise.. quoique ça ne doit pas être un mauvais sujet en ce temps de haro sur le tabac), c’est à dire un petit documentaire société des plus classiques, est ce qu’un équipement de vidéo grand public haut de gamme sera acceptable ou non (en terme de qualité d’image, de culture professionnelle etc..) par un boite de prod ?

    Merci

    Luc
     
    #4 LSE, 22 Août 2002
    Dernière édition: 22 Août 2002
  5. Phil29

    Phil29 Guest

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    Le problème est de définir ce que tu entends par matériel grand public. En effet, l'arrivée du numérique, et notamment du DV, à profondemment modifié la donne. Il n'y a pas si longtemps, il y avait d'un côté le matériel pro et d'un autre un matériel grand public (vhs, s-vhs, 8 mm) de qualité nettement inférieure. Aujourd'hui, du matériel que l'on peut qualifier de grand public donne une image de bonne qualité, en tous les cas meilleure que les formats pro des années 70-80 (U-matic Sp par exemple). Donc la frontière entre les deux est de plus en plus floue et il est parfois difficile de faire la part des choses. C'est pour çà qu'il est très difficile d'être catégorique d'autant que, dans le format DV lui-même, la gamme est très large et qu'il existe une différence de qualité, au sein d'un même format, suivant le type de matériel de prise de vue utilisé où suivant la procédure que tu vas mettre en place en montage. Si tu fais un 52 tourné en DV monté sur un système haut de gamme, sorti en béta numérique, passé dans un système pour étalonner plan par plan et mixé en studio tu auras bien évidemment un résultat diffusable. Si le format et le matériel utilisé (de type pd150) peut être grand public, on ne peut pas comparer le résultat final avec un montage finalisé sur DV, mixé sur le système virtuel
    La deuxième chose qui est complexe c'est qu'il n'y a plus non plus un seul et unique type de diffuseur de type télévision généraliste disposant de budgets confortables. Or, une production c'est aussi une affaire économique.
    Pour reprendre ton idée de reportage sur les pipes de Madame Claude, euh non pardon sur les maîtres pipiers de Saint Claude : si tu le fais pour une émission de type Faut pas rêver qui est une émission phare d'une chaine avec des exigences importantes en terme de contenu et en terme de qualité, tu peux oublier le
    tournage en DV. Les sujets de cette émission sont en effet tournés en béta numérique. Mais une production de ce type, c'est aussi du budget donc, c'est jouable... Si ton diffuseur est une petite chaine qui va te filer 10 000 balles en apport industrie, tu auras du mal à boucler ton budget...
    Donc, si la question parait conne, la réponse n'est pas toujours simple. Mais encore une fois, c'est le contenu qui est est important car, si ton sujet est vraiment original et intéressant, les exigences techniques passeront au second plan même sur une "grande chaine".
     
  6. LSE

    LSE

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    Bonjour,

    Merci beaucoup pour cette réponse détaillée !
    Je vois que le PD 150 vaut dans les 35 billets de mille (je suis trop vieux pour les euros, ça va me prendre du temps) ce qui correspond tout à fait à ce que je voulais dire par «grand public haut de gamme».

    Pour affiner, sous réserve d’une post production elle de qualité vraiment professionnelle, une caméra de ce type est envisageable pour prétendre à une diffusion.. disons sur une chaîne câblée et dans une émission pas particulièrement axée « image » (comme l’est « Faut pas rêver ») ?

    Le coût de la post-production telle que vous la décrivez « Si tu fais un 52 tourné en DV monté sur un système haut de gamme, sorti en béta numérique, passé dans un système pour étalonner plan par plan et mixé en studio tu auras bien évidemment un résultat diffusable » reste t -il non-déconnant pour ce type d’usage ? (il ne me servirait à rien de tirer des plans sur la comète avec une équipement de prise de vue léger mais performant si l’accastillage requis en aval pour sortir un résultat tenant la route représente un coût délirant en dehors des normes habituelles)

    Merci

    Luc
     
  7. Phil29

    Phil29 Guest

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    La PD 150 est un outil performant. En ce qui concerne la post-prod la encore, il y a plusieurs façon d'aborder le projet et là encore, il y a des réalités économiques derrière.
    Tu peux te contenter de faire le montage sur un système DV, sortir ton master en DV et aller chez un prestataire te faire faire un dub en béta ou mieux en béta numérique. C'est ce que proposais Eric plus haut et qui est vraiment le minimum. En effet, ne te pointe pas chez le diffuseur avec une DV.
    Tu peux aussi passer par une autre phase qui adaptée à une production de type documentaire : maquettage sur un système en DV avec un logiciel intelligent et ouvert. Tu peux acheter le système ou le louer. Tu prends le temps de faire la maquette (si possible avec un monteur pour avoir le recul minimum mais ca c'est une autre histoire). Une fois la maquette terminée et une fois qu'elle est acceptée (et oui, les diffuseurs demandent de plus en plus souvent des modifications), tu passes sur un système performant pour faire une confo et dans un studio pour le mix.
    Dernière possibilité mais là il faut avoir le budget, tu fais tout sur un système haut de gamme.
    Là encore, celà dépend du projet. Un exemple pour un 52. La maquette sur ce genre de film sort en général au bout de 5-6 semaines, la confo peut se faire en 2-3 jours et le mix en 1-2 jours. Donc, il est souvent préférable de louer ou d'acheter le matériel permettant de faire le première phase et de passer en loc sur le reste.
    Si le projet est un 13, tu auras parfois plus vite fait de partir sur un système on-line direct avec une bonne prépa (par exemple un bon déruhage en médialog).
    Quoi qu'il en soit, je crois qu'il ne faut pas négliger la compétence des gens. Il est à mon avis préférable de travailler sur un matériel un peu en dessous mais avec des gens compétents que d'investir à tour de bras et faire tout tou seul...
     
  8. LSE

    LSE

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    Bonjour (et re-merci)

    Ca j’en suis intimement convaincu. Ce qui m’intéresse de faire seul c’est la phase journalistique, conception, préparation etc…et la prise de vue. C’est pour ça que je me documente sur les capacités des matériels légers, parce que je voudrais bien retrouver des sensations de type reportage photo (ainsi qu'un budget qui soit à ma portée).

    Le reste j’imagine bien que c’est un vrai métier (qui en l’occurrence n’est vraiment pas le mien)

    Il y a très longtemps (à l’époque des grosses Betacam diesel qu’il fallait laisser chauffer avant de tourner) j’ai brièvement bossé avec un monteur (qui était en l’espèce une monteuse) .. je suis arrivé le torse bombé (j’étais jeune et candidat au titre de maître du monde) et je suis reparti la queue entre les jambes…côté grande leçon de modestie c’est pas mal….

    Luc
     
  9. Phil29

    Phil29 Guest

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    Détail important : ce type de projet pêche souvent par un détail qui n'en est pas un : la négligence de la bande son. En effet, si le matériel grand public ou semi pro est à la hauteur du point de vue image, la partie audio est souvent limitée et nécessite de se pencher sérieusement sur le problème pour y apporter des solutions. Une bande son riche et propre apporte tellement à un film qu'il est bien dommage de constater le peu de cas qu'on en fait le plus souvent.

    En fait dans ton schéma, tu seras le réalisateur et éventuellement le cadreur. Il me semble donc important de partir dès le départ l'idée de prendre un monteur. En effet, je ne doute pas qu'une personne puisse aujourd'hui faire tout mais personnellement je ne pense pas qu'il faille le faire sur un même film car tes décisions sont "polluées" par pleins de choses qui n'ont rien à voir avec la qualité du film. Par exemple, tu mettras dans ton sujet un ITV parceque tu as eu un bon feeling avec la personne où parceque tu as eu du mal à l'obtenir, pas forcément parceque le contenu de l'itv fait avancé ton propos et çà, seule une personne ayant un regard extérieur et nouveau peu te l'apporter.
     
  10. LSE

    LSE

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    Excellente remarque... je note !!

    merci beaucoup

    Luc
     

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