et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

tu serais quand meme surpris que certains moyens de creation sont moins abordables que d'autres qui paraissent hors theme.
N'importe quel jeune gamer possede un ordi avec une carte video capable de mouliner de l'IA.
c'est pas forcement evident pour eux de se procurer et maitriser le necessaire pour faire une peinture a l'huile.
Ca ne rend les autres que plus interessants.
C'est comme ca que des artisans , quand ils etaient nombreux, etaient consideres comme des ouvriers, et maintenant qu'il n'en reste plus qu'un ou deux sont consideres comme des artistes.
faut aussi vivre avec son temps des fois ou savoir rester en dehors.

 

Mais ce sont des jeunes "gamer". Ils ont fait leur choix libre et responsable (mais que de consommateurs).

Tant mieux s'il leur reste une fibre artistique (une peinture à l'huile ou ici, une vidéo à diffuser).

Vivre avec son temps mais pas si déjà révolu. Mieux vaut vivre avec le présent.

 

l'artiste c'est effectivement pas le consommateur qui arrive sur un site de demo d'IA , qui clique quelques boutons pour voir ce qui se passe.

Mais si aiguillonne par sa curiosite, il pousse un peu plus loin, apprivoise l'outil, en abuse, le plie a sa volonte, en obtient des choses extraordinaire, on peut estimer qu'il a fait la demarche de l'artiste.
Quand tu mets un camescope dans les mains d'un jeune, il peut devenir youtubeur, le prochain Marc dorcel, ou le prochain tarentino. C'est pas l'outil qui decide mais celui qui le tient.

Il serait interessant de savoir si le nombre "d'artistes" sur terre evolue en correlation avec la population. En bref, avons nous plus de createurs maintenant qu'avant internet par exemple.

 

Perso, j'admets volontiers. En précisant bien de pas inciter à aborder Jung (ou même Nietzche ou Spinoza) autrement que pour enrichir ses moyens persos et non pour se lancer dans des thèses et théories universitaires et intellos (mais qu'en principes techniques dans l'intérêt de mieux s'exprimer avec son langage).

@giroudf, en effet, les artistes ont toujours été qualifiés de "spéciaux".

D'accord avec Roman Polanski dans sa masterclass sur arte cinéma (de mémoire) : "Les enfants peuvent jouer aux petites voitures ou à la poupée, moi, je jouais au cinéma". Il l'a quand-même comparé après avec le Lego ...

 

Autre hiérarchie que vous m'avez amené à surmonter : instinctif/intentionnel ... mais faut quand-même un peu des 2, insisterait l'entêté mais oui si l'instinctif se révèle meilleur en richesse et émerveillement.

Tant pis si on n'a pas calculé mais seulement senti que la vitre évoquerait un miroir avec toute cette nature en arrière-plan de l'angelot sur le titre du livre.

Le public tout seul dans la salle ou chez lui, l'aura décodé en émotions et c'est ce qu'on lui doit.

(Pardon @bcauchy pour l'emprunt forcé mais c'est de ta faute, aussi !).

 

Réveil encore ce matin en faveur de l'apport de l'intentionnel sur l'instinctif qui permet d'abord l'idée spontanée sur l'observation d'une synchronicité visuelle jungienne à choisir ou non d'exploiter.

L'image ci-dessus de @bcauchy est fixe et muette (bien que photogramme d'une vidéo "hg4 uhd").

Il se trouve qu'elle interpelle aussi ma propre sensibilité (jusque même mon propre esthétisme) mais que je serais étonné (et déçu) d'en être le seul.

L'effet miroir obtenu suscite en effet l'émotion sur l'archétype jungien d'un angelot qui ne lit pas mais écrit son propre livre à la plume et incidemment, celui de chaque spectateur/trice dans son inconscient collectif placé sous la protection bienveillante de la nature (ici reflet de la nature humaine) puis dans son inconscient individuel, s'étant assis sur une pile de livres que le titre d'un seul, "Miroir de nos peines", vient dominer.

Dis mon beau miroir, quel est ce livre mystérieux que tu me montres en train d'écrire à la plume d'ange pour m'aider à soulager mes peines ?

C'est même un embryon d'histoire ...

La seule question, Bertrand (@bcauchy) qu'il y aurait à se et te poser, quelle est la part d'intentionnel pour dans ton montage final, en introduire et en partager la dimension ?

Ne te sens pas obligé de répondre même si ce serait intéressant de le savoir car c'est à chacun et chacune de le déduire pour cerner son propre potentiel de richesse et d'émerveillement que ses moyens persos mettent gratuitement à sa disposition.

 

Intellectualiser et analyser à outrance chaque chose sont très souvent contre productives, pour le créatif,
Ou dit autrement, si on réfléchit trop on ne produit plus rien, à part des colloques pour universitaires.
L imagination et l instinct, sont les deux mamelles de la création, selon moi, à saupoudrer légèrement de réflexion
Un vieux relent d art brut

 

Ouf ! Enfin "on" a vu que l'angelot ne lit pas, il écrit. Je me demande bien d'ailleurs comment il fait : essayez donc d'écrire comme ça, sur un bouquin bien souple sur vos genoux. Et à poil en plus...
Ce qu'il a à écrire doit être vachement important, et sans doute passionnant. Autant que le roman de Pierre Lemaître ? Au fait vous l'avez lu ce bouquin ? Jubilatoire....
Mais je cherche le rapport avec l'angelot. La lumière viendra peut-être, si on veut bien allumer la lampe qui le surplombe. Parce que, hein Bertrand, c'est bien une lampe qu'il y a au bout de cette tige qui monte derrière les fesses de l'angelot ?

Pardon ? Je dérange ? Scusez moi Mssieursdames de redescendre au niveau des pâquerettes, bien tondues d'ailleurs...
Mais didont Bertrand, le livre c'était pas pour nous montrer où était le point ? Avec la nature (la nature, vraiment ?) juste bien assez floue en arrière plan pour qu'on apprécie la profondeur de champ ?

 

C'est sûr que tant que c'est perçu comme ridiculement intello et non comme de la recherche technique visant à donner du sens et exprimer un point de vue, ce sera difficile de se comprendre.

(Bravo en effet, il y a aussi cette verticale vers l'abat-jour et la lampe. Tellement idiot dans la composition en plein jour. Cet abruti de public ne le mérite pas. Surtout, ne nous fatiguons pas, continuons à lui servir du nanar, du cliché, du "cinematic", de l'inconsistant sans nuire à son asservissement).

 

Je pencherais effectivement sur une difficulté intergénérationnelle de concilier l'artisanat traditionnel et l'évolution technologique nécessitant donc une bonne config informatique et un logiciel graphique.

Je sais les jeunes très capables d'actualiser les raisonnements à condition toutefois de ne pas dater la naissance du cinéma à Quentin Tarantino ou Christopher Nolan mais plutôt à Georges Méliès, Charlie Chaplin puis à ses vrais tournants remontant bien avant la nouvelle vague, au réalisme poétique français puis qu'au néo-réalisme italien. D'où tradition oblige.

Du coup ok, difficile perso de m'adapter aux évolutions en cours mais James Cameron y serait déjà parvenu avec Avatar avec un budget et des moyens conséquents à la portée de peu d'entre nous mais parce qu'en sachant préserver par respect de son large public, le recours à la métaphore issue de Karl Jung (interview #257) étonnamment pénible à saisir et intégrer :

Face à cette démesure technique et financière, heureusement que les mêmes bases et outils demeurent à une plus juste proportion pour guider l'initiation et ses propres modestes expérimentations.

 

Après 20 pages je ne sais toujours pas de quoi j'ai besoin pour filmer
Patrice
C'est sûr que entre les besoins pour filmer son derniers mouflet entrain de prendre son bain
Et une prod ciné comme AVATAR c'est pas bien les mêmes besoins
Tu aurais du mieux cibler le besoin.
Pas une critique