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Sony A7SIII : mon retour sur l'ergonomie, les menus et autres points importants

Je vous partage mes premiers retours et constatations sur ce nouveau boîtier, en comparaison notamment avec le Sony A7III

Publié par Alban Cousinié le 21 Novembre 2020 dans Tests
► Commentaires 3
    Recos : 0
    Vues : 4 347
  1. Alban Cousinié
    Bon, j'ai enfin reçu mon A7s III la semaine dernière après 3 mois d'attente (commandé début août).

    DSD07638.jpg

    Et j’ai bien cru à son arrivée qu'il y avait des aléas sur les contrôles qualité : la trappe des cartes mémoires semblait collée et refusait de s'ouvrir !

    Fausse alerte, un passage chez mon revendeur m'a permis de comprendre que le problème n'en était pas un et comment ouvrir la trappe :D
    Le mécanisme d'ouverture est nouveau et se fait maintenant en 2 temps : (1) abaisser le bouton, (2) Par friction avec la pulpe du doigt, faire glisser la trappe vers l'arrière de l'appareil de 5mm, pour qu'enfin elle s'ouvre. Le truc c'est que ce n'est pas intuitif du tout, et le manuel n'est pas plus explicite sur ce point.

    DSD07642.jpg

    Au passage, d'après mon revendeur, certains clients Sony attendent leur retour SAV depuis plusieurs semaines. En cause : des problèmes de disponibilité sur certaines pièces. C'est donc très probablement la raison principale des délais de livraison actuels. Le Covid est passé par là et de nombreuses usines ont été arrêtées au printemps. Le retour à la normale n'est pas encore acquis. D'après mon vendeur, si vous commandez un A7S III aujourd'hui, vous ne le recevrez pas avant janvier-février.

    Je n'ai donc pas encore eu le temps de prendre de photos ni de vidéos, mais avant ce "faux" retour SAV, j'ai pu me balader dans les menus, tester un certain nombre de paramètres. Voici donc mon premier retour sur le boîtier.

    M'étant par ailleurs bien renseigné sur la caméra avant de l’acheter, j'en profite pour vous livrer les points qui me semblent intéressants à noter. Comme je suis utilisateur d'un A7 III depuis 2 ans, j'aurais tendance bien sûr à comparer ces 2 modèles ;-)

    Ergonomie : un boîtier compact et réactif


    Globalement, mon sentiment face à ce boitier est que la lignée A7 est enfin arrivée à l'heure de la maturité. L'ergonomie est pratiquement sans faille, tout a été pensé pour une expérience fluide et efficace.

    Les petits boutons ont été revus et sont maintenant plus saillants, ils offrent moins de résistance quand on les enfonce, Sony a trouvé juste le bon dosage, leur appui se révèle plus fiable et plus agréable.

    Du coup, quand il est monté sur un Ronin S et qu'on enfonce un bouton, on risque moins de déstabiliser la nacelle, et c'est agréable à l'usage.

    DSD07640.jpg

    La molette de compensation d'exposition dispose maintenant d'un verrou ce qui fait qu'elle ne risque plus de tourner accidentellement, ce qui m'est déjà arrivé plusieurs fois.

    Seul point noir, il faut en revanche appuyer sur un bouton au centre de la molette du sélecteur des modes 1,2,3 / APSM / vidéo, or c'est inutile car celle-ci ne tourne pas facilement, et ça devient carrément pénible d'accès quand le boitier est monté dans une cage.

    Le boîtier est très réactif et les menus sont ultra rapides à l'usage. Leur nouvelle ergonomie est vraiment excellente (sauf le slide haut/bas en tactile qui est assez erratique, du coup je préfère me déplacer à la molette, et c'est super fluide comme ça aussi). En mode standard, la sensibilité tactile est déjà excellente, mais Sony propose en plus un paramètre pour augmenter cette sensibilité.

    Ils ont enfin totalement séparé les paramètres Photo et Vidéo. Du coup vous pouvez garder indépendamment un ratio 4:3 sur vos photos et 16:9 sur vos vidéos par exemple. Vous n'avez plus à vous soucier de ces quelques paramètres qui étaient poreux entre les 2 modes.

    DSD07641.jpg

    La présence d'un connecteur HDMI full size sur le boîtier est rassurante. Sony fournit une sorte de mini cage de protection pour les connecteurs à fixer sur le côté. Hélas celle-ci interfère avec ma cage SmallRig et se révèle donc inutilisable lorsque la caméra est équipée.
    La nouvelle cage SmallRig pour le A7s III a des formes plus douces, est un peu moins massive et plus légère que celle du A7 III.
    En contrepartie, elle offre moins de points de fixation. Elle dispose d'une clé collée magnétiquement en dessous qui permet d'éviter de chercher une pièce et une petite clé allen pour la micro vis sur la droite chaque fois qu'on veut sortir le boîtier. C'est une évolution appréciable.

    Il y a maintenant un mode réseau filaire avec la possibilité de saisir les paramètres adresse IP, netmask etc... La présence de cette entrée dans les menus m'étonne car il n'y a pas de port Ethernet sur la caméra. Ce sera peut-être le cas avec un accessoire à venir ?

    A noter : la molette focus wheel intégrée au Ronin S n'est pas encore compatible avec l'autofocus de l'A7S III, alors qu'elle fonctionne bien avec celui de l'A7 III.

    Enregistrement : plus de limite de temps !


    J'apprécie le fait que Sony a rajouté un 3ème slot mémoire par rapport à l'A7 III, celui-ci m'ayant souvent manqué. Les modes M1,M2,M3,M4 qui s'enregistrent sur la carte mémoire étant effacés lorsque celle-ci est formatée, ils se révèlent assez inutiles, à part pour recopier des paramètres entre 2 boitiers.

    Le boîtier propose maintenant 2 nouveaux ratios d'image : 3:2 et 1:1. J'ai un peu de mal à voir l'intérêt du 3:2, mais le format carré 1:1 pourrait se révéler utile. Ceux-ci ne semblent par contre pas exploitables en vidéo : vous avez les dimensions du capteur un point c'est tout.

    Pas d'APS-C / Super35 non plus en vidéo (mais en photo, si) car les 12 Mégapixels du capteur ne permettent pas d'offrir de 4K en faisant un crop, ce que pouvait par contre faire l'A7 III avec son capteur 24 Mégapixels. Pour compenser cette perte, vous pourrez toujours avoir recours à l'excellente fonction "Clear Image View" pour zoomer dans le capteur avec une interpolation numérique d'excellente qualité via un algorithme Sony qui tient compte des textures dans l'image.

    En alternative au JPEG, on peut enregistrer des fichiers HEIF plus compacts, avec une profondeur de couleurs 16 bits en espace P3 (contre 8 bits sRGB ou Adobe RGB pour le JPEG).

    Le support du 10 bit et du codec ALL-Intra sans limite d'enregistrement à 30 minutes, la possibilité de shooter en 4K à 100 ou 120 img/s et le support du prores RAW via un enregistreur Atomos font de cette caméra un outil professionnel qui n'a rien à envier à une FS7, tout ça pour un encombrement et un poids très inférieurs.

    Un capteur avec une bonne gestion du bruit


    L’image est moins bruitée à 12800 ISO que celle d’une Arri Amira à 800 ISO, ce qui révèle une très bonne gestion du bruit.

    Au niveau de la balance des blancs, il y a maintenant un mode "Shockless white balance" qui permet de régler la douceur de transition de balance des blancs en mode AWB (auto) lorsque l'on prend une vidéo. Donc si vous passez d'une pièce éclairée en tungstène à une pièce éclairée en lumière du jour, la balance pourra s'ajuster progressivement, de manière peu perceptible. Vous pouvez également spécifier si vous préférez une image plutôt chaude (ambiance) ou plutôt neutre lorsque l'appareil est en balance auto.

    Le capteur dispose maintenant d'un nettoyage par ultrasons, à priori bien plus efficace que la fonction qui agitait le capteur sur l'A7 III et qui ne m'enlevait jamais les poussières. J'avais un nettoyage ultrasonique sur mon ancien Olympus e-510 qui s’exécutait à chaque extinction de l'appareil et je n'ai jamais eu à me plaindre d'une quelconque poussière sur son capteur, ce qui m'arrive par contre fréquemment sur l'A7 III. Mais l'Olympus était un reflex, le capteur était aussi protégé par un miroir, donc c'est peut-être aussi une partie de la raison. Mais bon du coup, gros espoir de ce côté là...

    L'A7s III dispose d'une nouvelle fonction pixel mapping pour la compensation des pixels morts. Celle-ci identifie ces pixels et reconstruit leur valeur à partir de celle des pixels adjacents, ce qui les rend imperceptibles.

    Gourmand en énergie


    Je n'ai pas fait de mesures, mais à vue de nez la consommation de batterie semble significativement plus importante que sur l'A7 III qui tenait quasiment 1/2 journée sur une batterie. Je pense que l'autonomie est proche de 2X moindre, mais reste bien meilleure qu'avec les batteries de l'A7S II. La faute peut-être au 2ème processeur qui permet l'ultra réactivité du boîtier. A confirmer.

    Mes seuls reproches pour l'instant


    - L'absence d'un connecteur timecode ne permet pas la synchronisation avec d'autres appareils et est préjudiciable à un usage pro. Le Lumix S1H, lui, le propose.

    - L'impossibilité d'éditer nativement le Prores RAW dans mon NLE de choix, Davinci Resolve. Sur PC, il faudra passer par Premiere, Scratch ou Edius, donc une deuxième licence à payer, avec pour Première et Scratch un abonnement qui te prend à la gorge.

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