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Sigma Aizu Primes T1.5: nouvelles optiques cinéma VistaVision à très grande ouverture

Le nom "Aizu" fait référence à la ville japonaise éponyme, berceau historique de traditions samouraï. Un clin d’œil fort pour une série d’optiques chirurgicale

Publié par Lucas.janiszewski le 4 Juin 2025, à 18:34 dans News
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  1. Lucas.janiszewski
    Le nom "Aizu" fait référence à la ville japonaise éponyme, berceau historique de traditions samouraï. Un clin d’œil fort pour une série d’optiques qui se veut chirurgicale.

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    Sigma reste dans le très lumineux



    Les Aizu Primes sont commercialisées par Sigma comme la série d’optiques full frame à plus grande ouverture constante sur toute la gamme. Dans les faits, Sigma n’a pas tort, mais en réalité d’autres fabricants talonnent les Aizu de très près: les Tokina Vista Prime (T1.5) en Vista Vision ou les Canon Summire Prime (entre T1.3 et T1.5) en Full Frame.

    Conçues pour les capteurs plein format, y compris VistaVision, elles offrent un cercle de confusion de 46,3 mm. À leur lancement, elles seront disponibles en monture PL et E.

    Sigma s’attaque donc frontalement aux ténors du segment avec une approche très technique. L’une de leurs forces réside dans leur compacité : les 8 premières focales, allant du 25 mm au 75 mm, affichent le même gabarit – environ 12 cm de long pour 1,7 kg. Un format maîtrisé, relativement léger pour des optiques cinéma, même si les futures focales extrêmes risquent logiquement de dépasser ce format.

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    Un look d’image chirurgical assumé



    Premières images à l’appui, les Aizu Primes semblent clairement jouer la carte de la netteté extrême, une signature que Sigma maîtrise déjà très bien. Le bokeh, quant à lui, reste doux, arrondi, avec un contraste marqué entre zones nettes et floues. L’effet global est propre, froid, chirurgical — un rendu qui évoque celui des Zeiss Supreme Primes.



    Ce caractère tranchant peut toutefois représenter un défi pour les équipes sur le terrain : avec des optiques aussi cruelles à pointer, un tout petit mou au point est réellement flou de chez flou. Reste à évaluer la distorsion et le pompage, que Sigma affirme avoir réduits au maximum, même si les images disponibles ne permettent pas encore de les juger pleinement.

    Fonctionnalités modernes et promesse d’extension



    Autre atout : la compatibilité ZEISS eXtended Data, qui permettra aux caméras compatibles de recevoir directement les métadonnées optiques — un avantage considérable pour les workflows en studios virtuels, VFX et de postproduction.

    La série complète devrait à terme compter 12 focales allant de 18 mm à 125 mm, mais les 8 premières (25, 27, 32, 35, 40, 50, 65, 75 mm) seront disponibles dès août 2025, au tarif de 8 299 $ pièce.

    Sigma ajoute donc un samouraï dans l’arène cinéma avec une série Aizu très affûtée, tant sur le plan technique qu’artistique. Reste à voir si ce style d’image – très propre, très net – saura séduire les chefs op, parfois à la recherche d’un rendu plus organique. En tout cas, l’option est là.

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