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Résidence Direction de la Photographie : le compte-rendu !

Pendant 6 jours, 4 chefs opérateurs se sont partagés 8 scènes de films, 3 réalisateurs et 15 comédiens pour expérimenter des looks de films, des techniques d’éc

Publié par maximetrage le 19 Septembre 2025, à 17:50 dans Infos Repaire
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  1. maximetrage
    Introduction

    Pendant 6 jours, 4 chefs opérateurs se sont partagés 8 scènes de films, 3 réalisateurs et 15 comédiens pour expérimenter des looks de films, des techniques d’éclairage et de tournage, et développer des méthodes de travail.

    En partenariat avec Method Acting Center, et avec le soutien de partenaires techniques (Canon, Godox, Laowa), on a créé avec cette "résidence" un incroyable terrain d’expérimentation, avec l'ambition d’une projection l’automne suivant à Paris...

    Toutes les infos sur la formation par ici : Formation Résidence Direction Photo [13045] | Formations

    Maxime, chef-op, étalonneur & formateur, qui est à l'origine du projet, vient dans cet article nous raconter cette formation, sa préparation, le tournage des films et dévoiler quelques images avant de pouvoir bientôt partager les films ;-)

    Si vous n'avez que 3 minutes, vous pouvez aussi découvrir la Résidence Direction Photo au travers de son making-of :





    La génèse, le concept

    L'idée de ce projet un peu fou m’est venue en Dordogne, à Tremolat, chez Philippe Labroue.
    Ingénieur son, de retour dans son village familial pendant le confinement, il a décidé d’y revenir définitivement et d’y créer un superbe studio d'enregistrement sur mesure pour ses projets, planté dans une demeure ancienne. Ce sera notre base pour la Résidence : logement, matériel, soutien logistique, salle de réunion… Épicentre de nos lieux de tournage.

    Pour que l’expérience soit complète, il nous faut un peu (beaucoup…) de préparation, de beaux tournages, une vie quotidienne de groupe, une post-production et la projection.

    Notre voyage n’a qu’une quête, elle est presque spirituelle : la recherche du look ! Pas celui qui fera tous nos films, ni celui qui passe partout. Celui dont on a envie tout de suite ! Et pas demain. Pour ce film, pas un autre. Les questions sont évidemment nombreuses, pourquoi lui, comment on le sort de sa tête pour en parler, comment le créer, l’aimer, le challenger et l’aboutir…

    C’est ce qui m’anime et me passionne dans mon parcours d’enseignement : accompagner des artistes dans leurs envies visuelles. Comprendre les signes de leur subconscient, faire parler ce qui ne peut être que ressenti, fabriquer ce qui ne peut être qu’observé.

    Marina me soutient tout de suite sur le projet, que nous lançons en trombe en mars pour une date de Résidence en juin ! Tous les voyants sont au vert, les partenaires du Repaire nous soutiennent, et surtout 4 participants chef-op nous suivent dans ce projet et permettent à la Résidence de prendre vie : Yves, Pauline, Paul et François.
    Merci à eux pour leur confiance.

    Les réunions de préparation


    Pas de tournage sans une bonne préparation. Pour cette première session, le timing est court, nous ferons le choix d’une préparation en trois actes.

    La rencontre


    Sur ce premier RDV, nos chef-ops se rencontrent et rencontrent nos réalisateurs. Ils ont déjà lu les scripts et se sont fait une idée de celui qu’ils aimeraient mettre en image, mais les pitch des réas rebattent les cartes. Avec l’intention du narrateur on se connecte parfois davantage à autre chose.

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    A la fin de la journée, chacun a choisi sa ou ses scènes (ils sont 4 pour 6 journées de Résidence !).

    En bon prof, je leur donne leurs premiers devoirs…

    La recherche iconographique.


    Fondation importante, pour moi, pour chaque préparation de projet, faire des recherches qui sortent du domaine filmique pour mieux cerner le propos de l'œuvre et l’accompagner. On parle ici de plein de choses, du décor, de l’époque, de la narration, on échange sur des pistes visuelles dans notre culture.

    On voit ici le travail de Pauline, qui agrège des images de Nan Goldin et de la peinture à l’huile. On cherche une émotion, une texture, un environnement… On essaye d’aller plus loin que les mots, mais en sortant du cadre cinématographique.

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    On utilisera des livres de Gregory Crewdson ou de l’agence Magnum pour nourrir la recherche de nos stagiaires.

    Les pitch avec les moodboard.

    Suite au travail de recherche, on resserre avec moins d’image pour créer un moodboard. On se serre plus souvent d’images de film, si possible, pour rendre la recherche plus accessible techniquement. La peinture et la photo ont des aspects que la vidéo ne peut retranscrire. Il est parfois intéressant de voir ce que d'autres chefs op on fait dans ces cas là.

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    A la fin, chacun dispose d’une feuille de route précise, d’un moodboard et surtout de la conviction qui guidera maintenant leurs décisions.

    Les essais techniques, la liste de matériel


    Rendez-vous est pris pour l’acte III ! Chez un loueur (Buffaloc), accompagné d’une de nos actrices, on va essayer les optiques, les filtres et commencer à réfléchir à la façon d’obtenir à l’écran nos rêves fous des séances passées.

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    La journée est longue, mais petit à petit se constituent des listes matérielles, des plans de feu, des rapports de contraste…

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    Les deux caméras seront la C400 et la C80 de Canon. On partira bien sûr avec des optiques Canon Sumire, ainsi que des séries anamorphiques et zooms sphériques de chez Laowa.

    La C80 fera un bel effet sur le projet d’Yves, qui l’imagine suspendue dans la grange et ensuite en gimbal pour des plans à 360°. Son intérêt majeur pour nous : être une C400 légère pour des stabilisateurs.

    Les essais optiques et filtres nous ont permis d’affiner la liste.

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    Paul sera assez vite convaincu par les Proteus de Laowa, anamorphique 2x, pour sa scène en forêt.

    Pour une autre scène en intérieur, il préfèrera les Sumire de Canon à très grande ouverture et un look nordique (Millenium, Roy Andersson, Andrei Tarkovski) bien marqué (engouement partagé par le groupe), renforcé par une combinaison de filtres dont Black Pro Mist, Low Contrast et SoftFX.

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    Le moodboard de Paul

    François partira pour sa part sur une série de Nanomorph pour le piqué. Il ajoutera dessus un SoftFX.

    Yves et Paul, en binôme sur une scène en extérieur, décident de travailler à l’épaule avec les Laowa Ranger, des zooms sphériques très compacts. L’idée d’un style très faux reportage comme the office mais en plus cinématographique.

    Pour la lumière, on trouvera notre bonheur chez Godox avec une belle liste en sources puissantes et modulables, et chez SmallRig pour des COB de 300/400W. Le grip est fourni par le studio en Dordogne.

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    Merci Godox pour la liste lumière !

    Le Knowled MG2400Bi, un 2k LED BiColor, le Knowled M1000R, un 1K LED WWRGB et une gamme de lentilles fresnels, découpe et boîte à lumière...

    On a complété avec les KNOWLED MS60R, un kit de 4 x60w multifonctions incroyables, qui peuvent être utilisées sur batterie, et viennent avec un lot complet de volets, diffuseurs, etc et une station de charge intégrée. Elles ont joué sur toutes les scènes !

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    Ici un MS60R, pincé au cyclone sur une poutre, avec deux accessoires combinés pour concentrer le flux et obtenir des contre sur les personnages.

    Godox nous a aussi laissés tester son F800, un projecteur qui se présente comme un cadre de diffusion de 1m de côté luminescent. Il se couple à un diffuseur gonflable. Dans la scène ci-dessous il est suspendu au-dessus des acteurs.

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    Chez Godox on a enfin pu partir également avec un kit de miroirs, très pratiques pour ajouter une brillance ou un effet en mouvement !

    Ici pour un effet phare de voiture sur une scène intérieur nuit :

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    Grâce à SmallRig, on avait des RC350B (350w bi-color) et et RC450B (450w). Ce type de projecteurs polyvalents en monture bowens trouve toujours sa place !

    Un petit COB SmallRig 60w sur batterie, le RC60C compact et RGB sera également utilisé perché dans le décor.

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    Enfin, on part aussi avec une petite machine à fumée NinjaSmoke très pratique, qui fonctionne sur batterie, dont on va user et abuser...

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    En avant pour la Dordogne !

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    Repérages


    Dès notre arrivée, Camilla et Rami (deux des réas) et moi-même nous lançons dans une petite visite des lieux. Des studios, de la forêt, nos logements.

    L’idée est d'imprégner les réals et de les conforter dans leurs choix de décors. Un look ce n’est pas qu’une LUT ou un rapport de contraste. C’est aussi notre décor, son volume, sa texture. Ici la verdure, la pierre et le bois sont omniprésents.

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    Dans le petit village de Trémolat, qui jadis accueillit le Boucher de Claude Chabrol, on trouvera l’espace de la création visuelle.
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    Mais aussi une grange et un ancien relais de poste pour nous accueillir.

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    L’idée de venir jusqu’ici est la même que celle des pionniers hollywoodiens quand ils quittèrent NewYork. Loin de nos familles, de nos amis, de nos obligations, on est plus libre. Le temps nous appartient, seuls le soleil guide nos plannings. En juin il est généreux, les nuits seront courtes.

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    A leur arrivée, les chef op ont à peine le temps de poser leurs bagages qu’on les emmène dans les futurs décors de leur scène. Un point logistique, un point heure du soleil et les acteurs peuvent s'emparer du lieu pour une petite répétition filée.

    Cela donne aux chefs op l’occasion de chercher les cadres qu’ils veulent proposer aux réas.

    Le café village, la maison de l’oncle, la maison de Philippe, le séchoir à Tabac, le bord de la piscine et la forêt sont validés. On laisse pour une autre fois le hangar à bateau, l'église, la chapelle, la salle de mixage, le studio de son et auditorium.

    Les tournages des scènes


    Quand la journée commence, les plans de feu sont déjà prêts et la petite fourmilière s’active. Déco, électro et machino prennent possession du lieu. Mais juste avant, c’est le temps d’un dernier moment avec réas et acteurs pour s’approprier l’espace. Appareil photo à la main, on teste les cadres. Les photos obtenues sont imprimées et deviennent le plan de travail de la journée. Merci George Miller pour le tips :) Ici le maquettage du film 9.

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    Les journées sont longues, on est en formation avant tout, alors tout le monde a besoin de son temps d’expérimentation.
    Le cadre se pose, le look se contemple sur DaVinci Resolve et la lumière s’affine pour tendre vers notre but. Un peu plus de fumée, un peu moins de contre-jour… les décors vont retravailler notre lumière et changer nos envies de filtres.

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    En plus des SoftNet, BlackProMist et Glimmer, on ira jouer avec des LowContrast et SoftFX, sortis de la réserve de trésors de Philippe.

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    En forêt nos challenges sont multiples. Paul cherche à nous emmener dans le bayou des années 90. Cette esthétique, on va s’en approcher avec une LUT conçue ensemble, basée sur l'émulsion de Kodachrome.

    Lut Canon C709 vs Lut de look :
    On va aussi travailler avec des filtres sur nos Laowa Proteus 2X pour créer de petits halos de lumière dans la percée des feuillages. Ce sera le Glimmer.

    La lutte contre la course du soleil sera tentée au miroir, avant de s’avouer battu et de passer au Smallrig 450 avec nez optique puis Godox M1000R pour plus de puissance. On a ainsi maintenu notre lever de soleil de 7h à 12h !!


    L’après-midi, direction le café village pour une scène de romance. Clé de voute de cette ambiance créée par François ; un shift de température de couleur important. Ainsi la lumière du jour devient chaude. Réhaussee par le 2K par la fenêtre. Il ne manquera que le Godox F800 et deux M60R clampés au plafond pour finir notre setup.

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    Le lendemain, pour la scène principale tournée par François, c’est le contraste de couleur qui sera travaillé. Merci Godox et son application pour matcher toutes les sources. Merci Yves pour la prise en main. On utilisera les coordonnés HSI pour matcher avec les SmallRig. Les petits miroirs dans la main de Pauline nous feront un effet de voiture qui passe. Paul maniera le travelling.

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    Au petit matin, Paul et Yves partageront le tournage d'une scène à l'épaule type The Office, avec les zooms Laowa Ranger. Peu adaptés à notre mattebox par leur format, on se fabriquera un donut avec du cinefoil pour garder un porte-filtre frontal Hollywood Black Magic.

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    La lumière sera simple mais efficace : un cadre 2m avec du White Satin, le MG2400Bi derrière. On complète avec un Godox F800 ponctuel. Pour habiller le décor d’une scène de shooting de mode, on fera le test d’un bol lumière pliable de MMF Pro, superbe !

    L’après-midi on enchaîne avec un projet solo pour Yves ! Reprise de la scène de drague du bar, celle-ci se fera en bord de piscine, le soir. Un soleil couchant est conservé de 14h à 20h. On reprend le cadre 2x2m, le MG2400B et quelques Godox de 60w pour la brillance dans les yeux et rehausser les visages. La LUT sera intéressante, elle sera travaillée pour densifier les ombres et créer un contraste chaud/froid typique du soir.

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    Second projet pour Yves ! On investit un ancien séchoir à tabac, on suspend le Godox M1000R pour faire un puits de lumière.

    La caméra sera aussi suspendue, une Canon C80 sur un Ronin DJI afin de créer cet effet de grue. Il nous faudra plus de 5h de travail pour mettre la scène en place. Mais ensuite tout s'enchaîne vite. Pour la LUT on quitte le Kodachrome pour venir sur le terrain de la Fujifilm.

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    Encore un peu de fumée pour tracer le M2400B par le trou du mur et moteur !



    Pour la scène tournée par Pauline, on joue sur des notes différentes : un mix Canon Sumire (avec Filtre Hollywood Black Magic) et Laowa Proteus. On pourra ainsi obtenir un look qui différencie les rêveries et le réel d’un personnage poursuivi par le fantôme de sa compagne.

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    En terme de lumière, en plein soleil sur une belle journée de juin, on jouera nos plus grosses sources dans des toiles pour casser les ombres et en direct sur un mur pour créer un lever de soleil. Au final pour ce film, on divisera en 3 plans lumières pour 10 plans caméra.


    Arrive le dernier film, celui de Paul. Grosse ambition, car sous notre soleil de plomb et les 30° de la Dordogne du mois de Juin, le projet est d’investir la “maison de l’oncle” pour en faire l’asile d’un pays nordique !

    Premier acte, un F800 (carré de lumière doux) en douche à la fenêtre avec une cabine en satin blanc. On obtient un type de lumière très jour gris.

    Deuxième acte, fenêtre et fill en 10 000K, caméra sur 5600K.

    Troisième acte, fumée et filtrage de caméra. On aura du SoftFX, LowContraste et Glimmer.

    Le tout sera accompagné d’une LUT à dominante bleue.

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    L’ensemble est très cohérent et très réussi. Paul y trouvera une réussite personnelle pour la création de cette ambiance, en contraste avec tous nos repères sur place.



    Un avant-goût de la postproduction


    Comme vu dans notre article sur le monitoring, nos chef op étaient aptes à voir leur look sur le plateau, grâce à une configuration DIT abordable, montée pour l'occasion.

    Le signal caméra était envoyé vers DaVinci Resolve, son look appliqué et le signal renvoyé sur le plateau.

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    Éclairer pour un look c’est autre chose que d’éclairer uniquement pour un décor. Ici on prend en compte le cadre, le grain, la diffusion et surtout, le rapport de contraste/saturation final.
    Bénéficier d’un monitoring fidèle au look final devient crucial pour prendre les bonnes décisions.

    Pour en savoir plus notre setup, c’est par ici !

    Etalonnage


    Dernier rendez-vous de cette Résidence, on se retrouve 15 jours après la fin de la résidence avec les chefs-ops pour une session en ligne, avec Zoom et Monitor de BlackMagic pour revoir les étalonnages des films.

    Assez complet, on dé-construira ensemble le processus pour ensuite affiner les choix de grain et les retouches locales.

    Les opérations sont finalement assez classiques, estomper un ciel, réhausser un visage. Avec Pauline on fera des retouches spatiales assez précises pour rejouer des intentions du plateau.


    Le mot de la fin


    Depuis si longtemps dans ma tête, mais déjà finie ! Cette résidence a été forte en émotions. On a eu un immense plaisir à voir des idées se concrétiser. Mais un grand intérêt aussi à voir certaines échouer. C’est la vie. C’est pour ça qu’on est venu à Trémolat. Ce qui se passe à Trémolat…
    Dans cette vie de troubadour, on a tous pu appréhender divers postes. C’est la force d’une résidence, être chef op mais aussi assistant ou électro. On peut ainsi partager angoisse et réjouissance avec les collègues. Être partie prenante de chaque projet.

    Finalement avoir une idée de look ce n’est pas difficile. Mais il faudra un peu de culture des arts pour qu’un chef op puisse le faire sortir de sa tête. Un peu de culture technique pour le retranscrire dans un plan de feu. Un esprit pratique pour le mettre en place. Un brin de management et de négociation pour diriger le plateau dans le bon sens. Un bon moodboard et quelques documents pour partager sa vision avec l’équipe. Le reste ne sera que la confiance d'accueillir les aléas du soleil avec le même enthousiasme que la performance des acteurs. La confiance, face à l'imprévu, que tout ira bien en postproduction (grâce au waveform !) et que le cap ne dévie pas (Moodboard, Grab Still dans Resolve).

    Il nous restera une belle aventure humaine dans nos souvenirs et le plaisir de tout voir en projection à la rentrée. Pour ceux qui n’y seront pas, rendez-vous l’année prochaine !

    Toutes les infos sur la formation par ici : Formation Résidence Direction Photo [13045] | Formations

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